31 janvier, 2014

Sotchi 2014: Pour Barack Obama, les Jeux olympiques seront «sûrs»

JO D'HIVER - Le président américain juge satisfaisant le dispostif de sécurité russe…

Le président des Etats-Unis Barack Obama a affirmé que les jeux Olympiques de Sotchi (Russie) seraient «sûrs» mais a encouragé ses compatriotes faisant le voyage à être vigilants car il existe toujours des «risques» selon lui.
«Je pense que Sotchi est sûr et qu'il y a toujours des risques lors de ce genre de rassemblements internationaux», a déclaré le dirigeant américain dans un entretien diffusé vendredi par CNN.
Alors que les Jeux auront lieu du 7 au 23 février, la Maison Blanche s'est récemment alarmée d'une hausse «inquiétante» du risque d'attentats, tandis que des responsables américains ont critiqué Moscou, qui renâclerait à partager ses renseignements.
«Les autorités russes saisissent les enjeux»
Les Etats-Unis sont même allés jusqu'à conseiller à leurs athlètes d'éviter de porter des vêtements aux couleurs nationales hors des enceintes de compétition à Sotchi pour ne pas attirer l'attention, et ont mis en garde leurs ressortissants se rendant aux JO, invoquant des «menaces terroristes».
«Les autorités russes saisissent les enjeux. Elles comprennent qu'il y a des menaces potentielles et nous nous coordonnons avec elles», a assuré M. Obama.
«Nous avons examiné leurs dispositifs. Je pense que nous avons une bonne idée des mesures de sécurité qu'elles mettent en place pour protéger non seulement les athlètes, mais aussi les visiteurs», a encore dit le président.
Ce dernier a toutefois prévenu que des risques persisteraient quoi qu'il arrive. «Nous l'avons vu ici aux Etats-Unis, au marathon de Boston» visé l'année dernière par des attentats à la bombe qui ont fait trois morts et des centaines de blessés, a-t-il rappelé.
«Il y a certains risques en cas de «loups solitaires» ou de petites cellules (terroristes) qui voudraient provoquer des dégâts», a-t-il remarqué, alors que les auteurs présumés des attentats de Boston, les frères Tsarnaev, étaient des résidents légaux aux Etats-Unis où ils se seraient «auto-radicalisés».
Des menaces islamistes
Dans une vidéo récente, des islamistes du Caucase russe ont menacé de perpétrer des attentats pendant les JO de Sotchi, réalimentant les craintes après des attaques suicide en décembre à Volgograd, dans le sud de la Russie, d'autant plus que Sotchi n'est située qu'à quelques heures de route du Caucase.
Mercredi, le Pentagone avait réitéré son offre d'assistance à la Russie pour l'aider à assurer la sécurité des Jeux, mais Moscou n'a pas montré d'intérêt à cette proposition, selon l'armée américaine.
Et dimanche dernier, l'ambassadeur de Russie à Washington avait assuré que Moscou partageait bien des renseignements avec les Etats-Unis.
«La coopération est très bonne (...) Nous pouvons compter sur énormément de collaboration d'autres pays, y compris des Etats-Unis, et j'en suis plutôt satisfait», a déclaré sur CNN Sergueï Kislyak.
Les liens entre Washington et Moscou, qui avaient connu une détente au début du premier mandat de M. Obama, sont marqués par de fortes tensions, en particulier sur des questions géopolitiques, de défense et de droits de l'homme.
avec AFP

Mourinho « aime le profil de Zouma »


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José Mourinho, le coach de Chelsea, est revenu ce vendredi sur la signature du défenseur central stéphanois Kurt Zouma pour cinq ans et demi. Avant de rejoindre Londres, le joueur âgé de 19 ans est prêté à l’ASSE jusqu’à la fin de la saison. « Si on ne le recrutait pas maintenant, on n’aurait peut-être pas pu le recruter cet été car d’autres clubs auraient été aussi très intéressés, a confié le manager portugais. On aimait son profil. On pense qu’il peut très bien s’adapter à la Premier League. C’est un jeune joueur. Nous aurons besoin d’un joueur à son poste dans le futur. » 

