12 décembre, 2011

Au moins 24 morts dans les inondations au Kenya

NAIROBI (Xinhua) - Les inondations qui ont ravagé plusieurs parties du Kenya ont tué au moins 24 personnes et déplacé 98 000 autres, a annoncé lundi une agence humanitaire.

La Société de la Croix Rouge Kényane (KRCS) a indiqué que la plupart des victimes se trouvaient dans la région de Budalang, dans l'ouest du Kenya, où les fortes inondations ont fait plus de 75000 morts et détruit beaucoup d'infrastructures.


"Nous estimons que 24 personnes ont été tuées. Nous avons également estimé que 98000 personnes ont été déplacées dans le pays", a déclaré le responsable des Relations publiques et des Communications de la KRCS, Fredrick Gori, à Xinhua par téléphone. "La plupart des gens sont encore dans les camps, car ils ont peur de rentrer chez eux, les pluies subsistant dans certaines régions du pays", a expliqué M. Gori.

Les inondations sont le résultat de pluies torrentielles qui ont apaisé la longue sécheresse au Kenya, mais qui aggravent la situation des personnes vivant près des rivières et dans les zones submersibles.


M. Gori a indiqué que les régions les plus touchées se trouvaient dans l'ouest du pays où les pluies torrentielles ont détruit des ponts et rendu de nombreuses routes impraticables, compliquant les efforts visant à atteindre des milliers de personnes sans abri depuis les inondations.


Le responsable de la KCRS a déclaré que l'agence effectuait actuellement une évaluation de la situation pour établir l'ampleur du problème et identifier les régions les plus vulnérables touchées par la catastrophe qui n'ont pas encore été atteintes en raison de problèmes logistiques.

Il a ajouté que les déplacés et autres personnes touchées par les inondations avaient besoin d'aides comme de la nourriture, des moustiquaires, des tentes, des couvertures, des ustensiles de cuisine et des médicaments.

L'Iran veut produire ses propres drones


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L'Iran se propose de fabriquer lui-même l'analogue des drones amérinains RQ-170 Sentinel. Parviz Soruri, président du comité pour la sécurité intérieure du parlement iranien, l'a annoncé à la télévision nationale.

Il a expliqué que les spécialistes iraniens projettaient de copier le drone ayant violé l'espace aérienne d'Iran et abattu le 4 décembre dernier। Selon les militaires, il a effectué une mission d'espionnage au-dessus du territoire iranien. Les dommages subis par l'appareil lors de la chute sont minimes.

http://french.ruvr.ru

Côte d'Ivoire : le parti de M. Ouattara remporte les législatives dans la commune de Yamoussoukro (centre)

YAMOUSSOUKRO (Xinhua) - La liste du Rassemblement des républicains (RDR), parti du président Alassane Ouattara, a remporté les législatives dans la commune de Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan), selon les résultats livrés par la Commission électorale.

La liste RDR conduite par le gouverneur du district de Yamoussoukro, Augustin Thiam, a obtenu 42,10% des suffrages exprimés.

Yamoussoukro, capitale politique et administrative de la Côte d'Ivoire et ville natale du premier président ivoirien, feu Félix Houphouët-Boigny, père du fondateur du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), a toujours été un bastion de ce parti.

Le PDCI devra se contenter du seul siège de la sous-préfecture de Yamoussoukro remporté par le candidat Edourad Kouamé.
Sur 81 073 inscrits, 28 120 ont voté soit un taux de participation de 34,68%.

Libye: affrontements entre rebelles et soldats de la nouvelle garde

Photo: EPA
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Les affrontements armés les plus violents des derniers mois ont eu lieu dans la capitale libyenne et sa banlieue, écrit lundi le quotidien Kommersant.

De violents combats ont éclaté dans la nuit de dimanche dans les environs de l’aéroport international de Tripoli. Les miliciens de Zenten qui protégeaient le site ont repoussé l’attaque. Mais les combattants de la "nouvelle garde nationale libyenne" qui ont lancé l’attaque ont réussi à s’emparer de trois véhicules équipés de mitrailleuses de gros calibre, qui peuvent être également utilisées contre des cibles aériennes. Craignant des attaques contre les avions civils, les autorités ont décidé la fermeture de l’espace aérien au-dessus de Tripoli.

Au moins quatre personnes ont été tuées dans l’affrontement cette nuit-là. La fusillade n’a cessé qu’après l’intervention des dirigeants du pays et des chefs de plusieurs tribus. Mais les combats peuvent reprendre à tout moment.

Un autre incident grave est survenu quelques heures plus tôt. Les combattants ont installé un poste de contrôle fictif à Tripoli pour tendre une embuscade à Khalifa Haftar, chef de l’état-major de l’armée libyenne. Le chauffeur du 4x4 du général a réussi à échapper à la fusillade. Plus tard on a annoncé l’arrestation de deux attaquants.

Les experts expliquent le sursaut de la violence à Tripoli par la lutte acharnée pour le pouvoir entre divers camps de l’ancienne opposition.

Il est à noter que l’assaut de l’aéroport et l’attaque de la voiture du général Haftar ont été commis immédiatement après l’amnistie accordée par le président du Conseil national de transition libyen Moustapha Abdul Jalil aux anciens partisans de Kadhafi, y compris à ceux qui n’avaient pas déposé les armes. Selon les analystes, cette mesure est tout à fait logique, car aujourd’hui la principale menace à la paix et à la stabilité en Libye n’émane pas des kadhafistes, qui ont perdu leur leader, sont encore très démoralisées et n’ont ni but précis, ni programme d’action.

La division entre les tribus, qui se sont temporairement unies pour lutter contre Kadhafi mais n’ont toujours pas surmonté les différends qui les opposent, est bien plus dangereuse pour la stabilité dans le pays.

