21 avril, 2012

Les Etats du Sahel renforcent leurs capacités analytiques contre le terrorisme

Le renseignement étant l'une des armes les plus efficaces dans la lutte antiterroriste et le crime organisé transfrontalier, les pays du Sahel (Algérie, Burkina Faso, Tchad, Mauritanie, Niger et Nigeria), en coopération avec des partenaires extrarégionaux, multiplient les initiatives à même de renforcer capacités des Etats concernés en la matière.

C'est dans ce cadre que se tient, du 17 au 25 avril en cours au siège du Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme (Caert) à Alger, un séminaire de formation sur les «principes et méthodes d'évaluation policière», avec l'appui technique de la Police criminelle d'Allemagne (BKA).

Ce séminaire organisé par le CAERT est le premier d'une série qui sera organisée dans le cadre des efforts de l'Union africaine «visant à développer les aptitudes professionnelles des officiers de sécurité et à renforcer les capacités des Etats membres à prévenir et à lutter contre le terrorisme et les autres crimes organisés transfrontaliers».

L'amélioration des capacités analytiques des Etats membres et des mécanismes régionaux participants, dans l'analyse opérationnelle des informations et dans l'évaluation du terrorisme et du crime organisé transfrontalier est l'objectif du séminaire de formation.

Autrement dit, renforcer les capacités analytiques dans l'analyse opérationnelle des services de renseignements des pays membres et des mécanismes régionaux créés entre eux contre le terrorisme et le crime organisé transfrontalier, le renseignement étant d'une importance capitale dans cette lutte comme l'est l'analyse opérationnelle des renseignements que les services des pays concernés pourraient récolter dans ce cadre.

Le séminaire de formation a vu la participation des pays membres, cités plus haut, de l'Unité de fusion et de liaison (UFL, services de renseignement des pays du Sahel), de la cellule d'analyse de la mission (MAC) de l' Union africaine en Somalie (Amisom) et du Gouvernement fédéral de Transition en Somalie (GFT)/Agence nationale de sécurité somalienne (SNSA). L'UFL, qui accorde une grande importance à ce séminaire de formation, participe avec des experts dans le cadre de la coopération avec des partenaires extra-régionaux.

Le séminaire en cours confirme l'efficacité du comité d'état-major opérationnel conjoint (Cemoc) des pays du champ (Sahel) et de l'UFL qui, en plus des pays membres (le Nigeria, dont la stabilité est menacée par Boko Haram, devenu membre depuis récemment, accueillera donc la Somalie en lutte contre le mouvement Ach-Chabab.

Les pays du Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest), quant à eux, ont sollicité les pays membres du Cemoc pour établir la même stratégie dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé transfrontalier.

L'initiative prise par le Cemoc, dont le siège se trouve dans la wilaya de Tamanrasset, et l'UFL, tendent donc à faire tache d'huile dans le continent africain, ce qui ne peut être qu'une bonne chose pour la stabilité du continent.

En effet, et «pour améliorer la coordination et maximiser les synergies, le représentant spécial du président de l'UA en charge de la coopération contre le terrorisme et directeur du Caert, l'ambassadeur Francisco Caetano Jose Madeira, a travaillé de concert avec le représentant spécial du président de la Commission de l'Union africaine (SRCC) pour la Somalie, l'ambassadeur Boubacar

Gaoussou Diara et les autorités somaliennes pour mettre sur pied le Centre de fusion et de liaison de l'Amisom-GFT» qui permettra un meilleur partage d'informations des parties impliquées dans la lutte contre le terrorisme dans cet Etat membre de l'Union africaine, ravagé par la guerre. Grâce à ces initiatives, le continent africain luttera avec davantage d'efficacité contre le terrorisme et le crime organisé transfrontalier, puisque le Caert, les pays du champ, les UFL du Sahel, le GFTSNSA et l'Amisom continueront à travailler en étroite collaboration pour renforcer les capacités de lutte antiterroriste des Etats membres de l'UA.

