30 mai, 2013

S-300 pour l'Iran: la Russie souhaite un accord à l'amiable

S-300 pour l'Iran: la Russie souhaite un accord à l'amiable

La Russie a peu de chances de gagner le procès sur le non-respect du contrat portant sur la vente de missiles sol-air S-300 à l'Iran, elle aspire à un accord à l'amiable, a annoncé jeudi à Amman le président du holding russe de hautes technologies Rostec Sergueï Tchemezov.
"Un procès est en cours auprès d'un tribunal arbitral suisse. Malheureusement, nous avons peu de chances de le gagner. A présent, nous cherchons à régler l'affaire à l'amiable avec l'Iran, mais en vain", a indiqué M.Tchemezov lors d'une cérémonie d'inauguration de l'usine d'assemblage de lance-roquettes RPG-32 en Jordanie.
La Russie a signé un contrat d'environ 800 millions de dollars sur la livraison de cinq unités complètes de missiles sol-air S-300 à l'Iran en 2007. En septembre 2010, Moscou a suspendu l'exécution du contrat avant de rompre le contrat en octobre de la même année en application de la résolution 1929 du Conseil de sécurité de l'ONU interdisant la livraison d'armes conventionnelles à Téhéran. Le ministère iranien de la Défense a porté plainte auprès de la Cour internationale d'arbitrage de Genève contre l'exportateur d'armes russe Rosoboronexport. La République islamique cherche à obtenir 4 milliards USD de réparations.
Après l'annulation du contrat, les Etats-Unis, qui critiquaient la Russie pour ses livraisons d'armes à l'Iran, ont changé de rhétorique. "A présent, les Américains disent que la Russie doit assumer la responsabilité de sa décision de rompre le contrat, la résolution 1929 du Conseil de sécurité de l'ONU ne concernant pas les missiles S-300 qui sont une arme défensive", a ajouté M.Tchemezov.

ran: Washington lève des sanctions pour enrayer la censure en facilitant l’accès à internet


Les Etats-Unis ont allégé jeudi leurs sanctions contre l’Iran en autorisant l’exportation vers le pays d‘équipements téléphoniques et de logiciels facilitant l’accès à internet, afin de contrer la censure dans le pays à deux semaines de la présidentielle du 14 juin.
Agissant de concert avec le département d’Etat, le Trésor américain a annoncé qu’une série d’appareils de faible technologie et dépourvus de visées militaires pourraient désormais être vendus à des particuliers iraniens, en dépit des sanctions contre le régime de Téhéran liées à son programme nucléaire.
“Nous utiliserons tous les moyens à notre disposition (...) pour aider le peuple iranien à exercer ses droits fondamentaux”, a commenté le sous-secrétaire au Trésor chargé de la lutte contre le terrorisme, David Cohen, cité dans un communiqué.
Les entreprises américaines pourront désormais exporter vers l’Iran des téléphones portables, dont des smartphones, des cartes SIM, des téléphones satellitaires, des modems d’accès à internet ou des logiciels antivirus, selon la liste publiée par le bureau chargé des sanctions internationales au Trésor (OFAC).
L’exportation de logiciels de services de messageries instantanées (MSN...) et de discussions sur internet (chat…) est également autorisée, selon cette liste.
C’est la troisième mesure de ce type prise par l’administration américaine concernant l’Iran. En 2010, elle avait autorisé l’exportation de logiciels gratuits utilisés pour les courriels, du blogging, du chat et de l’accès à des réseaux sociaux avant d‘émettre, en 2012, une “licence” pour des logiciels d’applications dans ces mêmes secteurs.
“Aujourd’hui, nous prenons véritablement une mesure significative en autorisant ces exportations”, a estimé un haut responsable de l’administration américaine sous couvert de l’anonymat.
Communiquer avec le monde extérieur
Cette annonce intervient alors qu’approche l‘élection présidentielle iranienne, prévue le 14 juin, et dont deux des principaux candidats ont été exclus.
Après le dernier scrutin présidentiel de juin 2009 qui avait vu la réélection de l’ultra-conservateur Mahmoud Ahmadinejad, des manifestations massives —la “révolution verte”— avaient essaimé dans le pays, portées notamment par l’utilisation à grande échelle par les manifestants des réseaux sociaux Facebook et Twitter et relayées sur le site de vidéo YouTube.
Interrogé sur la concomitance entre l’annonce américaine et l‘élection en Iran, le haut responsable de l’administration a simplement souligné que “le calendrier de cette mesure était dicté par la répression continue en Iran”.
Cet allègement de sanctions va “permettre à des citoyens américains de fournir au peuple iranien des équipements de communication plus sûrs et plus sophistiqués afin de communiquer entre eux et avec le monde extérieur”, assure le Trésor dans son communiqué.
L’organisation Reporters sans frontières (RSF) a salué une décision “intelligente” tout en formulant une mise en garde.
“Il faudra rester vigilants et nous assurer que cela n’ouvre pas la porte aux entreprises américaines pour qu’elles vendent des logiciels de filtrage à l’Iran”, a déclaré à l’AFP Delphine Halgand, la directrice de RSF pour les Etats-Unis.
Le Trésor a par ailleurs annoncé jeudi qu’il ajoutait à sa liste noire un comité rattaché au ministère de la Justice iranien et chargé d’améliorer le “filtrage” des contenus sur Internet.
Les Etats-Unis, qui n’ont plus de relations diplomatiques avec l’Iran depuis la Révolution islamique de 1979, critiquent très régulièrement Téhéran sur les droits de l’homme et la liberté d’expression, et reprochent aux autorités de limiter les accès à l’internet et aux réseaux sociaux.
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FUITE EN AVANT. Syrie: L'opposition syrienne ne participera pas à Genève 2



