Le Real Madrid n'est pas l'équipe de France et Malaga n'est pas le Luxembourg. Karim Benzema a pu le vérifier. Depuis le banc de touche, d'où il a regardé ses partenaires (mais aussi concurrents) portugais et argentin flamber, puis sur le rectangle vert, l'attaquant numéro un des Bleus semble bien perturbé lorsqu'il porte le (trop lourd ?) maillot du Real sur ses épaules. Aussi talentueux qu'il soit, un buteur a besoin de confiance et l'ancien Lyonnais en manque cruellement.
Au Real, Karim Benzema est en plein doute. Il y a des signes qui ne trompent pas.
Durant la vingtaine de minutes passées sur le terrain, cela s'est rapidement vérifié. Et plutôt deux fois qu'une. Sur un ballon parfaitement remisé par CR7, Benzema, bien placé dans la surface de réparation, préférait contrôler plutôt que de reprendre de volée. Un premier signe qui ne trompe pas. La confirmation du doute qui habite le numéro 9 madrilène est venue quelques minutes plus tard, lorsqu'il se déchirait sur une offrande en retrait d'Özil. Deux occasions ratées de marquer et de prouver à son entraîneur qu'il peut être mieux qu'une simple roue de secours au duo Ronaldo-Higuain. Pas impossible quand on connaît le potentiel du Français mais certainement loin d'être gagné. - T.S.
Cristiano Ronaldo et Gonzalo Higuain, eux, sont en pleine bourre. Ils ont inscrit chacun un doublé (dont un but sur penalty pour le Portugais) et prouvé qu'il n'existe pas meilleure formule pour Mourinho actuellement. Karim Benzema a du travail, beaucoup de travail.
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