L'armée loyaliste tente de reprendre le contrôle du nord du Mali

BAMAKO (Reuters) - Quelque 200 soldats se présentant comme membres des forces gouvernementales maliennes progressaient samedi vers le nord du Mali pour tenter de reprendre le contrôle des villes tombées aux mains des rebelles touaregs et des islamistes.
Dans la foulée du coup d'Etat militaire du 22 mars qui a chassé du pouvoir le président Amadou Toumani Touré, les Touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad et des milices islamistes se sont notamment emparés de Tombouctou, de Gao et de Kidal.
Les rebelles touaregs ont proclamé l'indépendance du territoire qu'ils occupent dans la moitié nord du Mali, une sécession immédiatement rejetée par l'Union africaine, l'Algérie voisine, les Etats-Unis et la France.
Selon un correspondant de Reuters, 200 soldats et des dizaines de véhicules placés sous le commandement du colonel El Hadj Gamou sont arrivés dans la ville de Lebezanga, située près de la frontière avec le Niger.
Les forces loyalistes ont progressé de 40km au nord vers la ville de Gao, contrôlée par les rebelles séparatistes et les rebelles islamistes qui souhaitent instaurer la Charia, a-t-on appris auprès de deux officiers de l'armée.
"Nous avons mis en place un poste avancé à Ouatagouna. L'armée malienne reprendre le contrôle de son territoire", a déclaré à Reuters un officier qui s'est présenté comme le capitaine Ag Meylou.
La progression des soldats vers le nord du pays survient alors que des hommes armés ont ouvert le feu à Tombouctou pour disperser des habitants protestant contre l'occupation de leur ville.
Selon plusieurs habitants de Tombouctou, l'une des trois principales villes du nord du pays occupées par les rebelles, des islamistes ont tiré en l'air pour disperser quelque 200 manifestants vendredi après-midi.
"L'Etat ne fait rien donc nous essayons de nous organiser par nous mêmes", a indiqué à Reuters un des manifestants, joint par téléphone.
Les putschistes ont accepté le 7 avril de remettre le pouvoir au président de l'Assemblée nationale, Diouncounda Traoré, aux termes d'un accord négocié sous médiation de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
David Lewis, Marine Pennetier pour le service français

Le Real éteint le Barça

Le Real éteint le Barça
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En s'imposant au Camp Nou samedi soir au terme d'un match maîtrisé (1-2), le Real Madrid a sans doute définitivement repoussé la menace FC Barcelone. Le titre n'est plus très loin pour les Merengue...

Les échos de la rencontre Comme toujours lors du Clasico, une pluie de stars s'abattra sur la pelouse du Camp Nou. Deux d'entres elles seront particulièrement scrutées : Lionel Messi et Cristiano Ronaldo. Un nouveau duel entre deux gladiateurs des temps modernes qui ne cessent de repousser les limites du réel et qui se livreront encore une fois un combat acharné devant plusieurs millions de téléspectateurs impatients à l'idée d'un énième affrontement. Mais voilà, fait assez rare pour être souligné, c'est le Real Madrid qui débarque en terre catalane avec le statut de leader et quatre points d'avance au classement.

Un statut mis en péril par la folle remontée du Barça (30 points pris sur 30 possibles sur les 10 dernières journées) et qui ne cesse de s'effriter au fil des journées. Entre temps, la Ligue des Champions est passée par là cette semaine. Un déplacement à Munich pour les Merengue et un autre à Londres pour les Blaugrana. Résultat des courses, deux défaites pour les géants espagnols (2-1, 1-0) et une débauche d'énergie conséquente. A cinq journées de l'épilogue, l'excuse de la fatigue n'aura pas sa place au moment de commenter l'issue du Clasico. Le plus costaud, le plus mordant et le plus réaliste l'emportera. Relançant ainsi la Liga ou l'assommant définitivement.
Composition des groupes Barcelone : non communiqué
Real Madrid : nc
Ils ont dit
Xavi Hernandez (milieu de terrain de Barcelone) : «Le Clasico sera un match décisif pour le titre de champion d'Espagne. On espère vraiment réussir à faire une remontée spectaculaire au classement en étant seulement à 1 point du Real Madrid.»
Aitor Karanka (entraîneur adjoint du Real Madrid) : «Le football, ce sont des buts et du spectacle. Je répète ce que j'ai dit ces dernières semaines : cette équipe mérite d'être championne vu ce qu'elle fait en ce moment. L'équipe n'est absolument pas fatiguée. Les joueurs sont bien, avec une grande envie de jouer.»
Historique des confron... lire la suite de l'article sur sport24.com

Real Madrid s'est logiquement imposé à Barcelone (1-2), lors de la 35e journée de la Liga.

Grâce à deux buts de Khedira et de Ronaldo, le Real Madrid s'est logiquement imposé à Barcelone (1-2), lors de la 35e journée de la Liga. Les Madrilènes, qui n'avaient plus gagné au Camp Nou depuis 2007, comptent désormais sept longueurs d'avance et filent droit vers le titre de champion.
Liga 2011/2012 Real Madrid Benzema - 0

Le patron de la Liga, c'est le Real Madrid. Le club merengue a fait un très grand pas vers le titre en allant remporter le Clasico à Barcelone (1-2) grâce à des buts de Sami Khedira (17e) et Cristiano Ronaldo (73e) contre un but d'Alexis Sanchez (70e). Un succès de prestige, le premier en championnat pour le Real face au Barça depuis l'arrivée de José Mourinho, qui permet aux Madrilènes de prendre sept longueurs d'avance sur leur dauphin barcelonais en tête du classement, à quatre matches de la fin du championnat.
Plus d'infos à suivre...
Vincent BREGEVIN / Eurosport

Libye: Des affrontements font deux morts dans le sud du pays

Deux personnes ont été tuées et 15 autres blessées lors d'affrontements entre l'armée libyenne et des combattants tribaux dans le sud de la Libye, a rapporté ce samedi le chef d'une communauté régionale.