Bachar al-Assad
Bachar al-Assad
ISTANBUL, Turquie – Ce qui devait arriver arriva. Le groupe d’opposition syrien soutenu par l’Occident vient d’annoncer qu’il ne participera pas aux pourparlers de paix parrainés par les Américains et les Russes. Raison: "Parce que le régime d’Assad est entrain de procèder à des massacres en Syrie". Une fuite en avant qui prouve bien que ces gens sont des clowns qui ne servent à rien et ne veulent pas la paix. Tant pis pour eux et, les Américains doivent tirer les conséquences d’une telle fuite en avant. 
L’annonce qui s’est faite ce jeudi, alors que la soi-disant opposition n’arrive même pas à s’entendre lors de ses propres négociations à Istanbul n’étonnera que les naïfs. Elle n’existe pas. Elle veut des armes mais est incapable de parler de paix. Est-ce avec des gens incapables de s’entendre déjà entre eux qui peuvent diriger la Syrie sereinement ? Et puis Laurent Fabius va venir gueuler, au temps pour moi, dégueuler avec la morgue habituelle. Les "qui" ne veulent pas la paix ? Le monde entier le sait désormais…
Un porte-parole de la Coalition nationale syrienne, Khalid Saleh, a déclaré une «conférence internationale sur une solution politique à la situation en Syrie n’a pas de sens à la lumière des massacres qui se déroulent." Comment fait-on alors pour faire la paix ? Ces gens ont une logique que la logique elle même semble ignorer. Vous futyez, point. Le reste n’est que verbiage vaseux. La vraie question est de savoir si Bachar al-assad part, ce que ces clowns vont faire du pouvoir….
Pendant que les clowns se crêpent le chignon, Bachar al-Assad avance. Comme on le savait, l’armée arabe syrienne a reçu une première livraison de missiles russes S-300, d’après l’entretien que le président Bachar al-Assad a donné à la chaîne Al-Manar:
"La Syrie a reçu une première cargaison de missiles anti-aériens russes S-300. Le reste de la cargaison arrivera prochainement".
Israël a annoncé qu’il les rendra inopérants. Mais, la question est de savoir si ses avions peuvent encore atteindre aussi facilement la Syrie. Il risque d’y avoir des surprises. D’ailleurs, les Russes ont livré ces missiles pour que les pompiers pyromanes se calment un peu. Ils ont raison…

Compétitivité : les États-Unis retrouvent la première marche du podium

Sur les 30 premiers du classement, il y a 10 pays de l'Union européenne. La France occupe la 28e place.

L'année dernière, les États-Unis étaient deuxièmes au classement de l'International Institute for Management Development.
L'année dernière, les États-Unis étaient deuxièmes au classement de l'International Institute for Management Development. © Carolyn Kaster / AP/SIPA
 
 
Les États-Unis ont retrouvé en 2013 leur place de numéro un dans les pays les plus compétitifs du monde, selon le rapport annuel de l'IMD (Institute for Management Development) de Lausanne. Trois raisons sont avancées par l'IMD pour expliquer cette première place : "un secteur financier en rebond, une abondance d'innovations technologiques et des sociétés performantes". En 2012, Hong-Kong occupait la première place, suivi des États-Unis, puis de la Suisse. Cette année, on retrouve les trois même, mais dans un ordre différent : les États-Unis sont en tête, suivis par la Suisse et Hong-Kong.
En Europe, les pays les plus compétitifs ont été la Suisse (2e), la Suède (4e) et l'Allemagne (9e). La France occupe la 28e place. Pour la Suisse, cette bonne performance s'explique par son industrie tournée vers l'exportation, des secteurs économiques diversifiés, un gros réseau de PME et une discipline fiscale. Comme l'année dernière, les autres pays de l'Europe souffrent des programmes d'austérité, qui retardent leur redressement, indique l'IMD. Sur les 30 premiers du classement, il y a 10 pays de l'UE. La France est juste devant l'Islande et le Chili, mais derrière la Thaïlande (27e). En 2012, la France était 29e et, en 1997, première année où le classement concerne à la fois les pays développés et émergents, elle était 22e.

La France déclassée

Les économies émergentes ont connu des fortunes diverses en 2013. La Chine (21e) et la Russie (42e) ont amélioré leur classement alors que l'Inde (40e), le Brésil (51e) et l'Afrique du Sud (53e) ont reculé. Les économies émergentes restent largement dépendantes du redressement économique mondial, qui semble retardé. En Amérique latine, le Mexique a enregistré une légère amélioration de sa compétitivité et accède au 32e rang. Ce pays doit continuer à mettre en oeuvre des réformes structurelles, indique l'IMD. Pour leur classement annuel, les économistes de l'IMS passent au crible plus de 300 critères, études et données statistiques.
Pour la première fois cette année, qui marque le 25e anniversaire de ce classement, l'IMD donne les principaux gagnants et perdants de la compétitivité depuis 1997, soit les pays qui ont gagné ou perdu 5 rangs ou plus. Les gagnants sont la Chine, l'Allemagne, Israël, la Corée du Sud, le Mexique, la Pologne, la Suède, la Suisse et Taïwan. Les perdants, soit ceux qui ont reculé de 5 rangs ou plus, sont l'Argentine, le Brésil, le Chili, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Islande, l'Irlande, l'Italie, le Japon, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, les Philippines, le Portugal, l'Afrique du Sud, l'Espagne, le Royaume-Uni et le Venezuela.

Syrie : que font des grenades suisses aux mains d'al-Qaida ?

Les djihadistes du Front al-Nosra, qui a prêté allégeance à al-Qaida, utiliseraient des grenades fabriquées en Suisse, puis revendues par les Émirats.

Des djihadistes du Front al-Nosra, au sud d'Alep, le 4 avril dernier.
Des djihadistes du Front al-Nosra, au sud d'Alep, le 4 avril dernier. © Guillaume Briquet / AFP
De notre correspondant à Genève,
La photo en gros plan d'une grenade Offensive OHG92 a été publiée mercredi dans le quotidien genevois Le Temps. Elle aurait été prise dans le nord de la Syrie par le photographe Guillaume Briquet. Ce dernier assure qu'il est extrêmement facile de se procurer ces "grenades à main fabriquées en Suisse". Elles seraient vendues autour de 70 dollars près de l'ancien souk d'Alep. Le journal ajoute que ce matériel de guerre est aux mains des djihadistes du Front al-Nosra, dont le chef, Abou Mohammed al-Joulani, a prêté allégeance à Ayman al-Zawahiri, le chef d'al-Qaida, en avril dernier. L'information tombe plutôt mal, au moment même où les Nations unies préparent une conférence internationale sur la Syrie, qui devrait se tenir autour du 15 juin prochain à Genève.