Si les nouvelles autorités du pays ne parvenaient pas à un compromis avec les chefs des tribus qui contrôlent les "centres révolutionnaires" (Benghazi, Misurata, Zenten), le conflit pourrait conduire à une nouvelle guerre civile। Et cette fois non seulement la stabilité, mais l’intégrité territoriale du pays serait également menacée.

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Un viol toutes les 3 heures dans l'armée américaine

Des officiers de l'armée américaine à la conférence sur les femmes servant en Irak  United States Forces Iraq via Flickr CC License by

Le problème du viol dans l'armée américaine a longtemps été passé sous silence et continue d'ailleurs à l'être, raconte le quotidien britannique The Guardian, pointant la présence d'une culture de l'ignorance et de la confidentialité chez les militaires.

C'est l'histoire de Kate Weber, violée, après un bal, par un officier qui l'avait conduite vers l'issue de secours d'un bâtiment pour soi-disant lui parler de son travail; c'est aussi celle de Rick Tringale, qui a subi un viol collectif dans son dortoir lors de ses premières semaines d'entraînement. On estime que 37% des agressions sexuelles dans l'armée sont commises sur des soldats. Pour Mic Hunter, auteur de l'essai Honor Betrayed: Sexual Abuse in America's Military, cité par Newsweek, ce sont bien souvent des héterosexuels qui commettent ce type d'agressions, non par pulsion sexuelle, mais pour «remettre les gens à leur place». Dans ce cas, «l'agression sexuelle n'est pas une question de sexe, mais de violence».

En février, 17 membres militaires et vétérans ont porté plainte contre le Pentagone (via une class action) pour protester contre le «fléau» des violences sexuelles pratiquées dans l'armée américaine et ont particulièrement visé les anciens secrétaires d'Etat Robert Gates et Donald Rumsfeld pour avoir toléré, ignoré voire encouragé implicitement la poursuite de telles pratiques.

En 2005, face à la médiatisation de certaines histoires de viol et l'accroissement du nombre de femmes dans l'armée, le Congrès avait demandé au département de la Défense de réfléchir aux mesures à mettre en place pour une meilleure prévention de telles pratiques, ce qui donna lieu à la création du Sexual Assault Prevention and Response Office. En 2007, le département de la Défense avait signalé 2.200 cas de viols dans l'armée; le nombre a augmenté à 3.158 en 2010 (soit un viol toutes les 3 heures) et une femme sur 3 a déclaré avoir expérimenté une forme de violence sexuelle, allant du harcèlement au viol. Ce nombre est deux fois supérieur à la moyenne de la population féminine civile américaine, chez qui on répertorie un traumatisme d'ordre sexuel pour une femme sur 6.

Dans une enquête, un journaliste d'Al-Jazeera estimait en octobre 2011 que de nombreux cas de viols étaient généralement classés, faute de preuves ou d'informations concordantes et que seulement 8% des agresseurs supposés étaient réellement poursuivis. En dépit des 15 millions de dollars mobilisés, le Government Accountability Office, qui évalue le suivi des politiques publiques, a estimé en 2008 que peu de choses avaient été accomplies en la matière.

Pourquoi l'armée faillirait-elle à protéger ses soldates des intentions malveillantes de leurs collègues? Pour Kira Mountjoy-Pepka, directrice de Pack Parachute, association défendant les droits des victimes de «military sexual trauma» (terme retenu par le département américain des vétérans pour qualifier les agressions ou harcèlements sexuels subis par les membres de l'armée), la non-judiciarisation de ces affaires s'inscrit dans la doctrine juridique qui a suivi l'arrêt Feres v. United States, après lequel la Cour suprême américaine a rendu difficile toute poursuite engagée contre l'armée, laquelle tend à être placée à l'extérieur de la sphère du droit du travail.

Une désillusion pour ces femmes qui «aspiraient à des longues carrières dans l'armée et croient en leur mission» et qui, faute d'avoir reçu l'écoute nécessaire à la suite de leurs traumatismes post-viol, «sont conduites à démissionner ou à prendre leur retraite plus tôt car elles n'ont pas su surmonter leurs souffrances», relève Sandra Park, avocate auprès de l'American Civil Liberties Union (ACLU) interrogée par IPS News. The Guardian mentionne l'existence de sites comme mydutytospeak.com permettant aux victimes de viols de partager leurs expériences.

Photo: Des officiers de l'armée américaine à la conférence sur les femmes servant en Irak United States Forces Iraq via Flickr CC
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Guillaume Soro, le vrai homme fort de Côte d'Ivoire

A l'aune des premières élections législatives de l'après Gbagbo, de nombreux observateurs s'interrogent sur le pouvoir en Côte d'Ivoire. Qui est le véritable chef de la Côte d'Ivoire? Alassane Ouattara, élu président au suffrage universel le 28 novembre 2010 ou Guillaume Soro, l'ancien chef de file des rebelles et actuel Premier ministre d'Alassane Ouattara?

Le journal Libération revient sur la figure de Guillaume Soro qui devient de plus en plus incontournable sur la scène politique ivoirienne. A 39 ans, Guillaume Soro pourra se prévaloir, pour la première fois, de l'onction des urnes, rapporte Libération. L'ex-chef des rebelles est sûr de devenir député à Ferkessédougou dans le nord du pays, sous la houlette du parti présidentiel, le RDR (Rassemblement des républicains), précise le quotidien français.

«Sa candidature a suscité beaucoup d'intérêts au sein des populations de Ferkessédougou, mais également dans la nation toute entière», observait lundi 5 décembre le portail d'information ivoirien Abidjan.net.

En dépit d'une victoire assurée, Guillaume Soro aurait mené une campagne ordinaire comme tous les autres candidats, précise Abidjan.net. A la tête de la Côte d'Ivoire, en duo avec le président Alassane Ouattara, Guillaume Soro a su composer avec la présidence, malgré leur différence de style et d'origine politique. Deux générations cohabitent, d'un côté Alassane Ouattara, âgé de 68 ans est un habitué des cénacles internationaux et de l'autre, Guillaume Soro, s'est forgé dans le syndicalisme étudiant à l'Université...

