10 août, 2012

Bolivie: Evo Morales au coeur d'un scandale de paternité mettant en cause une mineure

Evo Morales, le président bolivien, en septembre 2011 à La Paz.
Evo Morales, le président bolivien, en septembre 2011 à La Paz.
©Reuters.

Par RFI

En Bolivie, les réactions d’indignation se multiplient dans le gouvernement après les accusations formulées par l’opposant Samuel Doria Medina à l’encontre du président Evo Morales. Le leader du parti de centre droit, Unité nationale, a en effet accusé le chef de l'Etat d’avoir mis enceinte la fille mineure de l’une de ses ministres. Des affirmations démenties par la ministre en question, soutenue par ses collègues du gouvernement qui ont tous fustigé l’attitude de l’opposant. Le parti de Doria Medina, Unité nationale, a pour sa part demandé qu'une enquête soit lancée sur cette supposée nouvelle paternité du président Morales.

Avec notre correspondant à La Paz, Reza Nourmamode

Tout est parti d'un tweet sur le compte de Samuel Doria Medina, à propos du président Morales : «Qu’il soit père n’est pas une nouvelle mais que la mère soit mineure, cela a des implications». Et l’opposant de préciser ensuite que cette mineure serait la fille de Nemesia Achacollo, qui n’est autre que la ministre du Développement économique.

Après avoir enflammé les réseaux sociaux, le leader centriste, deux fois candidat malheureux à la présidentielle, réitère ses accusations sur une chaîne de télévision nationale mais refuse de donner des preuves et dit souhaiter que la justice fasse son travail.

Pour le vice-président bolivien, Alvaro Garcia Linera, tout cela n’est que «mensonge, infamie et calomnie» et prouve une seule chose: que «la stature intellectuelle» de Samuel Doria Medina est de «la taille d'un spermatozoïde.» Quant à Nemesia Achacollo, elle dit sentir «humiliée et diffamée en tant que mère.» La ministre du Développement économique a en outre annoncé qu'elle allait porter plainte contre le patron du parti Unité Nationale.

Evo Morales, âgé de 52 ans, et au pouvoir depuis 2006, est célibataire et père de deux filles adolescentes.

Snoop Dogg se transforme en Snoop Lion et arrête le rap pour le reggae !

  • Snoop Dogg se transforme en Snoop Lion et arrête le rap pour le reggae !Afficher la photoSnoop Dogg se transforme en Snoop Lion et arrête le rap pour le reggae !
Alors que Lil Wayne déclarait avoir arrêté le rap pour se consacrer au skateboard, Snoop Dogg quant à lui se tourne vers le reggae. L'un des plus grands rappeurs de tous les temps, Californien connu de tous, célèbre pour ses textes, sa diction et son style unique, reste dans la musique mais change de nom. Snoop Dogg est mort, vive Snoop Lion !
A 40 ans, Calvin Broadus de son vrai nom a voulu grandir dans la hiérarchie des animaux, et le lion a remplacé le chien.
C'est à travers de nombreux voyages en Jamaïque que Snoop Lion a découvert la culture des rasta et s'est finalement converti au rastafarisme. Une révélation spirituelle ! Venu sur l'île pour expérimenter de nouvelles sonorités, lui qui s'intéresse au reggae de loin depuis plusieurs années et qui vient de sortir le morceau La La La, Snoop s'est rendu dans un temple rastafari. L'Américain passé par les tribunaux, la drogue et la délinquance en tout genre explique : "Je suis allé au temple où un grand prêtre m'a demandé mon nom, je lui ai dit 'Snoop Dogg'. Il m'a regardé droit dans les yeux et m'a dit : 'Plus maintenant. Vous êtes la lumière, vous êtes le lion'. Et là, c'est comme si j'avais commencé à comprendre pourquoi j'étais venu dans ce lieu."
Certes, cela ressemble un peu-beaucoup à un coup marketing bien tourné, mais toujours est-il que Snoop Lion abandonne le rap et qu'il ne fera plus que du reggae. Il prépare d'ailleurs son nouvel album, exclusivement du reggae, qui s'intitulera Reincarnated ("réincarné"). Il avoue : "J'ai toujours dit que j'étais la réincarnation de Bob Marley. J'ai l'impression que j'ai toujours été un rastafari. Mon troisième oeil était fermé, c'est tout, mais il est grand ouvert en ce moment-même." Adopté par le peuple jamaïcain, Snoop est très influencé par la culture rastafari : il s'est fait faire des dreadlocks, s'habille aux (...) Lire la suite sur purepeople.com

Gao résiste à l’ordre obscurantiste

Dimanche, la population s’est mobilisée pour empêcher les djihadistes de couper la main d’un homme accusé de vol. Les jeunes sont exaspérés par les diktats des obscurantistes.