Les armes vendues d'abord à Abu Dhabi

L'utilisation en Syrie de grenades fabriquées par la société Ruag, un groupe d'armement appartenant à la Confédération, a été révélée, il y a quelques mois, par la SonntagsZeitung. Ces armes ont été vendues par la Suisse aux Émirats arabes unis (EAU) en 2004. Abu Dhabi étant l'un des plus gros clients de la Suisse. La neutralité de la Confédération ne l'empêche pas d'être un (petit) marchand d'armes, dont les exportations ont atteint 700 millions d'euros en 2011. Le problème, c'est que les Émirats n'ont pas respecté leur déclaration de non-réexportation d'armes. Une partie des 340 000 grenades Offensive OHG92 a ensuite été revendue à la Jordanie, sous prétexte d'aider ce pays... dans sa lutte contre le terrorisme. Ensuite, leur trace se perd dans les sables du désert. Les grenades seraient passées par la Turquie, avant d'entrer dans le nord de la Syrie tenue par les insurgés.

Les tromperies des Émirats

Ce n'est pas la première fois que les Émirats arabes unis achètent du matériel de guerre à Berne et le revendent ensuite à d'autres pays. Cela a été le cas pour des obusiers blindés M-109, cédés ensuite sans autorisation au Maroc. En clair, la Suisse ne maîtriserait guère ses ventes d'armes. Malgré les tromperies des EAU, Ruag, entreprise nationalisée, participait en février dernier à la foire militaire IDEX d'Abu Dhabi, révèle Le Temps. L'ordonnance sur le matériel de guerre précise que la Suisse ne doit pas accorder d'autorisation de contrat s'il existe un risque que les armes "soient transmises à un destinataire final non souhaité". Parions qu'un front islamique lié à al-Qaida est à ranger dans cette catégorie.

lepoint.fr

Iran:"Nous ne permettrons pas que l’Etat syrien tombe"!


A l'issue de la conférence des Amis de la Syrie à Téhéran, le vice-ministre iranien des affaires étrangères, Hussein Amir Abdellahiyan a déclaré lors d'une conférence point de presse qu'il n'est pas question de parmettre à ce que la Syrie tombe.
" Nous ne permettrons pas que l'Etat syrien tombe! le monde ne sera pas le témoin de la fin de l'Etat en Syrie car nous allons poursuivre notre soutien aux syriens" a-t-il martelé .
 Interrogé sur la position d'Ankara dans ce dossier, Amir Abdellahiyan a émis l'espoir de voir la Turquie adopter une position plus modérée dans ce dossier.
Le vice ministre iranien a fait état de la formation d'un groupe de contact composé des pays arabes, africains, asiatiques et du Moyen Orient en vue de déclencher le processus du dialogue entre le gouvernement syrien et l'opposition  aussi d'oeuvrer afin d'obtenir la fin des violences .
Pour sa part, le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salihi a affirmé que ce qui se déroule en Syrie aboutira à l'instabilité dans la région et le monde, précisant que le redoublement de la violence et le retard du règlement politique de la crise en Syrie ne versent dans l'intérêt d'aucun pays dans le monde.

Il a souligné que" la conférence de Téhéran  constitue un pas important sur la voie du règlement de la crise en Syrie" indiquant que" la précédente initiative iranienne concernant la crise en Syrie n'a pas été exécutée en raison des ingérences étrangères".
M. Salihi a ajouté que Téhéran en tant qu'une partie de la solution en Syrie, avait soutenu les tentatives de Moscou de régler la crise, précisant que les initiatives de l'Iran pour le règlement de la crise entrent dans le cadre du respect de la souveraineté nationale syrienne.

Enfin le ministre iranien de la défense  Ahmad Vahidi a déclaré que "l'armée syrienne n'a pas besoin d'armements iraniens, c'est une armée puissante .
" Le fait que l'union européenne décide de livrer des armes aux terroristes qui détruisent les infrastructures de tout un pays, qui tuent les innocents, est un acte répréhensible" a-t-il souligné .
Il a noté:" L'extension du terrorisme n'est acceptable pour personne, c'est le signe du déclin et il semble que certains pays européens veuillent entrainer avec eux tout une région dans l'abime. Le fait d'acheminer des armes aux rebelles pourrait à la limite changer l'attitude  et la politique d'autres états de la région ."
Le général Vahidi a ensuite appelé à une vigilance extrême pour que la crise syrienne finisse au plus vite.
Le ministre a également fait état du dévoilement prochain de missiles air-air , un sous-marin et un centre de contrôle aérospatial.

Un brouilleur de drones pour l’armée de l’air russe

L'armée de l'air russe a reçu un système de guerre électronique capable de déconnecter de manière ciblée les radars ennemis et les systèmes de contrôle de drones, sans pour autant brouiller ses propres communications, écrit mercredi le quotidien Izvestia.
Les essais du nouveau brouilleur, baptisé Poroubchtchik, se sont achevés début mai à l'Institut de recherche Gromov à Joukovski, dans la région de Moscou.
Avant le Poroubchtchik, les brouilleurs bloquaient tous les systèmes électroniques, ennemis et amis. Aujourd’hui il est possible de "débrancher" des cibles précises. Le nouveau brouilleur devrait être efficace contre le système américain de détection et de commandement aéroporté AWACS, les missiles sol-air de classe Patriot, et permettra de bloquer le contrôle des drones activement utilisés par les pays de l'Otan.
"Le nouveau système détecte des communications sans fil ou les rayons radar en régime passif sans rien émettre lui-même, il analyse la fréquence des canaux et émet un brouillage ciblé actif ou passif. Par ailleurs, le signal est bloqué dans une certaine direction sur une certaine fréquence sans affecter d'autres sources", a déclaré l'un des participants aux essais.
En l'absence d'avions modernes bénéficiant d’une longue autonomie, le brouilleur a été installé sur un ancien Il-22 construit en 1979. L'appareil a été intégralement remis en état à l'usine Miasnitsev et doté d'équipements spéciaux, dont des antennes latérales et des transmetteurs tractés qui se déroulent en vol sur plusieurs centaines de mètres.
Une source du ministère de la Défense a expliqué qu'en raison de l'ancienneté du Il-22 le commandement de l'armée de l'air insistait sur l'installation du brouilleur sur un autre appareil, mais aucun avion affichant les performances nécessaires - vitesse et autonomie de vol - n'était disponible.
A l'heure actuelle, l'avion équipé du nouveau brouilleur est en essais d'usine et sera mis en service d'ici la fin de l'année. L'armée de l'air devrait recevoir cinq avions de ce type.
"Même en dépit de la modernisation du Il-22 l'appareil sera retiré du service dans 10 ans, après quoi il faudra installer le brouilleur sur un autre moyen de transport",  remarque une source de l'armée de l'air.
Selon elle, des modifications significatives au niveau du fuselage et de l'électronique seront nécessaires pour installer le brouilleur sur l'appareil.
"Il faut incorporer des antennes, modifier le système d'alimentation, installer des canaux supplémentaires pour les câbles, les trappes de service, etc. Et le brouilleur doit être installé de sorte à ne pas interférer avec les équipements de l'appareil et ne pas faire écran avec les ailes et le corps de l'avion", explique la source.
Dmitri Kornev, rédacteur en chef du site Military Russia, a déclaré que le brouilleur Poroubchtchik était très demandé dans les guerres modernes.
"Les armes des plus grandes armées du monde disposent aujourd'hui de systèmes électroniques complexes, y compris les drones, par conséquent les systèmes de brouillage ciblé deviendront une arme très puissante", explique Dmitri Kornev.
Les travaux sur le nouveau brouilleur ont commencé en 2009 après la signature d'un contrat entre le ministère de la Défense et l'usine Miasnitsev. L'installation des équipements sur un Il-22 a commencé en 2010. Les premiers vols de l'appareil modifié se sont déroulés en 2012. Le système a coûté plus de 5 millions d'euros.