A bien des égards, Guillaume Soro apparaît comme l'homme fort du pays. Depuis un an, celui-ci se dote d'une armée composée d'hommes qui lui sont fidèles, selon Libération. Guillaume Soro constituerait «une garde prétorienne placée sous son autorité directe, et a nommé plusieurs de ses fidèles à des postes stratégiques au sein de la nouvelle armée (...) Lire la suite sur Slate.fr

Arsenal en tournée au Nigeria en 2012


Football - Le club d'Arsenal en tournée au Nigeria en 2012 - Le club anglais de premier league, Arsenal, effectuera l'année prochaine une tournée au Nigeria, annonce ce lundi la presse locale.

Durant la tournée, prévue avant la saison 2012/2013, Arsenal jouera contre différents clubs nigérians.

La tournée est organisée par David Omigie qui a déjà amené deux autres clubs britanniques, Manchester United et Portsmouth au Nigeria où la premier league anglaise est très populaire.

Les fan's clubs de la premier league anglaise se sont multipliés à travers le pays, et la plupart des fans sont plus enclins à soutenir un club anglais que les clubs de la ligue locale.

Pana

Crise alimentaire / Afrique de l'Ouest: Des Millions de personnes risquent de vivre une crise alimentaire grave si aucune action rapide n'est entrepri

Des millions de personnes en Afrique de l'Ouest pourraient être sauvées d'une grave crise alimentaire si des actions de prévention à grande échelle étaient menées dans cette région, a déclaré Oxfam (http://www.oxfam.org) aujourd'hui. Les premiers indicateurs disponibles soulignent les risques d'une crise alimentaire en 2012, avec des populations particulièrement à risque en Mauritanie, au Niger, au Burkina Faso, au Mali et au Tchad.

C'est donc maintenant qu'il faut investir dans des mesures préventives, a indiqué l'organisation.

Logo: http://www.apo-mail.org/Oxfam.jpg

Les gouvernements de la région, qui ont déjà reconnu la gravité de la crise, devraient redoubler d'efforts pour s'assurer que les populations reçoivent de l'argent pour s'alimenter, de la nourriture pour leur bétail, et que l'aide alimentaire d'urgence soit disponible et prête a être distribuée.

Pour Mamadou Biteye Directeur Humanitaire d'Oxfam en Afrique de l'ouest, « La situation semble extrêmement préoccupante pour des millions de personnes en Afrique de l'Ouest, mais le pire peut encore être évité. La crise a été identifiée tôt, et nous savons qu'il existe des mesures simples et rentables qui peuvent être prises pour protéger les populations les plus vulnérables. Cette fois-ci, nous pouvons agir avant que l'urgence ne sévisse ».

Les systèmes d'alerte précoce ont identifié une série de facteurs qui contribuent au déclenchement de cette crise. De faibles précipitations et des niveaux d'eau plutôt bas, des récoltes et des fourrages limités, une diminution des transferts de fonds des migrants, et les prix élevés des denrées alimentaires, concourent tous à causer de sérieuses difficultés.

Sur la base des informations disponibles avec les systèmes d'alerte précoce, la production des céréales a chuté, en comparaison avec la moyenne des 5 dernières années. Le Tchad et la Mauritanie ont notamment des déficits de production agricole de plus de 50%, comparée à l'année écoulée. Les réserves nationales sont dangereusement basses, alors que les prix de certaines céréales clés sont 40% plus élevés que la moyenne des 5 dernières années.

Alors que les évaluations se poursuivent pour identifier les personnes les plus à risque, les premiers résultats montrent que 6 millions de personnes au Niger et 2,9 millions au Mali vivent dans des régions vulnérables à cette crise, alors qu'en Mauritanie un peu plus de 25% de la population, soit 700 000 habitants, sont à risque et pourraient être confrontés à une insécurité alimentaire sévère. Les données officielles du Burkina sont attendues bientôt, mais il est fait état de prés de deux millions de personnes qui risque d'être affectées. Au Tchad 13 régions sur 22 pourraient être concernées par l'insécurité alimentaire.

En 2010, la région du Sahel en Afrique de l'Ouest a connu une crise alimentaire majeure qui a frappé dix millions de personnes.

Mamadou Biteye ajoute que «Les populations se remettent encore de la dernière crise de 2010 et sont extrêmement vulnérables à tout nouveau choc, tels que la hausse des prix alimentaires, les mauvaises récoltes ou la perte de leurs animaux. Ces populations ont besoin d'aide maintenant pour renforcer leur résilience avant l'année prochaine ».

Oxfam prépare des actions pour répondre immédiatement aux besoins des personnes les plus vulnérables. L'organisation travaille dans certaines zones affectées pour aider les populations à accroitre leur résilience face à la crise actuelle, et s'apprête aussi à fournir de l'assistance alimentaire.

Par exemple en Mauritanie, dans la région de Gorgol, 1 300 femmes organisées en coopératives ont bénéficié de systèmes d'irrigation qui, grâce à une pompe, tire de l'eau d'une rivière jusqu'aux jardins potagers. Au Burkina Faso, Oxfam a déjà démarré une réponse humanitaire, avec le soutien de ECHO, pour aider prés de 50 000 personnes à accéder à la nourriture.

Alors qu'une réponse rapide à la prochaine crise est importante pour la protection des populations en 2012, Oxfam rappelle également que prévenir les prochaines crises nécessitera une action pour répondre aux causes profondes de ces crises et un soutien à long terme aux populations les plus pauvres dans une région où 300 000 enfants meurent de maladies liées à la malnutrition, même en temps dit « normal ».

Distribué par l'Organisation de la Presse Africaine pour Oxfam.