Hussein Shakai, responsable local dans l'oasis de Koufra, a déclaré que deux personnes avaient été tuées et 15 autres blessées dans ces affrontements impliquant des membres de la tribu des Toubous.

Il a ajouté que les soldats avaient encerclé les faubourgs toubous de Koufra, et interdit à la population de pénétrer dans les banques et les écoles.

Un porte-parole de l'armée qui n'a pas souhaité être cité a déclaré que les combats avaient commencé lorsque les Toubous de Koufra avaient retrouvé jeudi le corps de l'un de leurs hommes gisant en pleine rue. Estimant que l'armée était responsable de sa mort, ils ont attaqué l'une de ses bases.

Les forces armées libyennes avaient été envoyées en février dans la province de Koufra, à 1.100 km au sud de Tripoli près de la frontière avec le Tchad et le Soudan, pour mettre un terme aux rivalités qui opposent de longue date la tribu touboue et celle des Zwai.
Reuters

Les « restaurants par terre » du Burkina Faso


Voilà plusieurs années que fleurissent dans la capitale burkinabé les « restaurants par terre ». Dépourvus de tout confort, ces restaurants en plein air répondent au besoin croissant d’une population en constante augmentation. La capitale, Ouagadougou, compte aujourd’hui plus de deux millions d’habitants.

Avec un taux de chômage élevé, surtout chez les jeunes, ces restaurants bons marchés sont une aubaine. Les prix varient entre 0,15 et 0,35 centimes d’euros. Les travailleurs qui ont du mal à joindre les deux bouts trouvent eux aussi leur compte dans ces restaurants de rues.
Toutefois, le question de l’hygiène se pose. Il n’y a aucun contrôle sanitaire et la vaisselle est rincée toute la journée avec la même eau. De plus, ces restaurants du pauvre sont sur les bords des routes, aux abords des marchés ou des chantiers. Mais peu importe, car dans ce pays où aller au restaurant est un luxe, les « restaurants par terre » tombent à pic.

Lutte contre l’insécurité dans la zone transsaharienne : Le Burkina Faso renforce son dispositif civilo-militaire avec le soutien des Etats-Unis

Face aux menaces sécuritaires grandissantes dans l’espace sahélo-saharien, avec notamment la crise malienne, le Burkina Faso vient, grâce à sa coopération avec Washington, de renforcer les compétences d’une quarantaine (41) d’acteurs de sa sécurité. Ainsi, Ouagadougou a abrité pour la première fois, du 15 au 20 avril 2012, le Symposium sur la Sécurité dans la zone Transsaharienne (SST). C’est le Chargé d’Affaire de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burkina, Christopher Davis, qui a présidé la clôture du colloque.
Dans son allocution de clôture, le Chargé d’Affaires Christopher Davis a rappelé les principales problématiques abordées au cours du Symposium : « Quelle est l’importance de bâtir des institutions démocratiques ? Comment promouvoir la réforme économique ; encourager le développement durable ; améliorer la santé et l’éducation ; et comment promouvoir la stabilité régionale ».
‘’L’Ambassade des Etats-Unis au Burkina Faso s’engage à renforcer le soutien américain pour la sécurité et le bien-être des Burkinabè, d’améliorer le bien-être des populations déplacées dans le pays, de lutter contre le terrorisme et la criminalité, et de progresser vers la gouvernance démocratique. Votre travail de cette semaine est un élément crucial de cette mission. Lorsque que vous repartirez dans vos organisations et vos bureaux respectifs, j’espère que vous aurez l’opportunité de partager, avec vos collègues et vos supérieurs, les expériences que vous avez acquises lors de cette formation. Ce jour est le couronnement de plusieurs jours et heures que vous avez passés à réfléchir sur les défis sécuritaires de notre monde moderne, aux défis auxquels est confronté le Burkina Faso, et sur les manières par lesquelles les officiers militaires et responsables civils peuvent collaborer et travailler ensemble dans l’avenir’’, a-t-il ajouté.
En effet, comme l’a expliqué le Général Helland Sam, grand mentor de la formation militaire américaine, l’objectif du colloque ce n’était pas d’enseigner aux Burkinabè ce qu’est leur pays, mais de fournir un forum qui favorise les relations personnelles, renforce la sensibilisation, tout en jetant les bases d’une coopération soutenue entre les participants. Pour sa part, le Colonel Major Dubidié Tietiembou, conseiller militaire principal du Burkina Faso, s’est félicité de l’initiative qui a permis de renforcer les relations entre les départements des forces armées nationales et de discuter des questions de sécurité et de la gouvernance au Faso.
Le présent symposium a réuni des représentants de divers départements des forces armées Burkinabè, des civils de différentes institutions et agences nationales chargés de questions sécuritaires.
Le SST, faut-il le rappeler est un programme de formation en opération civilo-militaires par AFRICOM qui offre une occasion unique à tous ceux qui oeuvrent dans le secteur de la sécurité de travailler ensemble dans un environnement de menace grandissante tant au plan régional que mondial.
Ainsi, au sortir du symposium, les participants en principe sont en mesure d’identifier les moteurs régionaux et nationaux d’instabilité qui affectent la sécurité humaine au Burkina Faso et dans la région transsaharienne. De même, ils sont censés être capables de développer des approches civilo-militaires gouvernementales (développement, défense, diplomatie) nécessaires à la lutte contre l’instabilité et les idéologies extrémistes. En outre, ils peuvent coordonner les actions de différents acteurs du secteur de la sécurité.
Grégoire B. BAZIE
Photos : Bonaventure PARE
Lefaso.net

