15 juin, 2011

La crise en Libye requiert des solutions à court terme et à long terme

NEW YORK (Xinhua) - Un haut représentant de l'Union africaine (UA) a déclaré mercredi que la Libye était parvenue à un "moment critique", et exigeait "une solution rapide" afin d'épargner des souffrances aux civils libyens, pour ramener la paix durable dans ce pays d'Afrique du Nord.
La crise en Libye requiert des solutions à court terme et à long terme

Le ministre mauritanien des Affaires étrangères Hamady Ould Hamady et président du Comité ministériel spécial de haut niveau de l'Union africaine (UA) sur la Libye a tenu ces propos lors d'une réunion publique du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation en Libye.

Cette session a lieu "à un moment critique dans l'évolution de la situation en Libye", a-t-il dit.

"Le conflit qui déchire ce pays depuis février 2011 entre actuellement dans son quatrième mois, tandis que l'opération militaire menée par la coalition puis par l'OTAN en application de la résolution 1973 (2011) dure depuis près de trois mois, et a maintenant été reconduite pour une période identique", a-t-il indiqué.

"Nous devons nous attaquer aux priorités dictées par la situation sur le terrain tout en inscrivant notre action dans une vision tournée sur le long terme, centrée sur le besoin de rechercher des solutions durables qui seront approuvées et respectées par toutes les parties libyennes, sans marginalisation ni exclusion", a-t-il dit.

M. Hamady a déclaré qu'un des problèmes le plus immédiats en Libye est la situation humanitaire qui est "extrêmement inquiétante", et a lancé un appel pour une pause dans les combats pour permettre à l'aide humanitaire d'accéder aux personnes dans le besoin.

"Alors que nous nous réunissons ici aujourd'hui pour discuter de la situation en Libye, nous sommes tenus par le devoir de garder en tête la souffrance indescriptible infligée aux populations civiles libyennes, pour la protection desquelles la Résolution 1973 a été adoptée, ainsi que le destin des travailleurs immigrants africains et des autres qui tentent désespérément de fuir la Libye, avec des centaines, si ce n'est pas des milliers, déjà morts en mer", a-t-il déclaré.

Le conflit libyen a entraîné la fuite de nombreux migrants vivant dans le pays ainsi que des citoyens libyens eux-mêmes. Certains sont morts noyés en mer Méditerranée alors qu'ils essayaient d'atteindre l'Europe, alors que d'autres ont été arrêtés aux frontières libyennes.

Ce mouvement soudain de personnes pourrait avoir un impact déstabilisant sur les autres pays du nord de l'Afrique et de la région Sahel-Sahara qui connaissent des difficultés internes, selon M. Hamady.

Outre les questions humanitaires, M. Hamady a également souligné le besoin de trouver une solution viable à long-terme au conflit libyen.

"Nous sommes convaincus qu'une fois dit et fait, seule une solution politique répondra aux aspirations légitimes des Libyens et valorisera la paix durable dans ce pays. C'est la conviction qui inspire notre approche depuis le 10 mars 2011, date à laquelle le Conseil de paix et de sécurité, se réunissant au niveau des chefs d'Etat, a présenté la feuille de route pour la résolution du conflit libyen", a-t-il souligné.

La Feuille de route de l'UA plaide pour un arrêt immédiat des hostilités ainsi que la mise en oeuvre des réformes politiques qui s'attaquent aux causes profondes du conflit.

"De toute évidence, rien dans cette feuille de route ne pourrait être légitimement interprété comme provenant d'une inclinaison pour soutenir un parti donné. C'est tout le contraire. En fait, la feuille de route vise à donner aux Libyens l'occasion d'élire librement leurs dirigeants et d'acquérir un système politique qui répondrait à leurs aspirations", a souligné M. Hamady.

L'UA a participé à plusieurs réunions internationales sur la Libye. Le 18 juin, l'UA sera présente au Caire pendant que cinq organisations internationales vont tenter d'élaborer un plan d'action conjoint allant dans le sens de la paix en Libye"L'Union africaine, dont l'action est seulement motivée par les objectifs des aspirations du peuple libyen, ainsi que les préoccupations légitimes des pays de la région sur les questions relatives à la sécurité et leur stabilité à long terme, ne pourra jamais se dérober de ses responsabilités. L'Union africaine sera un partenaire loyal et efficace de l'Organisation des Nations Unies en général, et à votre conseil en particulier. Elle servira comme un ami fidèle et attentif à la Libye en toutes circonstances ", a-t-il affirmé.