A propos de Oxfam

Oxfam (http://www.oxfam.org) est une confédération internationale de 15 organisations travaillant ensemble dans 98 pays et en collaboration avec des partenaires et des alliés dans le monde entier pour trouver des solutions durables à la pauvreté et à l'injustice.

Pour des informations complémentaires contactez â “

Charles Bambara Dakar - cbambara@oxfam.org.uk - +221 77 639 4178 -

Irina Fuhrman â “ Nouakchott - ifuhrmann@intermonoxfam.org - + 222 48 02 19 63 - +22675420508 -

Anna Ridout â “ Oxford - aridout@oxfam.org.uk +44 (0)7766 443506

Magali Rubino â “ Paris - mrubino@oxfamfrance.org +33 630466604

SOURCE : Oxfam

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Burkina Faso: Le sentiment des refondateurs sur la clôture des assises nationales

Hermann YameogoLes refondateurs ont été parmi les premiers à dénoncer la crise en gestation et à demander d’entrer en dialogue inclusif et républicain pour la prévenir. Au moment où les assises nationales clôturent leurs travaux nous avons voulu savoir, eux qui ont participé à ces réformes, quelles étaient leurs sentiments.

Quelques uns d’entre eux répondent:

1) Votre sentiment après la clôture des assises nationales?

-Me Hermann Yaméogo, Président de l’UNDD

Mis à part quelques petites rectifications à apporter au rapport général, mon sentiment est fait de satisfaction parce que non seulement nombre de nos propositions, faites dès le stade du CCRP, ont été adoptées mais surtout parce qu’en dépit d’une offensive de dernière minute assez vigoureuse l’idée de recourir à un référendum pour départager les burkinabè par rapport à l’article 37 n’a pas été retenu.

Contrairement à tous ceux qui juraient la main sur le cœur que tout ce processus de réformes n’était que l’arnaque du siècle pour parvenir au déverrouillage de l’article 37, nous restons ceux qui ont eu raison de n’avoir pas préjugé des travaux. C’est donc le constat d’une bonne intuition politique de notre part.

-Ram Ouédraogo, Président du RDEBF

Les assises nationales se sont déroulées dans un climat de respect mutuel empreint de franchise et d’une volonté affichée de toutes les composantes de la nation d’aller vers les reformes indispensables à la consolidation de notre démocratie et à la promotion d’un développement durable.

En ce sens assurément ces assises ont permis de recueillir les attentes de nos populations vis à vis de nos gouvernants.Et la mise en œuvre effective des conclusions de ces assises devrait augurer des lendemains meilleurs pour les burkinabé de l’intérieur comme de l’extérieur.

2) Qu’en est-il maintenant des modalités de mise en œuvre de ces réformes?

-Me Hermann Yaméogo, Président de l’UNDD

Il est ressorti des débats que cette question devra trouver sa solution au niveau du chef de l’Etat, nous sommes donc dans l’attente de cette feuille de route pour pouvoir répondre pleinement à votre question.

-Ram Ouedraogo, Président du RDEBF ,

Il serait necessaire qu’il soit pris en compte la constituante, le gouvernement d’union ainsi qu’un organe chargé du suivi afin d’aller vers une meilleure refondation, toutes choses conformes aux aspirations de nos populations.

3) Que dites vous à ceux de l’opposition et de société civile qui ont boudé les réformes?

-Me Hermann Yaméogo, Président de l’UNDD

Je dis qu’ils se sont trompés et c’est pardonnable. Ce qui le serait moins c’est de persister dans l’erreur. Maintenant qu’il est clair que les assises n’ont pas été commandées pour déverrouiller...lire la suite sur San Finna.

Par San FinnaArticle

Burkina Faso - Le plastique fait le bonheur des femmes

Engagées au quotidien dans une lutte sans merci contre la pauvreté, les habitantes de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, viennent de trouver une nouvelle parade contre le sous-développement: les sachets plastiques que l’on trouve dans tous les coins de rue de la métropole burkinabè. L’agence Inter Press Service (IPS) a rencontré quelques femmes engagées dans la campagne de collecte de déchets plastiques lancée par les autorités du pays.

Elles sont ainsi près de deux cents femmes qui ramassent, tous les jours, les sachets plastiques jetés dans la rue par les passants. Elles les trient ensuite pour qu’ils soient recyclés.

«Nous contribuons ainsi à embellir la ville en la débarrassant de ces sachets qui s’accrochent sur les arbres et autres fils électriques; on rend la ville propre tout en contribuant à améliorer les conditions de vie des femmes», explique Safiatou Sylla, qui dirige un groupe de ramasseuses de plastiques à Ouaga.

Cette activité qui fait de plus en plus d’émules dans la capitale burkinabè, selon IPS, contribue à nourrir nombre de familles et permet de réduire la pauvreté. «Je vais acheter à manger à mes enfants ou faire autre chose comme le commerce avec l’argent que je vais gagner pendant la campagne de collecte», affirme Alizèta Sawadogo, une résidente de Kiloin, un quartier situé au nord de Ouagadougou. En effet, explique IPS, un kilogramme de sachets plastiques est payé 75 francs CFA (soit environ 0,11 euro). Et le gouvernement aurait débloqué une rondelette somme de 20 millions de francs CFA (30.500 euros) pour toute l’opération.

«L’objectif est d’améliorer le cadre de vie, mais aussi les conditions de vie des couches défavorisées. Car, ce sont des femmes d’un certain âge qui s’intéressent à cette activité», explique Mamadou Cissé, directeur de la propreté de la ville de Ouagadougou.

Depuis le 21 novembre, 10.000 tonnes de déchets plastiques auraient déjà été collectées, sur les 27.000 tonnes produites annuellement dans la capitale du Burkina Faso. Les sachets plastiques ainsi collectés, permettent, une fois triés, de fabriquer des chaises, des seaux et autres ustensiles de cuisine. La preuve que la lutte contre la pauvreté peut s’appuyer sur une meilleure valorisation des déchets.

