20 octobre, 2010

REFUS DU RASSEMBLEMENT POUR LA DEMOCRATIE ET LE SOCIALISME (RDS) DE PARTICIPER A LA PRESIDENTIELLE 2010 LES CONDITIONS D’UN SCRUTIN CREDIBLE N’ETANT P

Le Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS) a organisé une

François O. Ouédraogo

conférence de presse le 14 octobre dernier. Il y a été expliqué que le parti ne participera pas à l’élection présidentielle du 21 novembre 2010. La raison ? Sa requête du 9 septembre 2010, adressée à la CENI pour un audit du fichier électoral, «pour permettre l’établissement d’une liste électorale digne d’assurer des élections transparentes et crédibles», n’a pas été satisfaite. C’est ce qu’a expliqué le patron du parti, François Ouindélassida Ouédraogo qui donnera les précisions suivantes :

«La Ceni ne dispose pas d’un fichier électoral à un mois du scrutin».
«Sur une population de 15 millions de personnes, il y a moins de 50% des électeurs qui sont inscrits. Et parmi ceux qui se sont inscrits, seulement 500 000 disposent de pièces pour voter. Est-ce que, raisonnablement, 500 000 personnes peuvent élire un président pour 15 millions d’habitants? C’est pour cela que nous disons que les conditions ne sont pas remplies».

Le RSD estime donc que ce scrutin est sans enjeu, «verrouillé par le pouvoir en place qui a tout mis en œuvre pour la réélection de son candidat.»

Ce parti qui a comme président d’honneur un député en la personne du Dima de Boussouma, sera limpide comme de l’eau de roche dans sa conclusion : « Le vainqueur de cette élection sera légal mais illégitime car élu par une poignée de citoyens.»

On le voit, le camp des non-partants gagne de l’ampleur.

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