Valls annonce 9000 expulsions de moins en 2013, l'UMP dénonce le «laxisme»

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le 29 janvier.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le 29 janvier. | AFP/Lionel Bonaventure


Moins d'expulsions et plus de régularisations. C'est le bilan en termes d'immigration du ministère de l'Intérieur en 2013. Selon le bilan dévoilé vendredi par Manuel Valls, environ 27 000 sans-papiers ont été éloignés l'année dernière, 9 000 de moins qu'en 2012 en raison d'une chute des aides au retour, et 46 000 ont été régularisés, une hausse «conjoncturelle» de 10 000.
Le ministre de l'Intérieur, qui présentait pour la première fois un bilan chiffré de sa politique migratoire lors d'une conférence de presse à l' Beauvau, a accusé ses prédécesseurs d'avoir affiché «une fermeté de papier» face à l'immigration irrégulière avec une «hausse factice de 50%» des éloignements. «Trop de contre-vérités ont été dites (...) La politique du chiffre et ses effets factices ne se sont pas limités aux seuls chiffres de la sécurité», a déclaré le ministre de l'Intérieur, affirmant que «le bilan du précédent gouvernement est simplement très mauvais».

L'opposition a rapidement réagi à ces déclarations. «Au lieu d'accuser ses prédécesseurs, il devrait assumer cet échec qui conduit à une baisse des expulsions et à une explosion des régularisations. Le de la République avait pourtant promis de la fermeté sur l'immigration irrégulière. Une nouvelle fois nous voyons le résultat. Une nouvelle fois c'est une promesse non-tenue après l'emploi, la croissance, le déficit et la délinquance», écrit dans un communiqué la secrétaire générale de l'UMP, Michèle Tabarot.

Eric Ciotti (UMP) : «Le gouvernement organise un appel d'air»

De son côté, Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et secrétaire national de l'UMP à la sécurité, a brocardé le «laxisme qui guide (la) politique migratoire» de Manuel Valls. «Contrairement à ce qu'il veut nous faire croire, le gouvernement socialiste a ouvert depuis dix-huit mois les portes à l'immigration à l'inverse de ce que font nos voisins européens, et en rupture avec la politique du gouvernement Fillon sous l'autorité de Nicolas Sarkozy».

«Comment croire à la détermination de Manuel Valls dans la lutte contre l'immigration irrégulière alors que dans le même temps, il régularise par circulaire des dizaines de milliers d'étrangers clandestins. Le gouvernement socialiste organise en réalité un véritable appel d'air à l'immigration clandestine», a estimé ce proche de François Fillon.

Le président du conseil général des Alpes-Maritimes «dénonce avec force la volonté assumée de Manuel Valls de vouloir doubler leur nombre pour atteindre le chiffre de 100 000 naturalisations par an (contre 46 000 en 2012) et ce, afin d'élargir l'électorat de la gauche comme le préconisait un rapport de Terra nova à l'aube de l'élection présidentielle.»

A moins de deux mois des élections municipales, Manuel Valls, ex-député-maire d'Evry (Essonne), qui a toujours dit vouloir rompre avec «la politique du chiffre», renoue avec un style de communication qu'il avait évité jusqu'alors. Ses prédécesseurs présentaient annuellement, lors de grandes conférences de presse, leurs «résultats» en matière migratoire et se fixaient des «objectifs» pour les années suivantes. Valls, lui, n'avait jusqu'à présent livré que des éléments parcellaires sur son bilan, alternant au fil du temps des signaux de «fermeté» et des messages «d'humanisme».

Etranglée par son foulard coincé dans un escalator

© ap.
Une femme a perdu la vie dans une station de métro de Montréal après que son foulard s'est retrouvé coincé dans un escalator.

Le drame s'est produit ce jeudi à la station de métro Fabre à Montréal. La victime, une femme de 48 ans, descendait vers le quai lorsque son foulard s'est coincé dans le mécanisme de l'escalator.