Journée Nationale des Paysans : Des intrants et du matériel agricole aux producteurs modèles

La 15éme édition de la Journée Nationale des Paysans (JNP) se tient à Ouahigouya du 19 au 21 avril 2012. La cérémonie d’ouverture solennelle de ce cadre d’échanges francs entre les plus hautes autorités du pays et les acteurs du monde rural a eu lieu à Goinré, un village situé côté nord de la vile de Ouahigouya, le jeudi 20 avril 2012, sous la présidence du Chef de l’Etat, en présence de nombreuses personnalités de marque.
L’édition 2012 de la JNP a pour thème : « modernisation et professionnalisation de l’agriculture : rôles et responsabilités des acteurs ». Le Président COMPAORE tient à la tenue effective de cette rencontre du donner et du recevoir, afin de renforcer constamment le contrat de confiance qui existe entre lui et le monde rural.
C’est pourquoi, selon le ministre en charge de l’agriculture, Laurent SEDEGO, pour la campagne agricole de 2012-2013, le Président du Faso mettra à la disposition des agriculteurs, une dizaine de millions de semence de manioc, sept mille tonnes d’engrais agricoles, vingt mille charrues et cent vingt et cinq nouveaux tracteurs.
Le lancement de la présente édition de la JNP a été l’occasion d’une remise symbolique d’intrants et d’équipements agricoles aux producteurs par le Président du Faso. Blaise COMPAORE a également visité le site de démonstration des technologies de conservation des eaux et des sols et donner le top de départ de la campagne agricole de l’année, à cette occasion. La JNP se poursuivra par des visites de la foire et les échanges directs avec le Président du Faso le samedi 21 avril 2012.
La Direction de la Communication de la présidence du Faso
www.presidence.bf

Burkina/Italie : La coopération redynamisée

Le ministre italien de la Coopération internationale et de l’Intégration, M. Andrea RICCARDI a été reçu le vendredi 20 avril 2012 par le Président du Faso, Blaise COMPAORE. Les échanges entre les deux hommes ont essentiellement porté sur la redynamisation de la coopération entre les deux pays. « Je suis venu confirmer l’intérêt de notre pays à soutenir le Burkina Faso et à entretenir avec ce pays des liens d’amitié et de coopération », a indiqué M.RICCARDI.
Le ministre italien a aussi annoncé la reprise de la coopération italienne avec le Burkina Faso à différents niveaux. « La coopération économique, commerciale et culturelle est en train d’être reprise entre les deux pays, et des entrepreneurs italiens éprouvent un grand intérêt à venir au Burkina », a également souligné le ministre italien de la Coopération internationale et de l’Intégration.
Il a par ailleurs salué la stabilité et la prospérité du Burkina Faso « dans une région complexe avec de grandes difficultés », ainsi que le rôle que joue le Président Blaise COMPAORE dans la région minée par des crises.
Enfin, M. Andrea RICCARDI a remercié le Président du Faso et le gouvernement burkinabè pour avoir tout mis en œuvre pour la libération de l’otage italienne. Il s’est réjoui que le Burkina Faso soit très attentif aux Droits humains et à la vie des Italiens qui sont dans des conditions difficiles dans la région.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
www.presidence.bf

Mauritanie - Trois partis politiques invitent leur pays à réintégrer la CEDEAO

Toirs partis de la majorité présidentielle en Mauritanie ont invité jeudi le gouvernement à réintégrer le pays dans la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CDEAO), une organisation qui regroupe 15 pays.

