12 mars, 2012

Le camp Hollande somme Sarkozy de "s'expliquer" sur ses liens avec Kadhafi

Nicolas Sarkozy recevant le leader libyen Mouammar Kadhafi à l'Elysée en décembre 2007.

Nicolas Sarkozy recevant le leader libyen Mouammar Kadhafi à l'Elysée en décembre 2007. REUTERS/JACKY NAEGELEN

Evoquée une première fois en mars 2011 par Saïf Al-Islam, le fils aîné de l'ancien leader libyen, une possible intervention de Mouammar Kadhafi dans le financement de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007 est de nouveau mise en avant, lundi 12 mars, par Mediapart : le site d'information publie une note de synthèse rédigée par un intermédiaire, qui décrirait l'intervention de l'ancien leader libyen en faveur du candidat de l'UMP, via le franco-libanais Ziad Takieddine, mis en examen dans l'affaire de Karachi.

Contacté par Mediapart, Brice Hortefeux a reconnu s'être rendu en Libye avec Nicolas Sarkozy en octobre 2005, mais affirme qu'"il n'a jamais été question de financement politique, ni de près ni de loin". Contacté par Le Monde lundi, Ziad Takieddine dément formellement ces accusations.

Lundi soir, Delphine Batho, porte-parole de François Hollande, a demandé à Nicolas Sarkozy de "s'expliquer sur la nature de ses relations passées avec le Colonel Khadafi". Dans un communiqué, elle affirme que "les informations [de Mediapart] qui établissent un lien avec la visite de Nicolas Sarkozy en Lybie [sic] le 6 octobre 2005 ne peuvent rester sans réponse".

Un peu plus tôt, Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole de M. Sarkozy, avait déclaré que "ça fait des mois et maintenant des années que les uns, les autres cherchent à faire des déclarations fracassantes sans jamais d'ailleurs pouvoir rien prouver, en essayant d'atteindre le chef de l'Etat dans une affaire qui ne le concerne pas".

Le contenu de la note est pourtant explosif, affirme Mediapart, qui précise que son intégralité "n'a pas été communiquée aux enquêteurs par M. Brisard". Il s'agit de précisions apportées par Didier Grosskopf, l'ancien médecin personnel de Ziad Takieddine, qui l'a accompagné à plusieurs reprises en Libye. Ecrites dans un langage télégraphique, elles ont été recueillies en 2006 par Jean-Charles Brisard, "ancien membre de l'équipe de campagne d'Edouard Balladur en 1995", entendu comme témoin dans cette affaire. Le site explique que les confidences du médecin ont été recueillies après qu'un conflit est apparu entre lui et Ziad Takieddine.

"MODALITÉS FIN CAMPAGNE NS RÉGLÉES"

Voici ce que contiendrait cette note de synthèse, où chaque personnage est, selon le site, signalé par des initiales : NS (Nicolas Sarkozy), BH (Brice Hortefeux), ZT (Ziad Takieddine).

MEMO DG

SUISSE

20.12.2006

CAMP07

MODALITES FIN CAMPAGNE NS REGLEES LORS DE LA VISITE LIBYE NS + BH 06.10.2005

PLUSIEURS ENTRETIENS PREALABLES ENTRE ZT ET SAIF AL ISLAM

ZT CHARGE DU MONTAGE

ZT INTERV CONTRATS COMM SEC ARMEES ET CARTES ID A PUCES

FIN LIB 50 ME

MONTAGE INCLUT SOC BH PAN + BANQUE SUISSE (ND) FIN CAMPAGNE TOTALEMENT REGLE

Selon Mediapart, ces notes accréditent l'idée que "Ziad Takieddine, organisateur en 2005 des visites du ministre de l'intérieur et de ses proches en Libye, puis en 2007 du président élu, aurait mis en place les 'modalités de financement' de sa campagne présidentielle par le régime de Kadhafi, en lien avec Brice Hortefeux, alors ministre des collectivités locales". "Selon la note, le financement libyen prévu s'élevait au total à 50 millions d'euros", précise le site.

SAÏF AL-ISLAM EN MARS 2011 : "NOUS SOMMES PRÊTS À TOUT RÉVÉLER"

En mars 2011, à la veille de l'intervention de l'OTAN en Libye, dans un entretien à la chaîne Euronews, Saïf Al-Islam avait menacé Nicolas Sarkozy de révélations fracassantes sur le financement de sa campagne de 2007 : "Il faut que Sarkozy rende l'argent qu'il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale. C'est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve. Nous sommes prêts à tout révéler."

Pourtant, il n'avait finalement pas mis ses menaces à exécution.

Contacté par Le Monde.fr, L'Elysée avait alors réagi : "On dément, bien évidemment."

Le Monde.fr

Un mari attrapé pour bigamie grâce à Facebook

Un Américain va devoir affronter la justice pour bigamie après que son épouse a découvert via Facebook qu'il avait changé de nom et s'était remarié.
Le 22 mars prochain, Alan L. O'Neill, 41 ans, sera au tribunal du comté de Pierce, dans l'État de Washington (Etats-Unis) pour s'expliquer sur la double-vie qu'il menait depuis quelques années et qui a été mise au jour par son épouse grâce à Facebook, relaie La Dépêche. En effet, sa première femme a découvert sur le réseau social qu'il avait changé de nom et s'était remarié sans qu'elle ne soit au courant.
Tout commence en 2001 lorsque Alan L. O'Neill, qui s'appelait alors Alan Fulk, se marie une première fois. Après huit années de vie commune, il rompt, mais ne divorce pas. En décembre, M. Fulk change alors de nom pour devenir M. O'Neill et épouse une nouvelle femme, comme le montre les documents de justice que le quotidien News Tribune de Tacoma a pu récupérer. Selon le procureur Mark Lindquist, le pot-aux-roses a été découvert par la première femme grâce à une fonction de Facebook qui lui a proposé de devenir "amie" de la seconde épouse de son mari. Sur son profil, on pouvait la voir avec Alan L. O'Neill devant un gâteau de mariage.
Appelant immédiatement la mère de son mari, la première femme cherche à avoir des explications. "Une heure plus tard, l'accusé (M. O'Neill) est arrivé (chez sa première femme, ndlr) et celle-ci lui a demandé avec insistance s'ils avaient bien divorcé. L'accusé lui a répondu: 'Non, nous sommes toujours mariés'", ont relaté les documents de justice. Et s'il lui avait également demandé d'être discret, la première épouse n'a pas hésité à alerte les autorités. "Ce n'est pas le crime ou le délit du siècle, mais c'est une infraction", tempère toutefois le procureur Mark Lindquist, qui devra statuer sur cette affaire.

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La Syrie envisage de rappeler à son tour des ambassadeurs

La Syrie envisage de rappeler ses ambassadeurs dans les pays européens qui ont rapatrié leur personnel diplomatique de Syrie, a déclaré ce lundi l'ambassadeur de Syrie en Russie, Riad Haddad. «Il y a certains pays européens qui ont déjà rappelé de Syrie leur ambassadeur. La Syrie va en faire de même», a-t-il déclaré à la presse, via un interprète.

Selon des diplomates arabes, la Syrie a commencé à rappeler ses ambassadeurs en Europe de crainte qu'ils ne soient expulsés en représailles à la brutalité de la répression par le régime du président Bachar al Assad du mouvement de contestation.

Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Suisse, le Canada et la France ont déjà fermé leur ambassade à Damas. Les 27 pays de l'Union européenne étudient la possibilité, à la demande de la France, de réduire collectivement le niveau de leurs relations diplomatiques à la fois dans les capitales européennes et à Damas. Mais aucun accord en ce sens n'a encore été arrêté.
Reuters

FOOTBALL A chacun son héros : LES onze matches qui ont attiré notre attention ce week-end

Comme chaque lundi, nous avons sélectionné onze matches qui ont attiré notre attention ce week-end. Si Chelsea, le Real Madrid, Manchester United, le Bayern et le PSG l'ont tous emporté, ils le doivent souvent à leur buteur attitré, érigé en sauveur.
2012 Chelsea Didier Drogba - 0
CHELSEA - STOKE CITY : 1-0
Premier League - 28e journée
Dans quelques mois, il ne sera probablement plus là. Alors, que Stamford Bridge profite de Didier Drogba, qui a rendu de fiers services à Chelsea ces huit dernières années. Samedi encore, l'Ivoirien a fait le travail en marquant le seul but du match face à Stoke City (1-0), pour la première de Roberto Di Matteo en championnat. Drogba a inscrit son centième but en Premier League et est devenu symboliquement le premier joueur africain à passer cette barrière en Championnat d'Angleterre. Chelsea ne l'oubliera pas. Et, sans doute, le regrettera.
MANCHESTER UNITED - WEST BROMWICH ALBION : 2-0
Premier League - 28e journée
Comme chaque lundi, nous avons sélectionné onze matches qui ont attiré notre attention ce week-end. - 2 Un doublé face à Chelsea (3-3), un autre devant Liverpool (2-1), un but à Tottenham (1-3) et deux autres, dimanche face à West Bromwich (2-0). Depuis un gros mois, Wayne Rooney a clairement appuyé sur l'accélérateur. Et dans le sillage de son attaquant, Manchester United avance à grandes enjambées. A tel point que les Red Devils ont délogé leurs rivaux de City en tête de la Premier League. Rooney, lui, n'est pas encore le meilleur buteur du Royaume. Du haut de ses 20 réalisations, il est encore à cinq unités de l'inépuisable Robin van Persie, qui peut encore étoffer son total lundi soir, lors d'Arsenal-Newcastle. Mais à ce rythme-là, Rooney va revenir sur les talons du Gunner.
SWANSEA CITY - MANCHESTER CITY : 1-0
Premier League - 28e journée
A City, les temps sont durs. A Swansea, les Skyblues ont conclu la semaine comme ils l'avaient entamée jeudi, sur la pelouse du Sporting Portugal : par une défaite (1-0). Un revers qui atteste d'une réelle baisse de régime. La bande à Roberto Mancini n'avait laissé échapper que deux points sur les douze premières journées de Premier League. Depuis, elle en laissé 16 en route. Dimanche, elle a perdu son troisième match en dix journées, et du coup, le fauteuil de leader qu'elle occupait depuis cinq mois ! A Swansea, c'est surtout la faiblesse de son collectif qui a interpellé. Une faiblesse sanctionnée par un but, tardif, de Luke Moore. Dans le même temps, le Manchester United de Wayne Rooney ne s'est pas fait prier pour prendre trois points devant West Bromwich (2-0). Et par les rênes de la Premier League.
BETIS SÉVILLE - REAL MADRID : 2-3
Liga - 27e journée
Comme chaque lundi, nous avons sélectionné onze matches qui ont attiré notre attention ce week-end. - 3 Tout roule au Real. Pour la 100e de Jose Mourinho sur le banc de la Maison Blanche, les Merengue ont offert à leur entraîneur une 11e victoire de rang en Liga en s'imposant sur la pelouse du Betis au terme d'un match d'une magnifique intensité.  Les Sévillans ont joué crânement leur chance mais ils ont finalement dû s'incliner devant les individualités madrilènes. Grippé durant la semaine, Cristiano Ronaldo était bien rétabli : 31e et 32e but pour le Portugais qui permet au Real, qui aurait pu se voir pénaliser de deux penalties pour des mains dans la surface, de reprendre ses distances avec le Barça. Bref, le Real se régale.
ESPANYOL BARCELONE - RAYO VALLECANO : 5-1
Liga - 27e journée
Une fois n'est pas coutume, ce n'est pas le Barça mais l'Espanyol qui a enfilé les buts comme des perles ce week-end. Et si les Catalans ont atomisé le Rayo Vallecano dimanche, ils le doivent essentiellement à Philippe Coutinho. Prêté par l'Inter Milan, le milieu brésilien de 19 ans a livré une prestation de choix, récompensée par un doublé. L'ancien Bordelais Kalu Uche s'est offert un triplé. Et Sergio Garcia a délivré trois passes décisives. Avec ces trois-là, l'Espanyol peut toujours rêver d'un ticket pour la Ligue des Champions. Les Barcelonais pointent à quatre longueurs de la quatrième place, occupée par Malaga.
BAYERN MUNICH - HOFFENHEIM : 7-1
Bundesliga - 25e journée
Comme chaque lundi, nous avons sélectionné onze matches qui ont attiré notre attention ce week-end. - 4 Fallait pas les énerver, les Munichois ! La défaite à Leverkusen (2-0) avait eu le don de semer la zizanie dans la maison du Bayern. Quoi de mieux qu'une promenade face à Hoffenheim (7-1) pour faire taire les mauvaises langues et se refaire une santé. Un carton bavarois à l'Allianz Arena n'aurait pas la même saveur sans les prouesses de Mario Gomez et de Franck Ribéry. Du coup, le buteur allemand s'est offert un triplé, histoire de conforter son statut de meilleur buteur de Bundesliga. Quant au milieu de terrain français, un but et deux passes décisives au compteur, il continue de les affoler sous le maillot munichois. Cerise sur le gâteau, Dortmund a perdu deux points en route à Augsbourg (0-0). Non, le Bayern n'a pas renoncé au titre. Et oui, il a bien l'intention de forcer les portes des 8es de finale en Ligue des Champions, mardi, face à Bâle.
WOLFSBURG - BAYER LEVERKUSEN : 3-2
Bundesliga - 25e journée
Bourreau du Bayern le week-end précédent, Leverkusen vient de vivre une semaine nettement plus houleuse, qui a viré au cauchemar. Mercredi, le Bayer avait pris l'eau au Camp Nou, dans l'antre du Barça (7-1). A sa décharge, il a croisé, ce soir-là, la route d'un extra-terrestre. Samedi, pas de Lionel Messi à l'horizon. Mais une défaite malgré tout, sur le terrain de Wolsfburg (3-2). L'équipe de Robin Dutt pensait pourtant s'être remis de sa claque catalane en y ouvrant rapidement le score, dès la 3e minute, grâce à son buteur maison, Stefan Kiessling. C'était sans compter sur sa fébrilité défensive, matérialisée par un csc de Kadlec. Le troisième but en une demi-heure du VfL. Celui de trop pour le Bayer.
DIJON - PARIS-SG : 1-2
Ligue 1 - 27e journée
Comme chaque lundi, nous avons sélectionné onze matches qui ont attiré notre attention ce week-end. - 5 Son statut n'est pas usurpé : en Ligue 1, aucune équipe n'est aussi efficace que le PSG durant le dernier quart d'heure. Paris l'a encore prouvé dimanche. A Dijon (1-2), Kevin Gameiro a délivré le club de la capitale dans les dernières secondes. Comme Guillaume Hoarau l'avait sauvé devant Montpellier (2-2) et à Lyon (4-4). A chaque fois, le héros a été félicité chaleureusement par ses coéquipiers. Les Parisiens le savent : ces points arrachés au bout du temps additionnel vaudront de l'or. En attendant, ils ne suffisant pas à décrocher leur dauphin montpelliérain. Les Héraultais ont eux aussi du répondant. Ils l'ont démontré contre Caen (3-0). Et avec la manière, s'il vous plaît !
ÉVIAN-TG - SOCHAUX : 2-3
Ligue 1 - 27e journée
Quatre mois et demi. Quatre mois et demi qu'il attendait ça. Quatre mois et demi qu'Edouard Butin n'avait plus trouvé le chemin des filets en Ligue 1. La dernière fois ? C'était le 22 octobre... face à Evian-TG (1-1). Samedi soir, à Annecy, le jeune attaquant sochalien s'est rappelé au bon souvenir du promu haut-savoyard. En rendossant son costume de Pipo Inzaghi, son nouveau surnom. Son doublé a offert aux Lionceaux un succès qui comptera dans la course au maintien. Eux qui couraient après depuis celui obtenu le 6 novembre 2011, face à Lyon (2-1). Eric Hély, le nouveau coach sochalien, voit dans cette victoire "la chance du débutant". En réalité, elle résulte d'une efficacité offensive retrouvée. Que Butin incarne à merveille.
LYON - LILLE : 2-1
Ligue 1 - 27e journée
C'était l'affiche du week-end en L1. Le match à ne pas rater tant l'enjeu était grand. Au final, le jeu n'a pas été flamboyant, notamment à cause de Lille très loin de son meilleur niveau avant la pause. Mais les conséquences sont énormes. Lyon, victorieux 2 à 1 après avoir terminé les vingt dernières minutes à dix, a relevé la tête trois jours après son élimination en Ligue des Champions et reste en course pour la troisième place. Lille, en revanche, fait une très une mauvaise opération et vient sûrement de dire adieu à son titre de champion de France.
NAPLES - CAGLIARI: 6-3
Serie A - 27e journée
Cela n'arrive pas souvent. L'Argentin de Cagliari, Joaquin Larrivey, a signé un triplé à Naples vendredi. Mais il n'a servi à rien sauf à améliorer ses statistiques personnelles. Car Naples a signé un festival offensif. Avec six buts inscrits par six buteurs différents (avec un but contre son camp de Davide Astori), le Napoli a régalé ses fans et s'est mis dans les conditions idéales avant de se rendre à Chelsea en Ligue des Champions pour défendre son avantage du match aller (3-1).
Eurosport

Pourquoi la recette du Coca va changer aux USA et pas en France

Coca-Cola et Pepsi vont modifier leurs fameuses recettes secrètes. Mais seul le colorant sera touché, et l'Europe ne sera pas affectée par le changement de formule.
En cause, comme l'explique le Los Angeles Times, une molécule, le 4-Méthylimidazole (4-MEI), qui est dans le colorant caramel utilisé dans ces boissons, et dont l'effet cancérigène a déjà été prouvé.
C'est une association de consommateurs américaine, la CSPI (Center for Science in the Public Interest), qui a alerté l'Agence américaine de l'alimentation et des médicaments, en se fondant sur une étude qui montrait qu'une administration de 4-MEI avait causé des cancers du foie, du poumon et de la thyroïde chez des souris et des rats. L'association avait déjà tenté sans succès de faire interdire l'utilisation du 4-MEI en 2011. Coca-Cola a déjà modifié sa recette en Californie, premier Etat américain à avoir inscrit le 4-MEI à sa liste des substances cancérigènes.
La molécule incriminée se retrouve dans la composition de deux types de colorants caramel: le E150c (ammoniac) et le E150d (sulphite d'ammonium). Et comme le montre le rapport [PDF] de l'Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA), les aliments utilisant ce type de colorant sont multiples. Saucisses, vinaigre, glaces, desserts, biscuits apéritifs, soupes, nouilles, pâtisseries sont, entre autres, concernés.
Pourtant, scientifiques et autorités de santé à travers le monde s'accordent pour dire que les quantités de 4-MEI contenues dans les sodas sont loin de représenter un danger pour la santé. Dans un communiqué de presse du 8 mars 2012, l'EFSA précise que «ces caramels colorants ne sont ni génotoxiques ni cancérigènes et qu'il n'existe pas de preuve démontrant qu'ils aient des effets indésirables sur la reproduction humaine ou pour l'enfant en gestation». Et si Coca change les doses de ses colorants caramel, c'est surtout pour ne pas avoir une étiquette «cancérigène» (...) Lire la suite sur Slate.fr

Ce distributeur de Coca-Cola ne fonctionne qu'avec des amoureux


Coca-Cola a offert des boissons aux amoureux d'Istanbul grâce à un distributeur capable de détecter les gestes tendres. En effet, pour avoir une canette, les couples devaient s'embrasser ou s'enlacer devant l'appareil.
Lors de la dernière Saint-Valentin, Coca-Cola avait mis en place une opération marketing visant à faire plaisir aux amoureux. En effet, dans un centre commercial d'Istanbul, seuls les couples avaient le droit d'utiliser le distributeur installé dans l'allée. Pour prouver qu'ils étaient bien ensemble, les consommateurs avaient différentes possibilités. Ils pouvaient se donner un baiser sur les lèvres, sur la joue, s'enlacer. Les moyens étaient donc multiple pour prouver son amour.
Bien évidement, en plus d'être gratuites, et pour ne éviter de créer de conflit entre les couples quant à savoir qui des deux partenaires aura le droit de boire la cannette, les boissons étaient distribuées par paire. Les passants ont donc pu profiter de cette action de communication propre à la marque qui colle encore une fois à son slogan "Open Happiness".
Pour cette occasion, la firme Coca-Cola s'est associée à l'agence turque C-Section. Une journée entièrement réservée aux amoureux, ou toutes personnes prêtes à faire preuve de tendresse avec un complice devant l'appareil, durant laquelle Coca-cola a fait bon nombre d'heureux. 
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Les talibans crient vengeance après le massacre de seize civils afghans

Les talibans ont juré lundi de venger le massacre de 16 civils afghans, dont des femmes et des enfants, perpétré la veille par un soldat américain dans le sud de l’Afghanistan, promettant de redoubler leurs attaques contre les «sauvages américains malades mentaux».
Dimanche avant l’aube, un soldat du contingent américain de la force internationale de l’Otan a quitté sa base de la province de Kandahar, lourdement armé, et a abattu les occupants de trois maisons de villages alentours, dont neuf enfants et trois femmes, avant de brûler leurs corps.
Les talibans «vont se venger chacun des martyrs tués sauvagement par les envahisseurs», lit-on sur le site internet des insurgés islamistes à l’évocation du carnage de dimanche, que le président américain Barack Obama a qualifié de «tragique et consternant», promettant une «enquête exhaustive».
«La majeure partie des victimes sont des enfants innocents, des femmes et des vieillards, massacrés par les barbares américains qui ont volé leur vie précieuse sans merci et maculé leurs mains de leur sang», disent encore les talibans dans leur communiqué.
Dimanche, vers 3 heures du matin, «un soldat est sorti de sa base et il s’est mis à tirer. Puis il est rentré dans son bureau et a été placé en détention», a indiqué un responsable occidental. L’homme était «lourdement équipé» et disposait vraisemblablement «de lunettes à visée nocturne», selon une autre source occidentale.
«Les terroristes américains cherchent des excuses à celui qui a perpétré ce crime inhumain en prétendant (…) que c’est un malade mental», poursuivent les insurgés. «Si les auteurs de ce massacre étaient réellement des malades mentaux, alors cela illustre une nouvelle transgression morale de l’armée américaine parce qu’ils arment, en Afghanistan, des fous qui tournent sans réfléchir leurs armes sur des Afghans sans défense», concluent les talibans.
Onze personnes ont été massacrées dans une maison, quatre dans une autre et une dans une troisième, ces (...) Lire la suite sur Liberation.fr

Mercedes invente la voiture invisible!

Dans sa dernière publicité pour ses véhicules à hydrogène, Mercedes a présenté une voiture totalement invisible. En effet, cette voiture ne laisse aucun impact sur l'environnement et a donc bien mérité son titre de véhicule propre.
Pour promouvoir ses modèles de la gamme F-Cell Hydrogen Fuel Cell, Mercedes-Benz a rendu son véhicule à hydrogène totalement invisible dans sa dernière publicité. En effet, pour simuler l'impact de ce véhicule sur l'environnement, l'équipe marketing du constructeur a eu la bonne idée de complètement faire disparaître le véhicule dans le paysage.
Ce procédé est rendu possible grâce aux panneaux LED installés sur un des côtés du véhicule, tandis que sur l'autre partie était posée une caméra Canon EOS 5D Mark II qui retransmettait sur la couche LED les images filmées en temps réel. C'est cette technologie qui a rendu possible cet effet d'invisibilité.
Le projet d'une voiture propre à zéro émission est ambitieux et implique des moyens financiers importants. Le véhicule ne sera donc pas commercialisé qu'à partir de 2015, précise le site Rtl.be. En attendant son arrivée sur le marché, la marque a réussi à produire un coup de communication efficace en jouant avec l'invisibilité de la voiture auprès des passants.
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Croissance: Timides signes d'embellie en zone euro, ralentissement en Chine

De "timides" signes d'embellie de l'activité économique s'esquissent dans la zone euro, notamment en France et en Allemagne, tandis que la Chine traverse toujours une phase de ralentissement, selon les indicateurs avancés publiés lundi par l'OCDE.
Les indicateurs composites avancés, conçus pour anticiper les points de retournement de l'activité économique par rapport à sa tendance, signalent un retour encore plus marqué que le mois dernier des Etats-Unis et du Japon vers une dynamique de croissance, précise l'Organisation de coopération et de développement économiques.
© 2012 AFP

Rihanna choque avec ses tenues... Madonna est défigurée...


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Lundi 12 mars 2012

Madonna répète un peu trop pour sa tournée

Soit la chanteuse de 53 ans se donne trop à fond pour offrir à ses fans un spectacle inoubliable sur scène, soit elle ferait mieux de changer de chorégraphe. Madonna a publié plusieurs photos sur sa page Facebook dans un album intitulé «Pendant les répétitions de la tournée». Tout un programme: des bleus en gros plan, une lèvre inférieure tuméfiée, des rougeurs. Il ne manquerait plus qu’elle se casse quelque chose. Espérons que tout cela disparaisse avant la tournée quand même. Personne n’a envie de voir une Madonna défigurée sur scène.

Les tenues de Rihanna choquent

L’évêque de la Barbade, d’où la chanteuse est originaire, prie pour elle, d’après le Sun. Rihanna, qui s’habille très sexy, choque et inquiète. «De nombreuses personnes prient pour elle et espèrent qu’elle abandonnera ses mauvaises habitudes. On sent que c’est mauvais d’avoir un tel comportement. Les jeunes la regardent comme une idole et copient son style de vie. J’ai été à l’un de ses concerts et j’ai été choqué par ce que j’ai vu», a confié le religieux. On n’imagine même pas ce qu’il dirait en voyant ça…

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Taylor Swift a détrôné Lady Gaga

La Mother Monster n’est plus l’artiste la mieux payée au monde. C’est le magazine Billboard qui l’affirme. En 2011, Taylor Swift a fait mieux qu’elle: 35,7 millions de dollars (contre 25,3 millions pour Lady Gaga, quatrième du classement). On n’aurait jamais imaginé ça. Lady Gaga quand même! Vous préférez qui, vous?

Ryan Gosling, célibataire?

Après six mois d’amour, l’acteur de Drive ne serait plus avec Eva Mendes. Il semblerait que Ryan Gosling ressente le besoin de prendre ses distances. En plus, le beau gosse a été vu en compagnie d’un top model allemand en Afrique du Sud récemment. «Il a essayé de passer inaperçu en mettant un bonnet et une écharpe et il semblait ne pas vouloir se faire remarquer quand il s’est assis à une table avec elle sur la plage, mais il semblait fasciné par elle», a confié un témoin. Ca sent vraiment le roussi…

20minutes.fr

Le Nord Mali va-t-il compromettre la présidentielle?

La situation au Mali a été éclipsée par la présidentielle au Sénégal. Elle est pourtant bien plus grave que le bras-de-fer entre l’opposition et Abdoulaye Wade. Le Mali se trouve en effet en état de guerre.

Une proche d'un soldat malien, qui combat les rebelles, manifeste sa colère contre le président Touré. AFP PHOTO / STRINGER

Quelque 70 militaires sans munitions ont été massacrés dans leur caserne à Aguel’hok, une localité du Nord, le 24 janvier. Les renforts qu’ils avaient demandés ne sont jamais arrivés: il n’y avait que 28 litres d’essence, affirme-t-on de source diplomatique à Bamako, dans la caserne la plus proche, située à plus de 200 km.
L’armée malienne a ensuite pris peur et déserté sa base à Menaka, une localité proche de la frontière avec le Niger. L’armée ne faisait déjà pas le poids, face à Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), un groupe de 600 terroristes mené par d’anciens contrebandiers algériens, reconvertis depuis 2003 dans le juteux business de la prise d’otages occidentaux et le prélèvement d’un droit de passage sur les cargaisons de drogue qui passent par le Nord Mali, sur l’une des routes reliant les cartels colombiens à leur marché européen, via l’Afrique de l’Ouest.
Force est de constater que l’armée malienne a subi une vraie déroute, avant de se remobiliser début mars dans la bataille de Tessalit, face à une rébellion touarègue qui s’est réveillée en janvier, à quatre mois de la présidentielle prévue pour le 29 avril.
Désormais, une seule question préoccupe la classe politique malienne. Comment organiser cette élection, alors que le conflit a déjà fait 172.000 personnes déplacées, selon les Nations unies, dont 90.000 réfugiés à l’étranger, en Mauritanie, au Niger et au Burkina?
Sans cessez-le-feu, de lourdes incertitudes planent sur le scrutin. Et ce, même si le président sortant, Amadou Toumani Touré (ATT), élu en 2002 et réélu en 2007 avec respectivement 64%  et 71% des voix, répète sur tous les tons que l’élection va bien se dérouler à la date prévue.

Le départ programmé du président

Alors que la rue se perd en conjectures sur les manœuvres d’ATT pour se maintenir au pouvoir – quitte à rallumer une rébellion, comme on l’en soupçonne -, dans les milieux politiques et diplomatiques, la bonne volonté du président ne fait aucun doute.
Ce chef d’Etat, sauveur de la démocratie malienne après la révolution de 1990, a bien l’intention de partir. A 63 ans, il reste l’un des rares, sur le continent, à savoir quitter le pouvoir. Pour mémoire, il avait participé au coup d’Etat contre Moussa Traoré, en 1991.
L’ancien dictateur avait réprimé dans le sang les manifestations estudiantines pour la démocratie. ATT avait donné l’exemple en menant rondement la transition démocratique, organisant une conférence nationale et ne se faisant pas prier pour quitter le pouvoir en 1992, après l’élection d’Alpha Oumar Konaré.
Ayant laissé tomber en 2001 son uniforme de commandant des parachutistes pour endosser le grand boubou de président civil, ATT a refusé en 2010 toute modification de la Constitution pour briguer un troisième mandat. Contrairement à Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire ou Abdoulaye Wade au Sénégal, le voilà prêt à quitter les moquettes rouges, les rideaux lourds et les lustres de cristal du palais présidentiel de Koulouba.
«ATT aurait souhaité quitter ses fonctions à l’issue d’un scrutin paisible, dans une sorte de statu quo, affirme un diplomate en poste à Bamako, mais c’est un pays en guerre qu’il va laisser».

Sous le feu des critiques

Le président est plus critiqué que jamais, chez lui, pour son incapacité à restaurer la sécurité dans le Nord. Une vaste zone de non-droit contrôlée à la fois par Aqmi et la rébellion du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Ce dernier affiche une revendication indépendantiste radicale, qui va plus loin que de simples désirs d’autonomie. La rébellion, qui compterait deux à trois milliers d’hommes, se bat aussi, désormais, à armes presque égales avec l’armée.
Elle est en effet soutenue par d’anciens rebelles touaregs devenus, dans les années 1990 et 2000, des soldats de l’armée libyenne. En Libye, un pays qui compte aussi une importante communauté touarègue, ils étaient appréciés par le régime du colonel Mouammar Kadhafi pour leurs talents guerriers. Après la chute de Kadhafi, des colonnes estimées par les autorités maliennes à un millier d’hommes sont arrivées au Mali via l’Algérie, en novembre, avec armes lourdes et liasses de billets.
La rébellion, très vite, s’est réactivée. Les Touaregs qui avaient intégré l’armée et la gendarmerie après les accords de paix de 1991 ont déserté, certains pour fuir à l’étranger par peur de représailles, d’autres pour rejoindre la rébellion, par loyauté.
«Un Touareg est Touareg avant d’être Malien», explique un diplomate ouest-africain en poste à Bamako.
Dans la capitale, où courent les plus folles rumeurs, certains soupçonnent la France et la Mauritanie de soutenir le MNLA, vu comme un bon moyen de lutter contre Aqmi. C’est à Paris, en effet, que se trouvent les porte-parole politiques du MNLA, tandis que la Mauritanie, le seul pays de la sous-région vraiment déterminé à lutter contre Aqmi, ne négligerait aucun moyen de venir à bout des islamistes.