Lu sur IPS

Nigeria - Le dernier chic, la maison en bouteilles de plastique

En avant pour le Burkina 2.०

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La Tunisie attend son nouveau président qui devrait être Moncef Marzouki

TUNIS (© 2011 AFP) - L'ancien opposant au régime Ben Ali, Moncef Marzouki, devrait sauf coup de théâtre accéder lundi à la présidence de la Tunisie avec son élection par l'Assemblée constituante prévue dans la journée.
La Tunisie attend son nouveau président qui devrait être Moncef Marzouki

© AFP/Archives Fethi Belaid. Moncef Marzouki, lors d'une session de l'Assemblée constituante tunisienne, le 6 décembre 2011à Tunis

Les 217 membres de l'Assemblée se réunissent en plénière à 16H00 (15H00 GMT) pour élire le président, premier acte de la formation d'un exécutif, un mois et demi après les élections du 23 octobre.

Les candidatures sont ouvertes à tout Tunisien âgé de 35 ans minimum et parrainé par 15 élus au moins. Le vote aura lieu à la majorité absolue et à bulletins secrets.

Mais aux termes d'un accord au sein de la troïka majoritaire (les islamistes d'Ennahda avec 89 élus et les deux partis de gauche Congrès pour la République et Ettakatol, respectivement 29 et 20 sièges), le dirigeant du CPR Moncef Marzouki doit accéder à la magistrature suprême.

Agé de 66 ans, cet opposant historique au régime de Zine el Abidine Ben Ali, qui a vécu 10 années en exil en France, devrait ainsi réaliser son rêve. M. Marzouki avait annoncé sa candidature à la présidence de la République deux jours après la chute, en janvier, de l'ex dirigeant.

Après son élection, il devra prêter serment la main sur le Coran et jurer d'oeuvrer à l'établissement d'un Etat de droit et de rester fidèle "à la mémoire des martyrs, aux sacrifices consentis par les Tunisiens au fil des générations, et aux objectifs de la révolution".

Il nommera dans la foulée le chef du gouvernement, le numéro 2 d'Ennahda Hamadi Jebali, qui devrait former son équipe et la soumettre à l'approbation de l'Assemblée d'ici la fin de la semaine, selon la presse tunisienne.

La cérémonie de passation des pouvoirs avec le président intérimaire Fouad Mebazaa, qui a dirigé la Tunisie depuis la chute de Ben Ali, devrait avoir lieu au palais présidentiel de Carthage, en banlieue nord de Tunis, mardi ou mercredi.

Symboliquement, M. Marzouki aurait souhaité être à Carthage le 10 décembre, date de la journée internationale des droits de l'homme, avait-il récemment confié à l'AFP.

Mais il aura dû patienter deux jours de plus, l'Assemblée n'ayant adopté la constitution provisoire que samedi à minuit.

Ce texte, qui régit l'organisation des pouvoirs pendant la période transitoire jusqu'aux prochaines élections générales, a été voté par 141 voix contre 37 et 39 abstentions, après cinq jours de débats intenses et houleux.

Son adoption constituait le préalable à l'élection du président et la formation du gouvernement, attendues dans un contexte de grave crise économique et sociale.

Le texte définit notamment les prérogatives des trois "têtes" de l'Etat, le président de la République, le chef du gouvernement et le président de la Constituante (Mustapha Ben Jaafar).

Ces attributions ont été âprement discutées, les islamistes ayant été accusés de vouloir donner tout pouvoir au chef du gouvernement et de mettre en place un régime parlementaire pur.

Selon le texte adopté, le chef de l'Etat est le chef suprême des forces armées et définit la politique étrangère en concertation avec le Premier ministre.

Il promulgue et publie les lois votées par la Constituante, nomme et révoque les hauts gradés et le Mufti (autorité religieuse) en concertation avec le chef du gouvernement.

Il peut être démis de ses fonctions par deux tiers au moins des élus.

La désignation anticipée de M. Marzouki a suscité des grincements de dents en Tunisie.

"Aujourd'hui, élection du président dont le nom, comme au bon vieux temps, est connu d'avance", ironisait une caricature en une de la Presse lundi.

"Aujourd'hui, nous autres Tunisiens, nous allons encore avoir un président que nous n'avons pas choisi..." se lamentait un internaute sur twitter.

STOCKHOLM - Sprinteur à 95 ans: les seniors suédois gardent la forme

STOCKHOLM - Au rythme disco de "Stayin' Alive", Lennart Zetterqvist, 90 ans, soulève des haltères: comme un nombre croissant de Suédois, il est déterminé à se maintenir en forme pour rester autonome et profiter aussi longtemps que possible de la vie, à l'écart des maisons de retraite.

"Par le passé, les gens voulaient se la couler douce une fois à la retraite. Aujourd'hui, ils veulent rester actifs et en forme jusqu'à cent ans", explique l'entraîneur Kristoffer Sjöberg, qui dirige le groupe de gymnastique de M. Zetterqvist, réservé aux 90 ans et plus.

Ce groupe, qui s'entraîne une fois par semaine dans un club en banlieue de Stockholm, est unique en Suède de par sa classe d'âge. Il est constitué de 16 "super seniors" ayant accepté l'offre municipale d'un cours de gym hebdomadaire gratuit.

Forçant sur les abdominaux dans un tee-shirt rose, la pétillante Anne-Marie Novotny oublie ses 91 ans et ses pépins de santé.

"Je viens d'être opérée du foie alors je vais y aller tranquillement quelques minutes", lâche-t-elle, en précisant qu'elle avait repris l'exercice physique au printemps dernier après une interruption complète depuis qu'elle a fini l'école en 1938.

Leur entraîneur Sjöberg explique que l'objectif est de maintenir une condition physique leur assurant une certaine indépendance.

Pour cela, "nous travaillons beaucoup la force et l'équilibre", dit-il, en soulignant que ses élèves ont fait "de gros progrès depuis le début du cours en mars".

"A l'époque, la plupart venaient avec des cannes ou des déambulateurs. Mais maintenant, quasiment plus aucun ne le fait", s'enthousiasme-t-il.

Effectivement, "il m'arrive désormais d'oublier ma canne!" confirme Alice Wettergren, 92 ans.

Selon une étude Seniorbarometern publiée en septembre, il y a 1,8 million de retraités en Suède sur une population totale de neuf millions, et ce groupe devrait augmenter de près de 50% d'ici 2015.

Plus de déambulateurs

"Ces gens ne sont pas des pantouflards, ils sont bien plus actifs que le Suédois moyen", a assuré à l'AFP le responsable de cette étude, Linus Blom.

Depuis 2000, le nombre de personnes de plus de 65 ans ayant couru le marathon de Stockholm a quadruplé et 38% des personnes de plus de 59 ans disent faire de l'exercice chaque jour.

A 95 ans, Herbert Liedtke, lui, est un sprinteur. Et il a fallu trois accidents vasculaires cérébraux (AVC) l'an dernier pour lui faire lever le pied et abandonner les compétitions internationales.

Ayant conduit un taxi durant 40 ans sans jamais faire de sport, il s'est mis à la course à 69 ans en se joignant sur un coup de tête à l'entraînement d'un groupe de collègues de 15 ans plus jeunes.

"Je n'avais jamais couru et je les ai tous battus", se souvient-il fièrement, tandis qu'une grappe de médailles pend dans le couloir de son appartement où il reçoit en survêtement et chaussures de course.

Lorsqu'il avait 85 ans, il a établi un record sur 400m dans sa catégorie d'âge lors d'une compétition en Australie. Il avait couvert le tour de piste en 1 min 30 sec 99/100.

Rencontrée dans un club huppé du centre de Stockholm, Bodil Hedenström dit éprouver le besoin de s'entraîner régulièrement. Grande, blonde, élancée, cette femme de 71 ans aime partir faire du vélo ou de la randonnée et se sent ainsi "plus en contrôle" de son corps.

Chez les personnes âgées, la bonne santé psychologique est aussi importante que la condition physique, selon le docteur Göran Murvall qui a mis sur pieds le groupe des plus de 90.

Pour lui, "les personnes âgées ont besoin de croire dans l'avenir et de se fixer de nouveaux objectifs".

Importé par 20minutes.fr

Soudan: 19 morts dans de violents affrontements au Kordofan-Sud

KHARTOUM (© 2011 AFP) - De violents affrontements ont opposé l'armée soudanaise à d'anciens rebelles sudistes dans une localité du Kordofan-Sud, faisant au moins 19 morts, a annoncé lundi un responsable rebelle.
Soudan: 19 morts dans de violents affrontements au Kordofan-Sud

© AFP/Archives Phil Moore. Des rebelles de l'Armée populaire de libération du Soudan, le 29 juin 2011 dans la région des montagnes Nuba, dans le Kordofan-Sud

"Il y a eu des affrontements violents samedi à Warni, dans l'est de la localité de Talodi. La branche nordiste de la SPLA (ndlr: Armée populaire de libération du Soudan, bras armé du SPLM Mouvement populaire de libération du Soudan) a repoussé une attaque de l'armée faisant 19 morts", a indiqué à l'AFP un porte-parole rebelle Arnu Ngutulu Lodi.

Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès de l'armée soudanaise.

Selon le porte-parole rebelle, les affrontements ont suivi trois jours de combats dans le nord de la localité de Rachad, où les rebelles ont réussi à repousser l'armée soudanaise du secteur d'Abou al Hassan.

Les combats entre les forces gouvernementales et les rebelles du SPLM-Nord, branche au Soudan de l'ex-rébellion sudiste, ont éclaté début juin au Kordofan-Sud, une région frontalière du Soudan du Sud où le pouvoir de Khartoum cherche à asseoir son autorité alors qu'une partie de la population a combattu au côté des Sudistes pendant la guerre civile entre le Nord et le Sud indépendant depuis juillet.

Des affrontements similaires ont commencé en septembre au Nil Bleu, dans le sud-est du Soudan, un autre Etat dans la même situation.

Juba et Khartoum s'accusent mutuellement de soutenir des milices rebelles à l'intérieur du territoire adverse.

Selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés, environ 80.000 personnes ont fui les combats au Kordofan-Sud et au Nil Bleu, et ce nombre pourrait atteindre 100.000 dans les prochaines semaines.

Le Soudan a récemment accusé le Soudan du Sud de mener des attaques répétées dans des zones contestées à leur frontière.

Nigeria : trois attentats à la bombe à Jos, un mort et 14 blessés

Jos (Xinhua) - Au moins une personne a été tuée et 14 autres blessées dans trois attentats à la bombe survenus samedi soir dans divers endroits de Jos, chef-lieu de l'Etat nigérian de Plateau (centre), rapporte dimanche les medias du Nigeria.

Les explosions se sont produites toutes près de Bauchi Ring Road, dans le nord de la ville, selon Apev Jacob, officié de la police locale chargé des relations publiques.


C'était des bombes improvisées qui étaient à l'origine des explosions, a-t-il précisé.


Ces attentats ont eu lieu quelques jours après qu'un message écrit eut circulé dans la ville, avertissant d'attentats à la bombe.


De similaires attentats avaient eu lieu le 30 juillet dernier dans les quartiers d'Angwan et Sarki Mangu.

Guinée : les premiers résultats de la Commission de réconciliation attendus avant fin décembre

CONAKRY (Xinhua) - Les premiers résultats de la Commission provisoire de réconciliation nationale pourraient procéder à un premier compte-rendu des résultats de ces travaux avant fin décembre, a appris Xinhua de source officielle.

Cette Commission coprésidée par deux leaders religieux, à savoir l'Archevêque de Conakry Monseigneur Vincent Koulibaly et le Grand Imam de la Mosquée Fayçal Elhadj Mamadou Saliou Camara, a une mission délicate, celle d'amener les Guinéens à faire table rase des dures épreuves subies par la plupart d'entre eux, depuis l'accession du pays à l'indépendance en 1958.


Les régimes qui se sont succédé à la tête du pays, ayant chacun brillé par des "violations des droits de l'homme'', selon des organisations de défense des droits humains.


Ces frustrations commises parfois sur fond de "régionalisme et d'ethnocentrisme'' sont loin d'être effacées.


Le chef de l'Etat guinéen Alpha Condé, en mettant cette commission en place, a invité ses compatriotes à "se pardonner'', se disant lui-même "victime'' des régimes de Sékou Touré et Lansana Conté, pour avoir été condamné par "contumace'' par le premier et pour son emprisonnement pour "atteinte à la sureté de l'Etat par le second'', au lendemain des élections présidentielles de 1998.


Certains Guinéens pensent toutefois qu'il ne "saurait avoir de réconciliation sans justice''. C'est le cas notamment de l'Association des victimes du camp Boiro, qui tient à ce que le passé ne soit pas effacé des mémoires, sans que la vérité ne soit dite, à propos "des morts et disparus'' des régimes précédents.

Le Japon offre 12 200 tonnes de riz au Mali

BAMAKO (Xinhua) - Le Japon a récemment offert 12 200 tonnes de riz au Mali, ce don qui a été réceptionné à l’Office des produits agricoles du Mali (OPAM), sera mis à la disposition du commissariat à la Sécurité alimentaire.
Le Japon offre 12 200 tonnes de riz au Mali

La cérémonie était présidée par le secrétaire général de la présidence, Baba Berthé. C’était en présence de l’ambassadeur du Japon au Mali, Masahiro Kawada, et du commissaire à la Sécurité alimentaire, Yaya Nouhoum Tamboura.


La valeur de ce don, 7ème du genre, est estimée à environ 3 milliards de Fcfa, a précisé Masahiro Kawada. Le diplomate a souhaité une utilisation judicieuse de cette aide par les responsables concernés.

Le secrétaire général de la présidence a apprécié le geste du gouvernement nippon. "La présente aide alimentaire dénommée KR 2009, est la dernière en date d’une série qui a commencé en 2003 et qui fourni au bout de sept ans, une quantité totale de 48 088 tonnes de riz à notre dispositif de sécurité alimentaire", a souligné Baba Berthé.

Soudan: 19 morts dans de violents affrontements au Kordofan-Sud

KHARTOUM (© 2011 AFP) - De violents affrontements ont opposé l'armée soudanaise à d'anciens rebelles sudistes dans une localité du Kordofan-Sud, faisant au moins 19 morts, a annoncé lundi un responsable rebelle.
Soudan: 19 morts dans de violents affrontements au Kordofan-Sud

© AFP/Archives Phil Moore. Des rebelles de l'Armée populaire de libération du Soudan, le 29 juin 2011 dans la région des montagnes Nuba, dans le Kordofan-Sud

"Il y a eu des affrontements violents samedi à Warni, dans l'est de la localité de Talodi. La branche nordiste de la SPLA (ndlr: Armée populaire de libération du Soudan, bras armé du SPLM Mouvement populaire de libération du Soudan) a repoussé une attaque de l'armée faisant 19 morts", a indiqué à l'AFP un porte-parole rebelle Arnu Ngutulu Lodi.

Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès de l'armée soudanaise.

Selon le porte-parole rebelle, les affrontements ont suivi trois jours de combats dans le nord de la localité de Rachad, où les rebelles ont réussi à repousser l'armée soudanaise du secteur d'Abou al Hassan.

Les combats entre les forces gouvernementales et les rebelles du SPLM-Nord, branche au Soudan de l'ex-rébellion sudiste, ont éclaté début juin au Kordofan-Sud, une région frontalière du Soudan du Sud où le pouvoir de Khartoum cherche à asseoir son autorité alors qu'une partie de la population a combattu au côté des Sudistes pendant la guerre civile entre le Nord et le Sud indépendant depuis juillet.

Des affrontements similaires ont commencé en septembre au Nil Bleu, dans le sud-est du Soudan, un autre Etat dans la même situation.

Juba et Khartoum s'accusent mutuellement de soutenir des milices rebelles à l'intérieur du territoire adverse.

Selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés, environ 80.000 personnes ont fui les combats au Kordofan-Sud et au Nil Bleu, et ce nombre pourrait atteindre 100.000 dans les prochaines semaines.

Le Soudan a récemment accusé le Soudan du Sud de mener des attaques répétées dans des zones contestées à leur frontière.

L'ambassadeur du Gabon agressé à Washington par un opposant

LIBREVILLE (© 2011 AFP) - L'ambassadeur du Gabon aux Etats-Unis Michael Moussa Adamo a été agressé vendredi à Washington par un opposant gabonais qui manifestait devant l'ambassade pour le report des législatives du 17 décembre, ont déclaré lundi des responsables politiques.
L'ambassadeur du Gabon agressé à Washington par un opposant

© AFP/Archives Wils Yanick Maniengui. Le Premier ministre gabonais Paul Biyoghe Mba (C), lors d'un meeting électoral, le 7 décembre 2011 à Libreville

Dans un communiqué publié par le quotidien L'Union, le Premier ministre Paul Biyoghe Mba affirme que l'ambassadeur a été "violemmment agressé (...) dans les locaux de l'ambassade par M. Léon Obame, neveu d'André Mba Obame", principal opposant gabonais, ancien ministre de l'Intérieur, actuellement en convalescence en Afrique du sud.

Selon le quotidien Gabon Matin, M. Moussa a "été apostrophé et agressé par l'un des manifestants, lesquels manifestants se trouvaient dans la cour (de l'ambassade) pour réclamer la mise en place de la biométrie lors des élections".