«La CEDEAO joue un rôle positif et important dans le renforcement de la démocratie et la lutte contre les coups d’Etat militaires et l’intégration économique de la région. En plus, de nombreux ressortissants mauritaniens vivent dans les pays membres de cette organisation», a déclaré le président du RD, Mustapha Ould Abiedrahmane.

S'exprimant au cours d'une conférence de presse, il a affirmé que c’est en réintégrant la CEDEAO que la Mauritanie pourrait jouer «un rôle décisif» dans la recherche d’une solution de sortie de crise au Mali.

La Mauritanie s’est retirée de la CEDEAO en 1999 pour adhérer à l'Union du Maghreb arabe (UMA).

(Pana)

Afrique du sud : le président Zuma épouse une quatrième femme


Le président sud-africain, Jacob Zuma, a pris vendredi une quatrième épouse lors d’une cérémonie traditionnelle zouloue, rapporte TV5. "le président Jacob Zuma a épousé, aujourd’hui 20 avril 2012, Bongi Ngema lors d’une cérémonie traditionnelle appelée umgcagco à son domicile de de Nkandla, au KwaZulu-Natal". Il s’agit donc du troisième mariage de l’homme fort sud-africain en un peu plus de quatre ans, son second depuis son élection en 2009, et son sixième au total. Une de ses épouses est décédée et une autre a divorcé. M. Zuma et sa nouvelle épouse n’étaient jusqu’à présent pas encore mariés, mais formaient un couple depuis longtemps. Selon le communiqué de la présidence ils ont un fils âgé de sept ans.

«3000 Touareg sont morts en Libye et 3000 autres sont rentrés au Mali»

Le capitaine Lamine Ag Billal avait à peine 12 ans lorsqu’il a rejoint les camps militaires libyens ouverts par El Gueddafi.
C’était en 1982, alors que des centaines de Touareg maliens bénéficiaient d’entraînements militaires depuis près de 5 ans. Père de deux enfants, un en Libye et un autre au Mali, il rêve d’un Azawad libre et prospère. Dans l’entretien qu’il nous a accordé à Achebrach, au nord du Mali, il exprime son «inquiétude» quant à l’issue de la guerre pour l’indépendance de sa région…
-Comment avez-vous été enrôlé dans les rangs de la légion verte créée par El Gueddafi ?
C’était en 1982. J’avais à peine 12 ans. Je vivais l’enfer à Ménaka. Je mangeais un jour sur trois et je ne connaissais pas ce qu’était la chaleur familiale. Si la première rébellion des années 1960 a emporté des centaines de chefs de famille, la misère et la soif ont enterré des milliers de femmes, d’enfants et d’hommes. A l’époque, la Libye était pour nous le paradis. El Gueddafi a offert aux Touareg tout ce dont ils avaient besoin. De l’argent, un toit et des papiers pour circuler. En intégrant la légion targuie, les Touareg bénéficient d’un salaire, d’une maison, d’une voiture, d’armes et de papiers libyens. L’offre ne pouvait être refusée. Pour beaucoup, c’était un rêve.
La Libye était pour nous l’eldorado. J’avais à peine 12 ans, mais je voulais rejoindre mes aînés qui avaient tous participé à la rébellion de 1963. Je n’étais pas le seul. Des dizaines d’enfants de mon âge et même plus jeunes ont fait le voyage. Nous avons été installés dans des camps militaires où nous nous sommes entraînés à l’art de la guerre. C’est dans ces camps que j’ai eu à connaître vraiment ceux qui ont organisé la rébellion de 1963. Ils ne nous parlaient pas d’indépendance mais plutôt de droit à une vie décente sur notre territoire qu’est l’Azawad. Durant cette période, des contingents partaient vers le Liban pour combattre au nom de la libération de la Palestine.
En 1985, après avoir appris les rudiments du maniement des armes et les techniques de guérilla, j’ai été envoyé au Tchad. J’y suis resté six mois où j’ai vécu l’horreur. J’ai demandé à revenir au Mali, mais en vain. J’ai décidé de prendre la fuite. Je suis resté durant trois mois dans les montagnes. A la fin, je suis revenu en Libye. Je savais que les autorités n’allaient pas me pardonner mon acte. La sanction a été très lourde. Ils m’ont renvoyé au Tchad, où je suis resté jusqu’à la fin des années 1980. En 1990, je suis rentré au Mali pour prendre part à la rébellion. Après l’accord de Tamanrasset, j’étais parmi les combattants qui avaient été intégrés en tant que soldats dans les rangs de l’armée malienne dans le cadre de la réinsertion. C’était en 1993.
-Dix ans après, vous reprenez les armes aux côtés de Brahim Ag Bahanga. Qu’est-ce qui a motivé votre action ?
En fait, l’accord de Tamanrasset, qui prévoyait de nombreuses mesures de réinsertion et de développement de la région du nord, n’a malheureusement pas été appliqué. La situation est restée telle quelle. La misère ne faisait que s’installer. Aucune réalisation n’a été concrétisée. Dix ans après, nous étions encore plus pauvres qu’avant. Nos enfants n’avaient ni école, ni électricité, ni eau et encore moins de quoi vivre. Les Touareg, qui avaient rejoint les rangs de l’armée malienne, subissaient la discrimination et l’exclusion. Ils n’avaient pas les mêmes droits que ceux des villes du Sud et pouvaient rester des années sans connaître une quelconque promotion. Nous nous sommes rendu compte que finalement l’accord de Tamanrasset n’était qu’un leurre destiné beaucoup plus à mettre un terme à la situation de guerre qui prévalait au Nord. Lorsque Brahim Ag Bahanga avait décidé de reprendre les armes, une bonne partie des Touareg, dont moi-même, n’a pas hésité à répondre à l’appel. En 2006, nous sommes retournés en Libye. Nous avions nos camps et nous en profitions pour nous réorganiser et réunifier nos rangs. Notre objectif étant de retourner au Mali avec une organisation plus solide et plus structurée.
-Comment expliquer qu’El Gueddafi, qui réprimait ses Touareg, leur refusait le droit de croire à leur culture et puisse aider les Touareg d’autres pays à accéder à l’indépendance ?
Mais il ne nous a jamais aidés à accéder à l’indépendance. Il nous utilisait pour d’autres objectifs. Au fond, il n’était pas aimé parce qu’il était très dur avec les Touareg. Beaucoup ont été torturés et exécutés pour avoir revendiqué le droit à un territoire ou tout simplement le droit à pratiquer leur culture. Lui, il avait besoin d’une armée pour aller combattre en-dehors de son territoire, et les Touareg avaient besoin de se former à l’art de la guerre, de lire et écrire, de manger à leur faim et de nourrir leurs familles. Chacune des deux parties y trouvait son compte. Mais nous savions qu’un jour nous retournerions sur nos terres pour les libérer. Nous ne portions pas dans nos cœurs El Gueddafi, qui était plus un allié de l’heure qu’autre chose.
-Pourtant, les Touareg lui sont restés loyalistes durant la guerre…
En fait, ce n’était pas le cas. Nous savions que son régime allait tomber. C’était une question de temps seulement. Nous étions en position de force au sud de la Libye. El Gueddafi nous a demandé de l’aider, en contrepartie il nous a promis des armes et même des avions pour libérer notre territoire au Mali. Il était aux abois. Mais nous ne l’avons pas cru, parce qu’il nous a toujours promis monts et merveilles sans pour autant qu’il y ait de suite. Il nous a permis de prendre tout l’armement de guerre dont on avait besoin ainsi que les moyens de télécommunication et de transport. Nous étions tous convaincus qu’il n’était pas crédible. Nous avons défendu nos positions. Les forces d’El Gueddafi n’ont pas pu pénétrer dans les zones que nous contrôlions. A ce moment-là, nous nous sommes entendu avec l’opposition pour quitter la région en direction du Mali avec armes et bagages.
-Quel a été le bilan des affrontements ?
Il a été très lourd. Vous savez, les Touareg ont été qualifiés à tort de mercenaires. Ce qui les a, de fait, placés dans une position de cible privilégiée, non seulement de l’opposition, mais aussi des forces loyalistes d’El Gueddafi, qui nous accusaient de les avoir abandonnées.Rien que pour ceux qui ont pu être identifiés, il y a eu 1700 morts. On estime le nombre de Touareg tués à environ 3000 hommes en l’espace de quelques mois seulement, et dans des circonstances inhumaines. Beaucoup ont été torturés à mort, et d’autres carrément exécutés après avoir été faits prisonniers. Contrairement à ce qui s’est dit, ce sont les Touareg qui ont libéré le sud de la Libye de l’emprise des forces loyalistes d’El Gueddafi. Juste après, c’est-à-dire en septembre 2011, nous avons décidé de retourner au Mali. Nous étions quelque 3000 hommes, à bord de plus de 500 véhicules tout-terrain, bourrés d’armement lourd, léger et de munitions. Le voyage a eu lieu en plusieurs convois et a duré des jours. Nous avons traversé le Niger, pour arriver au nord du Mali.
-Vous avez traversé des milliers de kilomètres à travers le désert, n’avez-vous pas rencontré l’armée nigérienne ?
Il est vrai que notre principale hantise était de rencontrer l’armée nigérienne en cours de route. Certains préféraient s’aventurer sur le territoire algérien que de passer par le Niger, parce qu’en Algérie, quelques convois ont été interceptés. Les militaires leur ont confisqué les armes, les équipements et les véhicules, avant de les déférer devant la justice. Certains ont été expulsés vers le Mali, d’autres ont été condamnés à des peines de prison.
Au Niger, ceux qui ont été arrêtés ont été passés au peloton d’exécution. Lorsque nous sommes arrivés dans nos villes respectives, nos familles étaient contentes, mais les autorités avaient très peur de nous. Elles ne pouvaient rien faire. Elles ont essayé de faire pression sur nos familles pour que nous déposions les armes, mais en vain. Elles nous ont même proposé des postes au sein de l’administration et de l’armée, mais personne n’a accepté.
Des réunions entre les anciens cadres de la rébellion et les officiers revenus de Libye ont eu lieu. Ces derniers voulaient l’indépendance, d’autres aspiraient beaucoup plus à une vie meilleure. Finalement, la tendance forte a été de reprendre les armes pour libérer l’Azawad. Leur argumentation était que toutes les rébellions précédentes n’avaient servi à rien, du fait du manque de moyens. Pour eux, la nouvelle donne est que les rebelles sont en position de force avec l’armement qu’ils ont ramené de Libye. Il a donc été décidé de la création du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA). Ayad Ag Ghaly, qui est une figure de proue dans le combat pour l’Azawad, voulait être à la tête du mouvement, mais les Maliens de Libye ont refusé. Ce qui l’a poussé à créer un autre groupe, tout en promettant de ne pas se mettre à contre-courant du combat.
Aujourd’hui, avec les groupes d’AQMI, les organisations salafistes et les trafiquants de drogue et d’armes compromettent lourdement notre guerre pour l’autodétermination. J’ai comme l’impression qu’il y a des forces internes et externes qui profitent de la manne financière engendrée par les trafics en tout genre et les rançons et de ce fait, elles sont prêtes à tout pour faire capoter notre combat dans le seul but de préserver leurs intérêts. Je n’écarte pas des luttes ethniques qui mettront en échec tous nos sacrifices.
http://www.elwatan.com

Top 20 des plus belles valeurs financières du foot !

On l'attend chaque année avec impatience, le prestigieux magazine américain Forbes a publié son classement des clubs en fonction de leur valeur financière. Si les tauliers tels que Manchester United et le Real Madrid sont évidemment au rendez-vous, les écuries françaises figurent également en bonne position dans ce classement.

La fameuse crise économique n'a épargné personne. Pas même le milieu du football. Si les clubs restent de formidables marques, ils ont eux aussi souffert du contexte conjoncturel. C'est l'un des enseignements du classement des clubs ayant la valeur financière la plus importante au monde publié ces dernières heures par le célèbre magazine américain Forbes (sont pris en compte les droits télévisés, l'aspect commercial et la billetterie).
Et à ce petit jeu, c'est toujours Manchester United qui mène la danse. Avec une valeur marchande estimée à 1,7 milliard d'euros, les Red Devils devancent le Real Madrid (1,4 milliard) et le FC Barcelone (997 M) qui chipe la troisième place à Arsenal (986 M), relégué au quatrième rang. Au niveau européen, les plus grosses progressions par rapport au dernier classement sont à mettre au crédit de Schalke 04, Manchester City et du Borussia Dortmund dont la valeur a augmenté respectivement de 56% et 52% (pour City et le Borussia). Côté français, les deux Olympiques (Lyon et Marseille) restent les seuls représentants hexagonaux présents dans le top 20. Les Gones pointent en effet au 15e rang (293 M), tandis que les Phocéens apparaissent en 18e position (265,7 M).
Classement des 20 clubs ayant les plus grosses valeurs marchandes :
- 1) Manchester United : 2 235 000 000 $ 1 705 944 203
- 2) Real Madrid : 1 877 000 000 $ = 1 432 975 895 €

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Le Qatar, l’Arabie Saoudite, les USA et les Frères musulmans déterminés à faire chuter l’Algérie »


Le temps d’Algérie


Organisée à l’appel de sociétés civiles de wilayas du sud du pays, Tamanrasset, Adrar, Illizi et Ghardaïa, de Saïda Benhabylès, présidente d’association, et la revue El-Djazair.Com, une rencontre sur les prises d’otages, notamment le rapt de diplomates algériens à Gao, au nord du Mali, s’est tenue, hier, à l’hôtel El Aurassi, avec la participation de grosses pointures du renseignement, des ambassadeurs en Algérie de l’Autriche, de Cuba, du Venezuela, d’un représentant de l’ambassadeur de la République arabe du Sahara Occidental (RASD) et d’experts. Ont également participé à la rencontre, les familles de nos diplomates enlevés à Gao et des notables touaregs, dont Akhamoukh.
D’emblée, Saïda Benhabylès a déclaré qu’au Sahel « c’est une situation qui n’inspire pas confiance, qui menace la paix, la stabilité et surtout la cohésion sociale ». « On a voulu et réussi, par tous les moyens, à obtenir la caution de l’opinion publique pour l’ingérence étrangère dans la région », selon elle. « Je remercie les familles des diplomates enlevés qui sont venues, ici, pour rejeter l’ingérence étrangère », ajoute-t-elle.
Intervenant à son tour, Yves Bonnet, ancien patron de la DST (services secrets français), explique « l’évolution » du terrorisme, à travers le temps, tout en rappelant que « le terrorisme n’a jamais fait fléchir une région ou lui a fait changer sa ligne de conduite ».
« L’Algérie a fait face, durant les années 1990, au terrorisme, avec ses propres moyens et par le sacrifice de ses enfants ». « L’Algérie avait alerté la communauté internationale sur le caractère transfrontalier du terrorisme, et quand je défendais la vision algérienne, on me taxait d’homme des généraux. Le temps a fini par donner raison à la juste réflexion algérienne », lance-t-il. « Il faut rendre hommage à ces généraux qui ont défendu l’Algérie quand le pays était en isolement », ajoute-t-il.
Lors de son intervention, Yves Bonnet, ancien patron de la DST, rappelle avoir, lui et d’autres personnes, fait le déplacement à Tripoli puis à Benghazi, en Libye. « Cet Etat fonctionnait nettement mieux qu’en l’état actuel », selon lui, ajoutant avoir alerté sur le fondamentalisme religieux. « Moins les forces occidentales s’occupent des affaires des autres, mieux ça ira », a-t-il dit. Yves Bonnet plaide, par ailleurs, pour « le rapprochement total entre l’Algérie et la France, face aux menaces qui pèsent sur la région du Sahel ». « La menace n’est pas seulement terroriste, mais également liée à d’autres organisations criminelles et les narcotrafiquants, notamment latino-américains et mexicains qui inondent le Mali et la Mauritanie », selon Yves bonnet.
« L’Algérie paye pour avoir combattu le terrorisme dans les années 1990 »
Anna Marie Lisa, présidente honoraire du Sénat belge, accuse, quant à elle, ouvertement l’Arabie Saoudite « d’œuvrer à déstabiliser volontairement les frontières sud de l’Algérie à travers, notamment, le financement des salafistes et djihadistes ». « L’Algérie, et par le rapt de ses diplomates à Gao, paye pour avoir combattu le terrorisme durant les années 1990 », selon elle. « Les auteurs du rapt se sont, en particulier, attaqués au symbole de l’Algérie, en la personne des diplomates enlevés », explique-t-elle.
« Ceci, au moment où de l’argent, provenant de paiements de rançons, et autres, arrive, de la façon la plus illégale qui soit, aux terroristes sévissant dans la région », dénonce-t-elle. « C’est une œuvre de déstabilisation qui cible l’Algérie, entretenue par des bailleurs de fonds saoudiens », insiste la présidente honoraire du Sénat belge.
Prenant la parole, Eric Denussy, directeur du Centre français de recherches sur le terrorisme, et ancien officier des services secrets, tire la sonnette d’alarme : « La situation est très grave. L’Algérie est considérée par le Qatar et l’Arabie Saoudite, et par l’alliance entre les USA et les Frères musulmans, comme le domino qui n’est pas tombé et qui doit tomber, coûte que coûte. » Il accuse l’Otan d’avoir reconfiguré le terrorisme dans la région du Sahel, avec l’intervention militaire engagée dans ce pays.
« Certains pays ont même largué des armes, profitant, du coup aux terroristes du GIA, devenu GSPC puis AQMI, après que les terroristes eurent été défaits en Algérie et fui vers le Sud », ajoute-t-il. « Ils ne comprennent pas comment l’Algérie n’a pas chuté avec le printemps arabe et veulent déstabiliser ce pays coûte que coûte », lance-t-il.
Il s’interroge : « Comment l’Occident peut-il donner des leçons de démocratie à la Libye et à la Syrie en s’alliant à l’Arabie Saoudite et le Qatar ? » Comme il se demande : « Comment le Qatar donne-t-il des leçons de démocratie à la Syrie, pays à la civilisation millénaire ? » Richard Labévière, journaliste, essayiste, spécialisé dans le terrorisme, abonde dans le même sens, accusant d’autres parties de tenter de déstabiliser l’Algérie et toute la région du Sahel.

M. A.

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