"Son foulard serait resté pris dans le mécanisme de l'escalier roulant et en tentant de le dégager, ses cheveux ont eux aussi été entraînés", explique Jean-Pierre Brabant, porte-parole de la police de Montréal.

Selon le Journal de Montréal, la victime de confession musulmane aurait été étranglée par son hijab, une information confirmée par plusieurs témoins ayant assisté au drame mais que la police montréalaise refuse de commenter.

Un témoin a prévenu les secours qui sont arrivés rapidement sur les lieux mais il était trop tard pour la victime qui était en arrêt cardiaque. Son décès a été constaté sur place. "Nous avons tenté d'effectuer des manoeuvres de réanimation sur place, mais nous n'avons pas pu la sauver", indique Bob Lamle, chef de division à Urgences-santé." J'ai vu toutes sortes d'accidents dans le métro, mais jamais quelque chose comme ça".

Facebook lance "Paper", son magazine graphique pour iOS

Application : Concurrent de Flipboard, cette application pour iPhone et iPad est pour le moment seulement destinée au marché américain.
La rumeur tourne depuis plusieurs mois, elle se confirma aujourd'hui. Facebook annonce le lancement le 3 février prochain d'une nouvelle application iOS baptisée Paper. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un journal multimédia personnalisé, à la manière de Flipboard, basé sur le fil de news de l'utilisateur
Tel son concurrent, l'interface, très graphique, permet de se constituer un magazine personnel issu de son journal Facebook mais aussi de  contenus tirés de plusieurs sources. Y sont évidemment associées les fonctions traditionnelles du réseau social comme 'J'aime' ou 'Partager' mais à travers une gestuelle dédiée. Bref, du Facebook mais en plus joli...
Attention néanmoins, Paper n'est pas un agrégateur automatique de flux RSS comme feu Google Reader. Le fonctionnement du réseau social est préservé : l'utilisateur publie des contenus et visualise ceux de ses "amis" ou ceux qui ont été "likés".
Les contenus multimédias sont évidemment mis en avant. Ainsi, une image ou une vidéo s'affichera en plein écran. Pour le moment 'Paper' est réservé au marché américain.
L'application est le premier produit de Facebook Creative Labs, dont l'objectif est de développer "de nouvelles applications s'appuyant sur les diverses façons dont les gens vont se connecter et partager".

Cameron félicite Hollande pour son pacte de responsabilité


François Hollande et David Cameron arrivent sur la base militaire de Brize-Norton, près d'Oxford en Grande-Bretagne, à l'occasion du sommet franco-britannique, le 31 janvier.

François Hollande et David Cameron arrivent sur la base militaire de Brize-Norton, près d'Oxford en Grande-Bretagne, à l'occasion du sommet franco-britannique, le 31 janvier. | AFP / Etienne Laurent

C'est «la bonne voie». Le pacte de responsabilité de a été très bien accueilli par David Cameron. Le Premier ministre britannique a profité de la visite, ce vendredi, du français pour saluer les dernières mesures annoncées par l'Elysées pour «réduire les taxes pour les entreprises» ou mettre fin «aux réglementations non nécessaires».
  Le dirigeant conservateur a estimé que ces réformes, «également bonnes pour la Grande-Bretagne», permettraient d'«augmenter les investissements et de créer des emplois», lors du sommet franco-britannique sur la base aérienne de Brize Norton.

Annoncé par François Hollande le 31 décembre, le pacte de responsabilité prévoit la suppression des cotisations familiales patronales, soit environ 30 milliards d'euros d'ici 2017, en contrepartie d'un effort des entreprises pour l' qui n'a toutefois pas été chiffré. Ce pacte, un virage assumé du président français vers une politique de l'offre, est critiqué par les syndicats français très réticents à signer un chèque en blanc aux entreprises. Mais il avait tout pour séduire David Cameron dont le gouvernement, au pouvoir depuis 2010, a fortement réduit les impôts sur les sociétés et mené un combat contre une réglementation trop lourde accusée de pénaliser les entreprises.

