IRIB- les tensions entre les USA et la Russie sont à leur comble et
Ria Novosti en fait part dans son édition de ce vendredi ; "On a
l'impression que pour certains sénateurs et congressistes américains
, le sujet du moment est de trouver un moyen de sanctionner le plus
sévèrement possible la Russie, écrit vendredi le quotidien Nezavissimaïa
gazeta. Les véritables problèmes de leur pays – la dette publique
gigantesque, le chômage, la faillite de la capitale automobile Detroit
ainsi que le scandale autour des mises sur écoute des citoyens, sans
parler de l'immense instabilité au Moyen-Orient – passent au second plan
à côté des droits de l'homme en Russie et la position du pays vis-à-vis
de la Syrie ou encore du cas Edward Snowden.Cela semble aberrant. On
entend souvent les politologues éminents dire que la Russie est si
faible que son rôle dans la politique internationale est insignifiant.
Ils ajoutent en général qu'il ne faut donc pas perdre de temps à essayer
de comprendre ses processus intérieurs. La Chine devrait préoccuper
davantage les politiciens et les dirigeants à Washington.Cependant, à en
juger par la presse américaine et les débats au congrès, c'est la
Russie qui occupe le plus de place dans les esprits – bien plus que la
Chine. Tous les jours, les plus grands journaux américains publient
plusieurs articles sur la Russie, en général pour critiquer violemment
le régime de Poutine. Pour autant le niveau démocratique de la Chine
n'est jamais débattu et la presse ne mentionne la Chine que sur les
sujets économiques.Le système communiste monopartite est-il plus
attrayant pour les législateurs et les journalistes américains ou
d'autres facteurs entrent-ils en jeu ? Evidemment : réponse deux. Sous
la pression d'un puissant lobby antirusse à Washington.Actuellement, les
efforts de ce lobby vont deux directions – l'échec du sommet
Obama-Poutine en septembre et le boycott des Jeux olympiques d'hiver de
Sotchi.
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