almanar.com.lb

Le président de la République du Mali par intérim, le Pr. Dioncounda TRAORE accueilli sans fard à son arrivée hier , à l’aéroport parisien de Le Bourget

Il a été accueilli sans honneur. Aucune autorité française n'était au rendez-vous. Une indifférence totale lui a été réservée par les autorités françaises. La cause? Mystère et boule de gomme...
Il a été accueilli sans honneur. Aucune autorité française n’était au rendez-vous. Une indifférence totale lui a été réservée par les autorités françaises. La cause? Mystère et boule de gomme…

Le président de la République par intérim, le Pr. Dioncounda TRAORE est arrivé hier à l’aéroport parisien de Le Bourget.

Il a été accueilli sans honneur. Aucune autorité française n’était au rendez-vous. Une indifférence totale lui a été réservée par les autorités françaises. La cause? Mystère et boule de gomme…

 

http://maliactu.net

Nicolas Sarkozy, la droite, et "les deux connards" Copé et Fillon

Par

L'Opinion.fr raconte comment Nicolas Sarkozy orchestre "dans l'ombre" son retour. Il estime que les deux ténors de l'UMP, Jean-François Copé et François Fillon, "font du mal à la droite".

Nicolas Sarkozy, la droite, et "les deux connards" Copé et Fillon
Selon Jean-Louis Borloo, Nicolas Sarkozy aurait déjà en tête la robe que portera Carla lors de la passation de pouvoir...en 2017.
afp.com/Franck Fife
Comme chacun sait, Nicolas Sarkozy pense à son retour. Ce secret de polichinelle occupe les esprits à droite, voire au delà. Cité par L'Opinion, le patron de l'UDI Jean-Louis Borloo, n'en doute pas. "Il a déjà en tête la passation de pouvoir sur le perron. Il sait déjà quelle sera la robe de Carla le jour du triomphe", rapporte le site internet du quotidien. "Trois semaines avant la présidentielle, Nicolas a compris qu'il allait perdre. Il a alors tout arrêté et préparé son retour. C'est pour cela qu'il était si serein le 6 mai. Le défi de revenir, que personne n'a jamais réussi, l'excitait déjà", analyse Jean-Louis Borloo.
L'ancien président multiplie les déjeuners et les rendez-vous rue de Miromesnil à Paris, devenu le centre névralgique de la droite. L'ancien président orchestre son retour, estimant "que ni Jean-François Copé ni François Fillon - 'les deux connards' comme il les a qualifiés récemment devant un député UMP - ne sont à la hauteur". 'Ils font du mal à la droite'", aurait-il encore affirmé.

Michel Sardou reçu à déjeuner

Olivier Biancarelli et Eric Schal, ses anciens conseillers de l'Elysée, "continuent à faire le lien" avec le Parlement. Des déjeuners sont organisés avec des parlementaires de droite qui ne connaissent pas l'ancien président: Nicolas Sarkozy n'oublie pas de soigner le showbiz: "Michel Sardou, qui ne l'avait pas épargné durant la présidentielle, est venu déjeuner avec sa femme, rue de Miromesnil", rapporte encore L'Opinion.

Le café protège la vue

Les chercheurs du centre de recherches médicales de l’Université de Tokyo au Japon ont mis en lumière que boire du café permet de diminuer efficacement les conséquences négatives liées aux longs travaux devant les ordinateurs.
Les chercheurs du centre de recherches médicales de l’Université de Tokyo au Japon ont mis en lumière que boire du café permet de diminuer efficacement les conséquences négatives liées aux longs travaux devant les ordinateurs. Le café favorise le larmoiement qui diminue sensiblement l’apparition du syndrome de la sécheresse de l’œil.
Une tension excessive de l’œil, liée avec des longues heures de travail face à un ordinateur, troublent rapidement le processus de fabrication des larmes. La muqueuse et la cornée ne baignent donc pas dans assez de liquide. Les médecins viennent de montrer que le café est capable de réparer avec facilité la situation.

Fin de la Conférence internationale sur la Syrie à Téhéran


IRIB-La Conférence internationale ayant pour thème « solution politique, stabilité régionale » a clôturé, mercredi après-midi, à Téhéran, ses travaux.
En marge de cette Conférence internationale, qui avait réuni des représentants ou émissaires spéciales d’une quarantaine de pays et organisations internationales, Ali Akbar Salehi, le chef de la diplomatie iranienne s’est entretenu avec son homologue irakien, Hoshyar Zebari, plaidant pour de nouvelles initiatives de la part de divers pays en vue de régler politiquement la crise syrienne. Salehi a remercié la présence de la délégation irakienne à la dite Conférence, qui était une opportunité afin d’encourager les pays de la région voire du monde à opter pour un règlement politique à la crise syrienne. Le ministre irakien des Affaires étrangères a rendu hommage à la RII pour l’organisation de cette Conférence, évoquant les points de vue de son pays au sujet de cette affaire.

S300 déjà en Syrie, que va faire Israël?


IRIB- Interviewé par le journaliste de la chaine libanaise, Al Manar, le président syrien a confirmé la livraision de la première batterie de S300 à l'armée syrienne .
" La Syrie fera l'acquisition d'autres cargaisions de missiles S300 dans les semaines à venir" Au cours de cet entretien, Assad aurait affirmé la suprématie de l'armée abae syrienne sur les front du combat et le fait que les soldats syriens sont en phase de l'emporter sur les terroristes". La livraison des missiles S300 à la Syrie a suscité un tollé dans le camp adverse. Les Etats Unis ont dénoncé cette décision tandis que le ministre israélien de la guerre est allié jusqu'à menacer la Russie : " Israël détruira les missiles S300 avant qu'ils n'arrivent sur le sol syrien", a prétendu Moshé Yaalon. " le contrat de vente des S300 à la Syrie n'a pas encore été honoré par les Russes mais si Moscou décide de l'appliquer , Israël saura comment s'y prendre" . La confirmation de la pérsence des S300 sur le sol syrien est donc un défi lancé à l'adresse d'Israël. comment Tel-Aviv compte -t-il le relever? ira-t-il jusqu'à bombarder à nouveau le sol syrien? le fait que les S300 sont déjà présente ne Syrie alors que Tel-Aviv confirmait le contraire n'est pas une preuve supplémnetaire des lacunes énormes dans l'appareil du rensiegnement sioniste pourtant bien actif en Syrie via des relais qataris, saoudiens ?

Des espions US et britannique capturés à Ibleb, leur mission?

IRIB- l'information a été déjà communiqué par l'IRIB et elle mérite qu'on y retarde encore :
trois espions ont été capturés dans la ville d'Idleb au nord de la Syrie , munies de plusieurs ordinateurs , d'armes à feu russes et des cartes militaires indiquant les positions de l'armée arabe syrienne. un des espions est de nationalité américaine, un certain Nicole Leen Mansfield, née 1980. l'espion britannqiue d'origine arabe, Ali Al Manasifi est né en 90 tandis que la troisi-me personne n'a pas ses papiers. ces trois personnes se dirigeaient à bord d'une voiture sur la route Idleb /Maharam quand elles ont été arrêtées par les soldats de l'armée nationale. leur mission consistait à collecter des renseignements sur les positions de l'armée syrienne en vue d'un assaut militaire.

La Syrie reçoit le premier lot de missiles russes S-300

La Syrie reçoit le premier lot de missiles russes S-300. (Archive)

La Syrie a reçu les premiers missiles sol-air russes S-300, a déclaré le président syrien Bachar el-Assad cité par le journal libanais Al-Akhbar.
"La Syrie a reçu le premier lot de missiles sol-air russes S-300", a indiqué le dirigeant syrien dans une interview à la chaîne libanaise Al-Manar qui devrait être diffusée jeudi soir.
Selon lui, les missiles restants seront fournis dans les jours à venir.
Le président Assad a également promis que Damas riposterait à "toute nouvelle attaque" de la part d'Israël.
Selon Moscou, les livraisons de missiles russes S-300 en Syrie constitue un "facteur stabilisateur" et empêche une ingérence militaire extérieure dans le conflit auquel ce pays est en proie. Or, les médias internationaux ont récemment rapporté qu'Israël tentait d'empêcher la vente de systèmes sol-air S-300 à la Syrie afin que cette arme ne se retrouve pas entre les mains du mouvement chiite libanais Hezbollah.






Pour sa part, le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon a déclaré que son pays "saurait quoi faire" si la Russie livrait des systèmes S-300 à la Syrie. Mercredi 29 mai, le journal israélien Haaretz citant le conseiller pour la Sécurité nationale israélienne Yaakov Amidror a rapporté que l'Etat hébreu envisageait d'empêcher les missiles S-300 de "devenir opérationnels" sur le sol syrien.

Armes chimiques en Syrie: Pour Damas, la France est une «menteuse»

Le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem a qualifié mercredi la France de «menteuse» à propos des accusations portées sur l’utilisation par Damas d’armes chimiques.
«Je peux dire avec certitude que la France est une menteuse et je peux dire aussi que ceux qui font de la propagande à ce sujet ne sont que des menteurs. L’arme chimique n’a été utilisée qu’une seule fois à Khan al-Assal», par les rebelles, a-t-il déclaré à la chaîne de télévision arabe al-Mayadeen. Le régime syrien a accusé l’opposition d’avoir eu recours à des armes chimiques le 19 mars à Khan al-Assal, près d’Alep (nord), et avait demandé une enquête de l’ONU.
Damas avertir l’État israélien
Il a confié que cette question lui avait été posée pour la première fois il y a six mois à Saint-Pétersbourg par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. «Je lui ai affirmé que si nous avions des armes chimiques, nous ne les utiliserions pas contre contre peuple et notre position est toujours la même», a-t-il dit.

Par ailleurs, Mouallem a indiqué que la Syrie «avait notifié tous les pays du monde que si Israël menait une nouvelle agression contre la Syrie, la riposte serait immédiate».
Interrogé sur le point de savoir pourquoi son pays n’avait pas riposté la première fois, il a répondu: «Nos forces armées ont repris l’initiative sur le terrain. Toute agression israélienne connaîtra une riposte de notre part. Elle sera proportionnelle à l’attaque et aux armes utilisées.» Israël a mené début mai deux raids aériens sur des cibles militaires près de la capitale syrienne, disant vouloir empêcher un transfert d’armes au Hezbollah, mouvement chiite libanais proche de Damas et ennemi juré d’Israël. (Avec Afp)

