24 novembre, 2010

Observation électorale Satisfecit dans l’ensemble pour le CIP-UEMO


Après avoir sillonné des bureaux de vote dans quelques régions pour s’assurer de la légalité et de la transparence du scrutin présidentiel du 21 novembre, les observateurs du Comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire ouest- africaine (CIP-UEMOA) ont donné, mardi 23 novembre, un point de presse, à l’hôtel Silmandé de Ouagadougou pour livrer la synthèse de leur observation.

Il ressort selon les conclusions des 10 observateurs du Comité interparlementaire de l’UEMOA répartis dans quatre régions du Burkina (Fada N’Gourma, Kaya, Bobo-Dioulasso et Ouagadougou) que le scrutin présidentiel tenu dans le pays des Hommes intègres le 21 novembre s’est passé dans une atmosphère apaisée et sereine. Les observations de Djibril Debourou et des membres de sa mission font apparaître que : “l’ouverture des bureaux de vote s’est effectuée à l’heure prévue par la loi électorale en vigueur, dans la quasi-totalité des centres visités.

Les observateurs ont reçu de la part des membres des bureaux de vote, un accueil courtois et une attitude coopérative. La présence complète des équipes chargées d’organiser le scrutin conformément aux textes en vigueur. Le matériel et les documents de vote n’ont manqué nulle part.

La présence discrète mais vigilante des éléments de sécurité n’a sûrement pas pu influer sur le scrutin. Dans la plupart des bureaux de vote, l’affluence d’électeurs est restée mesurée avec une pointe le matin et une autre le soir. Le scrutin se déroula normalement dans une ambiance paisible. La fin du scrutin marquée par les opérations de dépouillement, de comptage et de remplissage des procès verbaux n’ont connu aucun incident”. Les parlementaires de l’UEMOA ont tout de même déploré l’absence quasi générale des représentants des candidats dans de nombreux bureaux de vote.

Ils ont également dénoncé les imperfections de la carte d’électeur notamment le manque de photo qui pouvait permettre d’identifier son détenteur sans pour autant fustiger l’absence en son sein de la filiation. Djibril Debourou, le chef de la délégation du CIP-UEMOA, pointera aussi un doigt sur le faible taux des inscrits, fondant sa remarque par le fait que sur les 15 millions d’habitants que compte le Burkina Faso, il n’y ait eu que seulement 3,5 millions d’inscrits sur la liste électorale.

“Un travail doit être fait à ce niveau”, fera t-il savoir. Le Comité interparlementaire de l’UEMOA, faut-il le rappeler, est une institution parlementaire dont la vocation est le contrôle politique des organes de l’Union. Pour renforcer la démocratie au sein des Etats membres, le CIP-UEMOA s’implique depuis quelques années dans l’observation des élections.sidwaya.bf

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