La rencontre entre les deux hommes ne s'est pas résumée à cette attribution de «bons points». Connus, leurs désaccords sur l'Europe sont réapparus, notamment lorsque David Cameron a réitéré sa ferme intention d'organiser un referendum sur la sortie de l'Union européenne. En revanche dans le domaine de la défense, les atomes sont plus crochus avec l'annonce d'un soutien logistique aérien pour les militaires français au Mali et en Centrafrique, un accord sur des achats des missiles ou le lancement d'une étude commune pour la fabrication d'un futur drone de combat.

Réviser les traités de l'UE ? «Pas la priorité» selon Hollande.
Les deux dirigeants ont affiché leurs divergences de vues sur les traités européens. Alors que David Cameron souhaite une révision, François Hollande a déclaré que ce n'était «pas la priorité». La France «souhaite que la zone euro puisse être davantage coordonnée, intégrée et s'il y a des modifications de textes, elles ne nous paraissent pas aujourd'hui dans l'ordre de l'urgence», a justifié le président français.

Référendum britannique sur l'UE confirmé. David Cameron a également rappelé son intention, annoncée il y a un an, d'organiser d'ici à 2017 un référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne, en cas de réélection en 2015. «(Notre) position reste complètement la même: nous voulons ces changements, nous voulons cette renégociation. Cette renégociation impliquera des changements dans le traité». «Ce qu'il faut vraiment que les gens sachent ici au Royaume-Uni, c'est que le référendum (sur l'appartenance à l'UE) qui aura lieu si je suis toujours Premier ministre se tiendra d'ici la fin 2017. Il n'y a aucun doute là-dessus», a-t-il insisté. «La France souhaite que le Royaume-Uni reste dans l'UE, elle souhaite une Europe plus efficace pour atteindre les objectifs essentiels, la croissance, l'énergie, l'emploi», a répondu François Hollande, mais «on ne peut pas faire peser sur l'Europe le choix britannique», campant sur sa position déjà exprimée il y a un an.

Soutien britannique au Mali et en Centrafrique.
  David Cameron, a annoncé le renforcement de l'aide à la France au Mali et en Centrafrique sous la forme d'un soutien logistique aérien. «Nous avons discuté du soutien vital que les Français apportent aux pays de l'Union africaine au Mali et en Centrafrique», a-t-il déclaré. «Je veux rendre hommage au leadership courageux et déterminé de François sur ces questions», a-t-il dit, ajoutant «soutenir totalement ces efforts». «Nous avons été l'un des premiers pays à proposer notre aide et aujourd'hui j'offre de nouveaux vols logistiques et un soutien en matière de réapprovisionnement en carburant des avions dans les airs», a-t-il annoncé. «Nous pensons tous les deux que la communauté internationale devrait faire plus pour soutenir les pays africains afin d'éviter des conflits incontrôlables», a-t-il fait valoir.

Accords de défense sur des missiles et un drone de combat. Les deux pays ont également confirmé un accord sur l'achat de missiles anti-navire léger (ANL) développé par le missilier européen MBDA, une coentreprise du britannique BAE Systems, de l'européen Airbus Group et de l'italien Finmeccanica. Montant de la commande : 500 millions de livres, soit un peu plus de 600 millions d'euros, selon des sources proches du dossier.

Enfin, la France et le Royaume-Uni vont dépenser ensemble 120 millions de livres (145 millions d'euros) pour faire une étude commune sur un futur drone de combat. L'étude d'une durée de deux ans est confiée au groupe français Dassault Aviation et au britannique BAE Systems, qui travailleront avec les motoristes Snecma (Safran), Rolls-Royce et avec les groupes d'électronique Thales et Selex. Cette décision s'inscrit dans la dynamique des accords de Lancaster House de 2010 et fait suite à des études communes déjà réalisées par les Français et les Britanniques sur ce sujet. La fabrication des drones est actuellement largement dominée par les industriels américains et israéliens. «Ce qui est annoncé aujourd'hui, c'est cette volonté politique, technique et industrielle de se préparer ensemble dans les avions de combat non pilotés (UCAS) pour savoir ce qui se passera dans 10, 15 ou 20 ans», a salué le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier.