21 octobre, 2010

PRESIDENTIELLE 2010 La presse internationale s’accorde avec le CSC

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) continue sa chevauchée pour une campagne électorale apaisée. Après la presse locale, c’est à celle internationale que Béatrice Damiba et ses collaborateurs se sont adressés, le mercredi 20 octobre 2010. En effet, dans ses propres locaux, l’institution a lancé aux correspondants des médias internationaux au Burkina, un appel à la retenue et à la responsabilité dans le traitement de l’information électorale.

Pas d’offense, pas de diffamation ni de partialité. Rien que respect, éthique, déontologie, professionnalisme, pluralisme et équilibre dans le traitement de l’information. Ce sont les mots clés qui forment l’armature de la recommandation n°2010-0002/CSC que le CSC a faite à l’endroit des correspondants des médias audio-visuels internationaux émettant au Burkina. Et ce sont des recommandations que la présidente de l’institution, Béatrice Damiba, a tenu à communiquer de vive voix à ces relais internationaux. Elle reconnaît que ces correspondants n’ont pas le monopole des orientations générales des médias pour lesquels ils travaillent. Mais la présidente considère qu’à travers eux, son instituion s’adresse aux maisons mères. "Il ne s’agit pas de museler", a tenu à préciser Béatrice Damiba.

Pas de musellement mais tenir compte des valeurs culturelles

"La liberté de la presse est une réalité au Burkina, a-t-elle continué. Mais il faut tenir compte du contexte socioculturel de notre pays. Il y a un certain nombre de valeurs dont il faut tenir compte". Voilà pourquoi elle a appelé à la retenue, au respect, en somme, à leur sens de responsabilité dans la couverture médiatique de cette campagne qui s’annonce. Les correspondants ont dit avoir entendu et qu’ils s’efforceront autant que faire se peut de ne pas transgresser ces dispositions. Ce qu’a approuvé Béatrice Damiba : "A l’impossible, nul n’est tenu". La question des brouillages et autres interférences sur les fréquences qui rendent difficile l’accès aux stations audiovisuelles au Burkina est revenue sur le tapis. La présidente du CSC a répondu que son institution y pensait et que des ébauches de solution sont déjà au four. Dans la bonne humeur, le CSC a aussi rappelé aux uns et autres leurs devoirs financiers vis-à-vis de l’Etat burkinabè. La suspension de la fréquence de la chaîne panafricaine, Africa n°1, il y a de cela 9 mois, a, en dernière position, fait l’objet de discussions. Il est ressorti que des tractations se mènent pour que cette suspension soit levée dans un proche avenir.

Abdou ZOURE

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