Des liens Touaregs-Aqmi

Or, rien n’est simple au Nord Mali: les Touaregs collaborent avec Aqmi. Un groupe terroriste bien vu par les populations locales, affirme l’expert malien Adam Thiam, «parce qu’Aqmi distribue des médicaments à des gens qui n’ont jamais vu de cachets de leur vie, et paye sans discuter plusieurs fois le prix normal du mouton...»
Le massacre des 70 militaires d’Aguel’hok, d’abord imputé par l’Etat malien au MNLA, porterait de sources concordantes la marque d’Aqmi. Des témoins oculaires ont observé des barbus dans la ville, et leur mode opératoire ne laisse guère de doute sur l’identité des vrais auteurs du massacre: les militaires ont été tués d’une balle dans la nuque ou égorgés, après avoir eu les mains attachées.
Le discours d’ATT après ce carnage sans précédent a ajouté à la colère. Le président, jugé trop consensuel et accusé de ne pas dire la vérité sur la situation dans le Nord, a été confronté à deux jours d’émeutes, les 2 et 3 février, à Bamako et dans les villes abritant des garnisons, Kayes, Ségou et Kati.
Les mères et les veuves des soldats tués sont allées manifester jusqu’aux portes du palais présidentiel, où ATT les a reçues, quitte à se faire traiter de «rebelle» par les manifestantes. Une chasse au Touareg s’est déclarée à Bamako et Kati pendant deux jours – contraignant Zakyatou Oualet Halatine, une ancienne ministre d’origine touarègue à prendre la fuite vers Nouakchott, en Mauritanie, après le pillage de sa maison à Kati.
Plus aucun Touareg n’est en vue dans la capitale, où le ressentiment est manifeste, contre ceux qu’on appelle de manière générique «les rebelles». Pour une partie de l’opinion malienne, le Nord, c’est «le sable», un autre pays, le désert, où il ne paraît pas si grave que les élections ne puissent pas se dérouler normalement.
Sabine Cessou à Bamako

Libye - Des noirs parqués dans une cage de zoo par des miliciens

Il n’est manifestement pas bon d’être noir dans certaines villes libyennes par les temps qui courent. A Misrata, des prisonniers noirs sont réduits à un état bestial au point d’être enfermés dans une cage de zoo.

Sur une vidéo publiée par le site des Observateurs de France 24, on voit une quinzaine de prisonniers noirs, pieds et mains liés, des bouts de chiffons verts coincés dans la bouche que des miliciens leur intiment d’avaler. Ils sont couverts d’injures, dont celle de « Kalb » (chien) ; insulte suprême chez les Arabo-musulmans.

A la dixième seconde de la vidéo on entend un homme vociférer:

«Toi, viens par ici, espèce de sale chien! Avale ce drapeau!»

Le drapeau en question est celui de l’ancien Guide libyen Mouammar Kadhafi, capturé et tué à Syrte en octobre 2010 par des rebelles, appuyés par l’OTAN.

Depuis la chute de Kadhafi, les noirs vivant à Tawarga sont persécutés. Cette ville de l'ouest libyen de 30.000 habitants est connue par avoir été un bastion de résistance pro-kadhafi au temps de la révolution. Depuis la chute du Guide, des milices dont le contrôle échappe au CNT font régner la loi un peu partout dans le pays.

Durant la révolution, les noirs étrangers, accusés de collaboration avec les forces kadhafistes avaient subi une véritable chasse à l’homme, obligeant de milliers de Subsahariens à fuir la Libye pour rentrer dans leur pays d’origine. Les noirs libyens subissent à présent l'ire des vainqueurs.

Le site des Observateurs explique leur statut:

« Ces prisonniers ne sont pas des immigrés africains vivant en Libye. Il s’agit de noirs libyens, originaires de la ville berbère de Tawergha, à 38 km de Misrata. Une ville qui servait de camp militaire aux forces de Mouammar Kadhafi pendant la révolution».

Dans un rapport publié fin octobre, Human Rights Watch accuse les forces rebelles de commettre des atrocités à Tawergha pour se venger. L’organisation de défense des droits de l’homme pointait du doigt des assassinats, «des arrestations arbitraires, ainsi que sur les passages à tabac de détenus, entraînant leur mort dans certains cas contre les Tawerghans».

Lu sur Les Observateurs, HRW