algerie1.com

La vraie bataille pour la Syrie, celle dont les médias ne vous parleront jamais


Syrie, un test pour la survie d’Israël
“L’opération d’encerclement et de conquête de Damas (qui a débuté en Novembre 2012) par les 30.000 rebelles appartenant à Jabhat al-Nusra et à Harakat Ahrar al-Sham Al Islami, a pris fin le 5 Février 2013, une catastrophe pour la soi-disant Armée de libération de la Syrie. Les pertes chez les rebelles sont estimées à 1/3 de leurs effectifs. Ces groupes affiliés à Al-Qaïda, sont hyper entraînés et armés par les Etats-Unis, la Turquie, la France, la Croatie, l’Arabie Saoudite, la Jordanie et le Qatar, étant composée de mercenaires étrangers, pour la plupart anciens officiers, sous-officiers et soldats sous contrat en tant que djihadistes ayant participé à la coalition anti-irakienne.
Depuis ce moment, l’initiative appartient à l’armée syrienne, loyale envers le Président Bachar al-Assad. En Mars 2013, une contre-attaque de l’armée syrienne est lancée pour désorganiser et disperser le reste du dispositif de combat des rebelles, le poussant à 50-60 km au nord-ouest Damas. Leur point de regroupement le plus important fut la ville d’Al Qusayr (province de Homs), située à 15 km de la frontière avec le Liban. Al Qusayr est devenu une véritable citadelle pour les rebelles, mise en place pour contrôler l’autoroute M5 reliant la Jordanie à la Turquie, et passant par Damas et approvisionnant les rebelles en armes introduites en Syrie et au Liban.
En fin Avril 2013, l’état-major de l’armée syrienne prépara une vaste opération aéro-terrestre de sécurisation des frontières, visant quatre voies d’approvisionnement des rebelles en recrues, armes et munitions à travers les frontières avec la Jordanie et le Liban. Le début opération (le 5 mai 2013) a été établi par les services syriens l’information, de sorte qu’il coïncide avec l’entrée en Syrie du transport trimestriel des armes fournies par les sponsors occidentaux aux rebelles.
Mais dans les nuits du 3/4 et 4/5 mai 2013, à 01h40, les forces aériennes israéliennes, sous la protection d’un avion de brouillage, lancent simultanément trois frappes aériennes, avec 12 avions, des F-15 et F-16, armés de missile air-sol de type AGM-65 Maverick, et de bombes guidées par faisceaux laser, sur 3 objectifs de l’armée syrienne dans le territoire de la Syrie. Le premier objectif état une colonne blindée en mouvement, appartenant au 501ème bataillon de chars, touchée par 10 bombes dans le district de Barzeh. Le bataillon faisait partie de la Division 4 de la Garde, sous le commandement du colonel Maher Assad, le frère du président Bachar al-Assad, force clé dans le dispositif d’Al Qusayr.
Le 2ème objectif était le 2ème bataillon mécanisé de la Division 4 de la Garde, concentré dans le quartier d’al-Saboura, au nord de Damas, et qui avait commencé son mouvement vers Al Qusayr. La 3ème cible était la 104ème brigade d’artillerie de la garde, avec un poste de commandement et des dépôts de munitions sur les hauteurs de Qasyoun, au nord-est de Damas. La 104ème Brigade devait fournir un appui-feu à l’offensive de l’Armée Syrienne sur Al Qusayr. Après les attaques aériennes israéliennes plus de 300 soldats syriens ont été tués ou blessés.
Cependant, l’offensive militaire syrien a été réalisée conformément au calendrier, c’est-à-dire, en plus de Al Qusayr, attaquer et conquérir la ville tenue de Deraa tenue par les rebelles, située à 10 km de la frontière sud avec la Jordanie et 30 km de celle l’d’Israël, plusieurs autres villes tenues par rebelles dans la province de Hama et la ville Al Mayadin, située dans l’ouest de la Syrie.
Les responsables israéliens ont dit qu’ils avaient eu recours à cette opération pour empêcher le transfert d’armes chimiques en Syrie à l’organisation Hezbollah au Liban et que, dans le même temps, ils ont réussi à détruire leurs vecteurs, c’est-à-dire les missiles Fateh-110. Bien sûr, personne n’y a cru. Fondamentalement, les israéliens ont sciemment décidé d’interférer dans la guerre civile en Syrie essayant de contrecarrer l’offensive imminente de l’armée gouvernementale. Prolongeant ainsi la souffrance du peuple syrien.
Le ministre russe des Affaires étrangères répliqua immédiatement, annonçant que Moscou allait reprendre les livraisons d’armes des contrats signés en 2007 avec la Syrie, sans plus de précisions. Les livraisons ne peuvent pas être influencées par des facteurs extérieurs, étant basées sur un accord bilatéral signé précédemment entre Moscou et Damas, même si la Syrie a, depuis, été soumise à un embargo sur les livraisons d’armes. Et si quelqu’un y trouvait à redire, la Russie, l’un des cinq membres permanents de l’ONU, peut utiliser son veto. En plus de cela, le président russe Vladimir Poutine a mentionné que des système antiaériens S-300 , ainsi que d’autres armes Moderne, seront immédiatement transférés vers la Syrie.
Cinq navires de la Flotte du Pacifique (le destroyer anti-sous-marin Amiral Panteleyev, les navires de transport et de débarquement de troupes Peresvet et amiral Nevelskoi, un pétrolier et un navire de soutien) ont traversé le canal de Suez, entrant la Méditerranée pour accoster à la base de Tartous, rejoignant 7 autres navires de la flotte de la Baltique et de la flotte de la Mer Noire déjà patrouillant au large des côtes syriennes. Sur place, au sein de l’Armée Syrienne, il a apparition de deux bataillons de défense côtière équipés de 36 systèmes de lanceurs de missiles de croisière (anti-navire) P-800 Yakhont résistant au brouillage et d’une portée de 460 km à Mach 2.
Dans le contrat signé en 2007 entre la Russie et la Syrie figurent 4 batteries de missiles S-300 x 144 missiles. Chaque batterie 300PMU2 peut intercepter 12 cibles aériennes sur une trajectoire balistique haute ou basse, et peut lancer 6 missiles en une seule salve, chaque missile est guidé par son propre objectif. Les missiles ont une portée maximale 195 km pour des cibles tels que des F-16, F-15, F-18 et 40-70 km au cas où les cibles seraient des missiles de croisière volant à basse altitude ou qui intègrent la technologie ‘stealth’ (incorporée dans les avions F-22, F-35 et B-2). Le système S-300 n’est pas affecté par les contre-mesures radio-électroniques de brouillage et est protégé par le système défense AA à faible rayon d’action, le SA-22 Pantsir S1, dont l’Armée syrienne est déjà doté.
Le transport ferroviaire des systèmes S-300, de l’usine de Nizhny Novgorod (près de Moscou) à Novorossiisk (sur la Mer Noire), l’embarquement à bord des navires et le transport jusqu’à Tartus prend entre3 et 4 jours. Pourquoi avoir affecté les navires de transport et de débarquement de troupes Amiral Nevelskoi et Peresvet au groupe de Navires russes au large de la côte syrienne? Pour la formation du personnel syrien pour le familiariser avec la technologie des missiles russes et leur utilisation, et peut-être, positionner les instructeurs russes , même dans des conditions de campagne ne dépassant pas un mois.
Le problème israélien est la configuration désavantageuse du terrain, à savoir que sur les hauteurs du sud de la Syrie les radars des batteries S-300 couvrent l’ensemble du territoire d’Israël. Immédiatement après le décollage, l’information de la formation d’une escadrille de plus de 4 avions de combat est déjà connue, la frappe préventive est possible avant l’’entrée dans l’espace aérien syrien.
Les missiles S-300 ne représentent aucune menace pour les rebelles syriens, pour la simple raison qu’ils n’ont pas d’aviation. Mais l’aviation israélienne et éventuellement celle de l’OTAN, non seulement n’atteindraient pas leurs objectifs sur le territoire syrien mais aurait également de lourdes pertes dues aux systèmes S-300.
Le conflit militaire en Libye a servi, pour les français, comme une sorte de vitrine pour l’exportation d’avions Rafale, qui jusque-là n’avaient pas été utilisés dans des campagnes militaires. Comme le marketing est aujourd’hui en vogue, pourquoi les russes n’en profiteraient pas pour livrer aux syriens 2 batteries de S-300 PMU2 et 2 batteries de dernière minute de S-400 Triumf ?