Le diplomate mauritanien a également rappelé la préoccupation exprimée lors d'une session extraordinaire de l'Assemblée des chefs d'État et de gouvernement selon laquelle le continent africain n'était pas associé dans la gestion internationale du conflit en Libye.

Selon lui, l'Afrique est le continent qui souffrira le plus du conflit en Libye, elle doit donc avoir un rôle important dans sa gestion.

"Nous ne pouvons pas être simplement spectateurs aux calamités qui nous arrivent," a-t-il déclaré.

Le Kenya à la recherche des touristes de l'Afrique du Nord

NAIROBI (Xinhua) - Le Kenya cherche à attirer des touristes en provenance d'Afrique du Nord dans le cadre du plan de diversification des nouveaux marchés touristiques pour permettre au pays de dépasser le doublement de son chiffre d'affaires du tourisme, a indiqué un haut responsable marketing touristique.
Le Kenya à la recherche des touristes de l'Afrique du Nord

Maroc Saidia plage

"Nous nous concentrons sur les marchés qui peuvent générer une nouvelle croissance du chiffre d'affaires. Nous nous sommes appuyés sur les marchés traditionnels européens depuis trop longtemps, mais nous ne les abandonnons pas tout de même", a déclaré le patron de l'Office de tourisme du Kenya Robert Muriithi Ndegwa.

"L'Afrique du Nord est forte en ce qui concerne le tourisme de plage, mais pas de Safari, y compris la faune comme le fait le Kenya, c'est donc l'un de nos points de vente," a-t-il déclaré à Xinhua dans une interview à Nairobi mardi.

Auparavant, il a rencontré une délégation de voyagistes venus du Maroc en visite au Kenya pour échantillonner l'offre touristique afin d'avoir une expérience de première main sur les destinations qu'ils envisagent de marchander ici.

Le KTB a déjà mis en place un département qui se consacre à la commercialisation de la destination kenyane à l'attention des pays africains pour la plupart. Mais le pays a également augmenté ses campagnes de marketing en Chine, en Inde, au Brésil et en Russie.

La Grande-Bretagne a été la principale source de visiteurs du Kenya depuis de nombreuses années. Londres a représenté 174.051 des 1,1 millions de touristes qui ont visité le Kenya l'année dernière suivie par Washington avec 107.842 et 87.600 visiteurs en provenance d'Italie.

"Le tourisme est l'un des principaux piliers du plan de ce pays pour devenir une nation à revenus intermédiaires d'ici à 2030 et c'est pourquoi nous sommes désireux d'explorer les marchés que nous n'avons pas exploité auparavant", a déclaré M. Ndegwa.

Le tourisme a apporté à la nation est-africaine près de 1 milliard de dollars l'année dernière, soit environ 11 % de son Produit intérieur brut, selon les statistiques de KTB.

Ahmed Shukrani, le secrétaire général du Club de gestion des voyages au Voyage au Maroc, a déclaré que la plupart des gens n'étaient pas au courant que le Kenya d'autres choses à offrir en plus de son athlétisme.

Il a dit lors d'une interview que le tourisme offre une plate- forme pour unir les gens. "Il relie les gens et que la culture et doit être encouragée".

Le Kenya et le Maroc ont signé un partenariat en 2009 pour établir une coopération technique et d'échange d'informations sur les programmes de tourisme, les projets d'infrastructure et les investissements.

Le Maroc attire également plus de 10 millions de touristes chaque année, comparé à la moyenne du Kenya qui est de 1 million.

Le directeur commercial de Kenya Airways, Mohan Chandra, a déclaré que la compagnie aérienne nationale sera un complément aux efforts de marketing de KTB en augmentant le nombre de ses destinations africaines.

Des députés américains poursuivent Obama pour sa gestion de l'opération militaire libyenne

WASHINGTON (Xinhua) - Un groupe bipartisan de députés américains a porté plainte contre le président Barack Obama pour sa gestion de l'opération militaire en Libye sans autorisation du Congrès.
Des députés américains poursuivent Obama pour sa gestion de l'opération militaire libyenne

Barack Obama

Le représentant démocrate Dennis Kucinich et le représentant républicain Walter Jones sont à la tête de ce groupe bipartisan de députés anti-guerre qui veut traduite l'administration Obama devant une cour fédérale.

"Concernant la guerre en Libye, nous pensons que la loi a été violée. Nous avons demandé aux tribunaux d'agir pour protéger les Américains des résultats de ces politiques illégales", a expliqué M. Kucinich.