"Selon l'ambassadeur, il a été physiquement agressé par Léon Obame qui l'a blessé à l'oeil gauche", ajoute.

Dans un communiqué, le Parti démocratique gabonais (PDG) du président Ali Bongo exprime son "indignation" et demande à "tous les jeunes Gabonais de s'opposer avec fermeté à toutes propositions indécentes de violence venant de la part de ceux qui ont bénéficié d'un système qui a nourri leurs grossiers appétits et dont l'éloignement du pouvoir les a rendus violemment nostalgiques".

Le quotidien proche de l'opposition "Echos du nord" estime toutefois que, "sans enquête, un nom a été lâché: Léon Obame (...) L'objectif ici est-il de gloser sur le lien entre le présumé agresseur et un opposant?

Le 2 novembre, treize partis de l'opposition dont l'Union nationale (parti de M. Mba Obame dissous en janvier) et une plate-forme de la société civile ont appelé "le peuple gabonais à empêcher l'organisation des élections".

Après une concertation entre le président Bongo et l'opposition, le gouvernement avait saisi la Cour constitutionnelle pour demander un report à 2012 des élections afin de permettre l'introduction de la biométrie. La Cour a refusé ce report.

Bilan 2011 - La région subsaharienne garde le cap de relance économique

LOME (Xinhua) - Les pays subsahariens tentent, pour la plupart, de capitaliser leur situation politique interne quasiment stable, quoique précaire par endroits et sous menace de crises post-électorales, en entreprenant de grands chantiers de relance de leurs économies. (Par Koffi TOVOR et LI Benzhong)

La Côte d'Ivoire panse les plaies de la grave déchirure sociale après la guerre civile post-électorale sur fond de reprise de l'économie avec l'aide des partenaires financiers, pendant que le Niger ferme progressivement les pages sombres des soubresauts politiques au moment où la RD-Congo ouvre une page inquiétante avec les contestations de la réélection du président sortant.


MODERNISATION DES INFRASTRUCTURES
Globalement, les pays ont orienté leur relance économique sur une mise en valeur de la richesse du sous-sol qui force une modernisation des infrastructures traduite par de grands travaux dans les ports, les routes et les voies ferrées avec, en ajout, selon les pays, l'aéroport comme c'est le cas au Togo où l'aéroport de Lomé sera modernisé avec près de 150 millions de dollars bouclé avec China Exim Bank et dont les travaux sont confiés à la China Airport Group.


Les pays bordant le Golfe de Guinée ont inauguré l'ère de la révolution dans les ports par une modernisation poussée de leurs infrastructures alors que ce golfe est de plus en plus infesté d'actes de piraterie grandissante de près de 19 attaques enregistrées entre 2009 et 2011 à partir de laquelle la menace a commencé à être prise plus au sérieux.


Le Togo se nourrit l'ambition d'avoir le seul port dans la sous-région pour les méga navires et a lancé un projet de terminal à conteneur financé à hauteur de 400 millions d'euros par plusieurs institutions financières, après un projet de 3e quai du groupe Bolloré de près de 300 milliards de francs Cfa.


La Côte d'Ivoire est également dans la course à côté du Sénégal qui a inauguré, le 30 novembre, les travaux d'extension du terminal à conteneurs au Port Autonome de Dakar réalisés par Dubaï Port World qui y a investi plus de 70 milliards de francs Cfa.


EXPLOITATION DE LA RICHESSE DU SOUS-SOL
Dans le même temps, le Niger fait son entrée dans le cercle des pays pétroliers de la sous-région à côté du Nigeria, du Ghana, du Togo qui a signé des contrats de prospection avec le groupe italien ENI, et la Côte d'Ivoire qui est en attente avec la découverte d'hydrocarbures sur le plateau continental ivoirien, à 93 kilomètres au sud-est d'Abidjan.


En fait, le Niger a, outre ses réserves pétrolières de plus de 600 millions de barils, une bonne position avec ses immenses réserves d'uranium dont celles en exploitation qui le placent au 3e rang mondial des producteurs, alors que l'exploitation projetée en 2014 d'une autre réserve à Imouraren le placera en 2e rang mondial. Dans la course de mise en valeur de ses richesses, des permis de recherches sont accordés à des sociétés canadiennes et nigérienne sur l'or et métaux précieux.


La Cote d'Ivoire, le Burkina Faso, le Niger et le Bénin ont entrepris un projet gigantesque, une première en Afrique de l'ouest, de construction d'une boucle ferroviaire Cotonou-Niamey-Ouagadougou-Abidjan. Une feuille-de-route devrait être élaborée pour aider à boucler le financement afin de permettre le démarrage des travaux de construction et de réhabilitation en 2014.


Pendant ce temps, le Togo qui entend rentabiliser son port et maintenir les pays enclaves qui l'empruntent, se décide de lancer un projet de chemin de fer sur plus de 600 km pour relier Lomé et Ouagadougou au Burkina faso.


PROGRAMMES AGRICOLES
Le secteur agricole n'est pas laissé en marge. Des programmes de grande envergure sont lancés avec des financements de partenaires sur fond de revitalisation des filières de coton, de café et cacao mais aussi de cultures vivrières afin de garantir la sécurité alimentaire.


Le Niger opte pour l'Initiative "les Nigériens nourrissent les Nigériens", tandis que le Togo choisit le vaste Programme national d'investissement agricole pour la sécurité alimentaire (PNIASA) de 617 milliards de francs Cfa.


Le secteur agricole est soutenu par une agroindustrie naissante se traduisant par divers projets dont celui de Dekel Oil pour la production d'huile de palme estimé à 19,5 milliards de francs Cfa en Côte d'Ivoire mais aussi par le projet FABER de production de l'éthanol au Nigeria à partir des tiges de sorgho avec un volume annuel de 72 millions de litres au coût de 183 millions de dollars financé à 70% par deux partenaires stratégiques chinois