Parmi les éléments demandés par la Syrie dans le contrat de 2007 avec la Russie figure également un nombre indéterminé de systèmes de missiles Iskander M. A ce propos, le missile russe 9K720 Iskander M est connu pour être quasi balistique, avec une marge de précision de 5 m pour une portée de 500 km se déplaçant à une altitude de 50 km, et donc hors de portée des missiles antibalistiques SM-3 américains.
Pour pouvoir manœuvrer en hauteur et en direction, elle vole de 2,66 km / s (Mach 6-7), échappant ainsi aux missiles antibalistiques endo- atmosphériques de type Patriot, Dôme de Fer ou THAAD. En outre, Iskander est conçu pour tromper le bouclier antimissiles.
Les mauvaises nouvelles pour les israéliens c’est que le missile 9K720 Iskander M a une charge de 6 bombes dans la boîte, comme le système JDAM, chacune avec en mémoire les coordonnées GPS de la cible. Les 6 bombes sont des antibunkers et peuvent percer les abris des avions dans un aérodrome. Fondamentalement, un missile Iskander peut détruire 8-12 avions de combats et 15 Iskander peuvent laisser un Israël sans avions en 5 minutes.
Tous ces systèmes, ainsi que la présence de 12 navires de guerre russes sont conçus pour maintenir à distance un si grand groupe d’impact ou de débarquement amphibie (structuré autour de 1-2 porte-avions ou porte-hélicoptères) qui cible le territoire syrien, et de garder la Syrie hors de portée de leurs avions. Ainsi, la possibilité pour les Etats-Unis pour établir une « zone d’exclusion aérienne » comme dans le cas de la Libye en 2011, est devenue une illusion.
La vraie bataille pour la Syrie, celle dont les médias ne vous parleront jamais
J’ai expliqué dans l’article plus haut ( “Syrie, un test pour la survie d’Israël”) que l’opération d’encerclement pour la conquête de Damas de Novembre 2012 au 5 Février 2013 exécutée par les rebelles, s’est terminée par une catastrophe majeure pour la soi-disant armée de libération de la Syrie. Cela a permis à l’armée nationale du président syrien Bachar al-Assad de prendre l’initiative et de déclencher l’offensive générale qui conduira irrémédiablement à la fin de la guerre civile.
Parallèlement à ces batailles terrestres, en Méditerranée avait lieu une guerre plus complexe entre les flottes russe et américaine avec des manœuvres stratégiques et de repositionnement extrêmement risquées, selon toutes les règles de l’art militaire moderne. Sans tirer un seul coup de feu, cette confrontation de mouvement a été remportée de manière catégorique, pour la première fois depuis la guerre froide, par la Russie. Voilà pourquoi la presse copier-coller occidentale est restée silencieuse à ce sujet.
Tout d’abord, en Méditerranée orientale, au large des côtes syriennes, est apparue le groupe d’attaque Task Force 502 de la Sixième Flotte des Etats-Unis, qui comprend un porte-avions (George Bush?) Avec à son bord 80-90 avions et hélicoptères. Sa mission était de se positionner de manière à pouvoir lancer des frappes aériennes contre des cibles de l’armée syrienne à Damas encerclé par les rebelles, aider ces derniers à surmonter la résistance de l’armée syrienne et à s’emparer du pouvoir. Mais les Russes ont contrecarré les intentions américains en interposant immédiatement, entre Task Force 502 et la côte syrienne, le porte-avions Amiral Kuznetsov, qui avait à son bord un groupe de 24 avions multi-rôle ; des SU-33 et des MIG-29 KUB, 4 Sukhoi Su-25UTG/UBP, et 16 hélicoptères de lutte anti-sous-marine Kamov Ka-27PLO. Le porte-avions Amiral Kouznetsov est armé de12 lance-missiles mer-mer P-700 Granit, dont la vitesse est Mach 2,5 et avec une portée de 625 km. Nettement supérieurs aux missiles mer-mer RGM-84 Harpoon (vitesse 864 km/h, portée 125 km) dont étaient équipés les destroyers et les frégates de l’escorter américaine au sein de la Task Force 502. Le Kuznetsov était escorté par le destroyer Amiral Ciabanenko et la frégate lance-missile Ladnâi. Pendant 40 jours, le groupe naval américain a tenté, à l’abri d’un intense brouillage radar, de s’ouvrir un passage vers la côte syrienne en contournant dispositif russe, mais en vain. Cette première phase a pris fin avec le retrait de théâtre des opérations des deux groupes, formés autour du porte-avions américain.
Mais les Américains n’avaient pas renoncé pour autant, et en cette partie de la Méditerranée, au large des côtes syriennes, la Sixième Flotte avait maintenu une patrouille de trois destroyers de classe Arleigh Burke, armés de 110 missiles de croisière BGM-109 (Tactical Tomahawk) avec un rayon d’action de 1600 km, conçu pour attaquer des cibles terrestres. C’est la raison pour laquelle, dans la période de Janvier au 4 Février 2013, le croiseur Moscova, le destroyer Severomorsk, le destroyer Smetlivâi (armé de missiles mer-mer Uran, de performances similaires aux missiles RGM-84 Harpoon américains) et la frégate Yaroslav furent utilisés dans des exercices pour des combats en Méditerranée, au large de la côte de la Syrie. Participèrent également à ces exercices les navires amphibie Saratov, Azov, Kaliningrad et Aleksandr Shabalin, ainsi que des avions de patrouille maritime à large rayon d’action et des bombardiers stratégiques de la 4ème armée aérienne russe.
Le croiseur Moscova est armé de 8 lanceurs x 8 missiles S-300 PMU Favorit, spécialisés pour abattre les missiles mer-mer et de croisière. J’ai écrit dans un article précédent, que lorsqu’ils volent à basse altitude, du fait des inégalités du terrain, les missiles de croisière peuvent être abattus par les systèmes S-300 à 40 – 70 km. Quand ils évoluent au-dessus de la mer, leur distance est doublée et avec elle la portée des missiles S-300. Le croiseur Moscova dispose également de 16 lanceurs de missiles mer-mer P-500 Bazalt d’une portée de 550 km et avec la même vitesse que la P-700 Granit (Mach 2.5). Pour cette raison, si les trois destroyers américains avaient tiré la première salve de missiles de croisière vers la Syrie, elle aurait été la dernière de leur vie. Dans ces conditions, la pénétration la côte de la Syrie par des missiles de croisière américains devenait impossible.
Au début de Février 2013, avec l’écrasement des forces armées dites de libération de la Syrie, qui assiégeaient Damas, le jeu du chat et de la souris des groupes navals russes et américains en Méditerranée orientale a pris une pause. Les navires de la flotte de la mer Noire russe, conduite par le croiseur Moscova rentrent à leur base en Crimée, et leurs places dans le dispositif naval russe en Méditerranée ont été prises par d’autres navires, qui aujourd’hui se composent principalement des destroyers anti-sous-marins Amiral Panteleev, Severomorsk et la frégate Yaroslav Mudrâi.
En retirant le croiseur Moscova (c’est-à-dire les missiles S-300 PMU favorit à bord) près de la côte de la Syrie, les Russes ont volontairement laissé l’espace aérien syrien sans défense, attirant délibérément les Israéliens dans un piège. Ils se précipitèrent dans la brèche avec leurs aériennes par des raids dans les nuits du 3/4 et 4/5 mai 2013, afin de saper l’offensive militaire du gouvernement syrien.
Contrairement au dispositif antérieur au large de la Syrie, les navires russes présents actuellement en Méditerranée sont équipés pour la lutte anti-sous-marine, avec des missiles lance-torpilles RPK-2 Viuga (portée 45 km) et des RU-100, RPK-6/7 veter (portée 120 km) se déplaçant en immersion à des vitesses de 400 km, en utilisant le phénomène de cavitation. Étant propulsé par un moteur de fusée à carburant solide, ils peuvent facilement passer du milieu marin au milieu aérien, et voler à Mach 1,5. Exactement comme prévu au siège de la marine russe, après les bombardements israéliens du 3/4 et 4/5 Mai 2013, les forces navales américaines ont été envoyés en patrouiller en Méditerranée orientale près de l’île de Crète, deux sous-marins d’attaque classe Ohio à propulsion nucléaire (Florida-SSBN-728/SSGN-728 et Georgia-SSBN-729/SSGN-729), 18.000 tonnes. Le sous-marin Floride a participé aux opérations en Libye en Mars 2011, il avait alors lancé 93 missiles de croisière, dont 90 avaient fonctionné et touché terre.
Par Valentin Vasilescu
Pilote d’aviation, ancien commandant adjoint des forces militaires à l’Aéroport Otopeni, diplômé en sciences militaires à l’Académie des études militaires à Bucarest 1992.
Le 29 mai 2013
Traduction : Avic in reseau international