M. Obama subit la pression du Congrès à cause de sa décision concernant le lancement de l'opération militaire en Libye sans approbation du Congrès. Le président de la Chambre des représentants, John Boehner, a averti mardi que M. Obama serait en violation du droit américain s'il n'obtenait pas l'autorisation du Congrès pour les opérations militaires en Li

Cameroun : déploiement en Libye d'un navire américain prévu pour des exercices de sécurité maritime

YAOUNDE (Xinhua) - Membre de la coalition internationale menée par l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (Otan), les Etats-Unis ont déployé en Libye un navire initialement prévu pour des exercices de sécurité maritime au Cameroun.
Cameroun : déploiement en Libye d'un navire américain prévu pour des exercices de sécurité maritime

Membre de la coalition internationale menée par l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (Otan), sous couvert des Nations Unies, contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi, les Etats-Unis ont déployé en Libye un navire initialement prévu pour des exercices de sécurité maritime au Cameroun, annonce leur ambassadeur à Yaoundé.

En marge d'une table ronde des acteurs du secteur maritime mercredi à l'ambassade dans la capitale camerounaise, Robert P. Jackson, ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, a expliqué que l'objectif poursuivi par les formations dispensées dans le cadre d'Africa Partnership Station (APS) est d'« aider les Africains à être garants de leur sécurité maritime, de leur économie ». Ces opérations menées au Cameroun depuis 2007 comportent des visites de navires et d'avions des forces navales américaines pour l'Afrique. Pour cette année, deux sessions de l'exercice baptisé Obangame Express se sont déroulées à Douala, la métropole économique, et au large des côtes camerounaises. « Ces exercices, qui ont porté sur la coopération internationale, ont contribué à renforcer les capacités régionales en matière de sécurité maritime, au moyen notamment de la formation et de l’interopérabilité », a démontré le diplomate américain pour qui un navire destiné à ces exercices a finalement été « envoyé en Libye pour la crise humanitaire qui y sévit ».

Cameroun : deux radars installés par les Etats-Unis pour la surveillance des côtes

YAOUNDE (Xinhua) - Deux radars installés au Cameroun par les Etats-Unis permettent de surveiller ses côtes sur une large zone allant jusqu'à Malabo en Guinée équatoriale, a révélé mercredi à Yaoundé l'ambassadeur des Etats-Unis Robert P. Jackson lors d'une table ronde des acteurs du secteur maritime, dans le cadre d'Africa Partnership Station (APS).
Cameroun : deux radars installés par les Etats-Unis pour la surveillance des côtes

Station de radars

"En plus des formations que nous faisons, nous avons fourni deux radars pour s'assurer que le Cameroun connaît bien quel navire est dans l'espace camerounais et nous avons la possibilité d'ajouter d'autres équipements, afin de renforcer ses capacités", a souligné le diplomate interrogé par la presse sur les motivations du soutien de son pays pour la sécurité maritime camerounaise.

Sur la zone de surveillance, "c'est toute la côte jusqu'à l'île de Malabo en Guinée équatoriale. Je ne peux pas être plus précis que ça. Mais, c'est un large domaine", a-t-il dit, répondant à une question de Xinhua.

Depuis son lancement en 2007, le Cameroun accueille au large de ses côtes et sur son territoire des opérations d'Africa Partnership Station avec visites de bateaux et d'avions, associant des responsables militaires de diverses nationales. "Nous croyons que votre sécurité est notre sécurité. Les 5.800 Américains qui habitent au Cameroun sont sujet des mêmes risques que tous les résidents de ce pays. Alors, nous avons un intérêt direct et nous avons un intérêt indirect, parce que nous voulons promouvoir la prospérité, le tourisme, les activités commerciales et il faut qu'on ait la sécurité pour faite tout ça", a affirmé l' ambassadeur Jackson. "Evidemment, a-t-il dit par ailleurs, les côtes camerounaises sont pour les Camerounais pour la pêche, pour les activités sportives, pour l'exploitation du pétrole, etc. Mais finalement, le monde entier a un intérêt dans la sécurité maritime et le but de notre formation ici, comme celle que nous faisons à Douala, est de s'assurer qu'il y a un vrai partenariat entre le Cameroun, les voisins et les partenaires internationaux, afin de s'assurer que les Camerounais sont sécurisés".

De l'avis du diplomate américain, "tout le monde se focalise sur la presqu'île de Bakassi. Mais en vérité, comme nous venons de voir, Douala est aussi à risque (allusion à une attaque meurtrière récente contre une banque, ndlr) et il faut que nous pensions plus clairement comment on peut coopérer pour éliminer les activités qui ciblent tous les Camerounais, parce que ça contribue à la flambée des prix et à l'insécurité".