Dans le nord du Mali qu’ils contrôlent depuis quatre mois, les djihadistes peinent à imposer leur ordre moyenâgeux. Dimanche matin, la population de Gao s’est mobilisée pour empêcher les nouveaux maîtres de la ville de couper la main d’un homme accusé de vol. La veille, les hommes du Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) avaient annoncé, à la radio, leur intention d’exécuter en public l’inhumaine sentence. « Ils n’ont pas pu amener le prisonnier sur la place de l’Indépendance pour lui couper la main, a rapporté à l’AFP le responsable d’une ONG locale. Les habitants de Gao ont occupé la place et refusé qu’on coupe la main du voleur », une recrue du Mujao soupçonnée d’avoir subtilisé des armes pour les revendre.

L’agression d’un journaliste a attisé la colère

Selon un habitant de la ville, la foule rassemblée place de l’Indépendance a entonné l’hymne national malien, signifiant clairement aux islamistes armés son hostilité à l’application de la charia, la loi islamique. En guise de représailles, les djihadistes, contraints de surseoir à la mutilation du voleur présumé, ont pris pour cible Malick Aliou Maïga, un journaliste de la radio privée Adar Koïma, alors qu’il rendait compte, à l’antenne, de la manifestation. Roué de coups, le journaliste, connu pour son hostilité aux islamistes, a été blessé à la tête, et transféré à l’hôpital. Cette agression a attisé la colère des jeunes de Gao, qui se sont de nouveau rassemblés dimanche dans la soirée, mettant le feu à un véhicule des djihadistes.

Les djihadistes ne sont pas en terrain conquis

Cité dans les colonnes du quotidien malien l’Essor, le chef de la « police islamique » créée par le Mujao, Aliou Touré, justifie l’agression du journaliste : « Il parle très mal de nous à la radio. Il sabote notre travail. Nous avons décidé de lui donner un avertissement. » Le même tente de relativiser la résistance des jeunes de Gao : « En fait, les juges du Mujao n’avaient pas complètement fini leur travail et nous avons reporté l’amputation des mains sur la place publique. L’application de la charia est irrévocable et les jeunes n’y peuvent rien. »

En réalité, les djihadistes savent qu’ils ne sont pas en terrain conquis. Dès le mois de mai, l’émir d’Aqmi, Abdelmalek Droukdel, avait conseillé à ses troupes de n’appliquer que « graduellement » la charia dans le nord du Mali. « Sachez que c’est une erreur d’imposer toutes les règles de l’islam d’un seul coup », avait-il mis en garde dans un message enregistré, relayé par un site mauritanien. Depuis, les châtiments corporels infligés aux couples non mariés, aux consommateurs d’alcool ou aux fumeurs de cigarettes ont nourri la colère des populations. Le 5 juin, à Kidal, des jets de pierres avaient répondu à la violente répression d’une manifestation de femmes par les milices islamistes. Plus récemment, la lapidation à mort d’un couple non marié près d’Aguel’hoc, dans l’extrême nord, le 29 juillet, a soulevé l’indignation. En fait, en voulant frapper les esprits, les djihadistes ont aiguisé l’hostilité d’une jeunesse lassée de leurs diktats. D’où la fronde de dimanche à Gao.

Djibril Bassolé à Gao et Kidal Le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, dont le pays conduit la médiation dans la crise malienne, s’est rendu hier dans le nord du Mali, où il a rencontré les islamistes armés qui contrôlent la région. À Gao, il s’est entretenu avec des chefs coutumiers et des représentants des communautés locales mais, officiellement, pas avec le Mujao. Il s’est ensuite rendu à Kidal, où il a été accueilli par Iyad Ag Ghaly, le chef du groupe islamiste armé Ansar Dine. Djibril Bassolé a dit être venu « apporter 
le message de la paix ». « Malgré la gravité de la situation » dans la région, « il doit y avoir de la place pour le dialogue » en vue 
d’une « cessation complète des hostilités », a-t-il plaidé.

Rosa Moussaoui

Des chercheurs africains appellent la Chine à participer à la sécurité du continent

xinhua

Des chercheurs africains ont appelé jeudi la Chine à participer à la sécurité du continent, car elle est essentielle au développement économique.

Les chercheurs se sont réunis jeudi à Nairobi pour un Forum sino-africain.

« La Chine devrait utiliser l'architecture de sécurité qui existe déjà en Afrique, à travers les blocs régionaux et l'Union africaine. Mais sa participation devrait inclure la participation des citoyens ou la sensibilisation pour ne pas être considérée comme qu'elle soutient des régimes illégitimes et impopulaires», a déclaré Simiyu Werunga, un colonel à la retraite dans les Forces de défense du Kenya et le directeur du Centre africain pour la sécurité et les études stratégiques.

Selon les chercheurs, ses contributions à la paix et à la sécurité en Afrique permettrent également à la Chine d'accroître son influence dans le continent.

Les conflits ont coûté à l'Afrique 300 milliards de dollars américains entre 1990 et 2005 - un montant équivalent à toute l'aide internationale reçue par l'Afrique subsaharienne dans la même période, selon un rapport publié par Oxfam International, le Réseau d'action international sur les armes légères (RAIAL) et Saferworld.

Les chercheurs s'exprimaient à Nairobi lors d'un séminaire d'une journée organisé par l'ambassade de Chine au Kenya et le Réseau économique Inter Région (IREN) sur le thème : Le chemin vers le développement durable des relations Chine-Afrique