algerie1.com

L'Iran «invité» à la réunion de Genève sur la Syrie

L'Iran a reçu une «invitation orale» à participer à une conférence internationale à Genève en juin destinée à tenter de trouver une issue au conflit syrien.
Hossein Amir Abdollahian (g) écoute le ministre des Affaires étrangères iranien Ali Akbar Salehi.
Hossein Amir Abdollahian (g) écoute le ministre des Affaires étrangères iranien Ali Akbar Salehi.

Le vice-ministre des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian a indiqué que Téhéran avait reçu «une invitation orale», selon des déclarations publiées par l'agence de presse officielle Irna, ajoutant «mais nous n'en avons pas reçu d'écrite».
Il n'a pas précisé qui lui avait fait part de cette invitation ni quand.
Les Etats-Unis et la Russie cherchent à organiser une conférence de paix internationale baptisée «Genève 2», qui réunirait en juin des représentants du régime syrien et de l'opposition, afin chercher une issue au conflit qui a fait plus de 94'000 morts depuis mars 2011 selon une ONG.
Ces déclarations interviennent trois jours après que la France a réitéré ses fortes réticences à toute participation de l'Iran, allié fidèle du président syrien Bachar al-Assad, qui s'est engagé à empêcher la chute de son régime.
«Dans la mesure où l'Iran ne souhaite pas qu'il y ait une solution politique (en Syrie), faire venir ce pays (...) risque d'empêcher la solution politique plutôt que de la favoriser», a estimé dimanche le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
L'Iran est accusé par des pays arabes et occidentaux de fournir des armements et des hommes à l'armée syrienne, ce que Téhéran dément.
La Russie, autre allié du régime syrien, a néanmoins réclamé à plusieurs reprises que l'Iran soit invité à Genève, considérant ce pays comme «l'une des nations les plus importantes» dans le conflit.
Mercredi, Hossein Amir Abdollahian a indiqué à la presse qu'«étant donné que la conférence de Genève est axée sur la recherche d'une solution politique, nous étudierons avec intérêt toute invitation».
«L'Iran ne permettra pas une chute du régime syrien», a-t-il déclaré en marge d'un sommet international sur la Syrie organisé par Téhéran en l'absence des parties en conflit. Des délégations de Russie, du Nicaragua, du Vénézuela, d'Irak ou d'Algérie ont participé à ce sommet, parmi 40 pays représentés selon l'organisation.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi a indiqué, toujours en marge de cette rencontre, soutenir «les négociations à Genève».
L'Iran n'avait pas participé à la première conférence de paix sur la Syrie à Genève en juin 2012, qui avait abouti à un plan de transition resté lettre morte, sans se prononcer sur le sort de Bachar al-Assad, principale pierre d'achoppement.
Washington et Paris s'étaient opposés à sa participation.

 (afp/Newsnet)