Iran: lancement avec succès dans l'espace du satellite Rassad-1

TEHERAN - L'Iran a lancé mercredi avec succès dans l'espace le satellite Rassad-1, qui a été placé à 260 kilomètres de la Terre, a rapporté la télévision iranienne en langue arabe Al-Alam.

L'Iran a lancé mercredi le satellite Rassad-1 dans l'espace. Il est capable de photographier la Terre. Il a été lancé par la fusée Safir et a été placé à 260 kilomètres de la Terre, a précisé la télévision Al-Alam qui a diffusé les images du lancement.


(©AFP /

Don de 200 tonnes de maïs par le Brésil aux réfugiés de la RDC

BRAZZAVILLE (Xinhua) - "A travers ce don, nous voulons soulager la peine de ces nombreux réfugiés dans la Likouala".
Don de 200 tonnes de maïs par le Brésil aux réfugiés de la RDC

Le Brésil, par l'intermédiaire de son ambassade au Congo, a fait mardi à Brazzaville un don de 200 tonnes de maïs, d'une valeur de 200.000$, au PAM, destiné aux réfugiés de la RDC dans la Likouala, au nord-est du Congo, a constaté un correspondant de Xinhua sur place.

"A travers ce don, nous voulons soulager la peine de ces nombreux réfugiés dans la Likouala et le Brésil va poursuivre ses efforts en faveur de ces populations en détresse", a déclaré l’ambassadeur du Brésil au Congo, Paulo Wolowski.

"Le PAM a pu finaliser avec la contribution actuelle du Brésil, s'élevant à 200.000 USD l'achat de 200 tonnes de maïs produit du Congo qui serviront à nourrir les réfugiés. Ceci est très encourageant, car l'objectif de l'assistance du PAM dans la région s'oriente d'avantage dans la consolidation de la paix (..)", a fait savoir, pour sa part, le représentant du PAM au Congo, Alix Loriston.

Selon Loriston, le PAM a mobilisé près de 19 millions USD des bailleurs de fonds tels que les USA, EU-ECHO, le Canada, la Suède, la France, le Brésil, le Royaume Uni, l'Irlande et les Pays Bas pour une assistance alimentaire d'urgence en 2010.

Réceptionnant ce don, la ministre congolaise des affaires sociales, de l'action humanitaire et de la solidarité, Emilienne Raoul, a exprimé "la volonté de gouvernement congolais de poursuivre la mise en oeuvre du chronogramme de retour de ces réfugiés" .

En attendant d'être acheminés dans la Likouala, situé à environ 1.000 km au nord de Brazzaville, ces vivres sont gardés dans les entrepôts du PAM à Brazzaville. Et le PAM affirme disposer de vivres pour couvrir les besoins des réfugiés jusqu'à seulement septembre prochain.

Environ 115.000 ressortissants de la RDC ont trouvé refuge depuis 2009 dans la Likouala, au nord-est du Congo, pour fuir les violences inter ethniques dans la province de l'Equateur.

Mauritanie : 16 millions USD de la Banque mondiale en faveur de la formation professionnelle

NOUAKCHOTT (Xinhua) - La Banque mondiale a accordé 16 millions de dollars à la Mauritanie pour appuyer ses programmes de formation professionnelle.
Mauritanie : 16 millions USD de la Banque mondiale en faveur de la formation professionnelle

La Banque mondiale a accordé 16 millions de dollars à la Mauritanie pour appuyer ses programmes de formation professionnelle, selon une convention signée mardi à Nouakchott.

Selon Sidi Ould Tah, ministre mauritanien des Affaires économiques, ce financement sera "consacré à la modernisation et à l'augmentation de la capacité d'absorption des centres de formation professionnelle du pays afin de leur permettre de jouer leur rôle en matière de formation et d'emploi des jeunes notamment dans les domaines de l'énergie et du pétrole; de la pêche et de l'agriculture".

Le représentant de la Banque Mondiale, Thiam Moktar, a pour sa part mis l'accent sur les réalisations accomplies dans le domaine de l'éducation en Mauritanie, notamment "l'augmentation de l'accès à la scolarité ayant atteint 98%, la scolarisation des filles avec un taux de 50%.

Burkina Faso : le calme après la bourrasque

Le Burkina Faso, qui est confronté à une série de mutineries militaires, a connu ces derniers jours des soulèvements à Bobo Dioulasso, la capitale économique du pays.

Heureusement, tout est retombé la semaine dernière.

Néanmoins, le bilan des six jours de mutineries de soldats du camp Ouezzin Coulibaly a été lourd.

On a compté au moins sept morts, dont une jeune fille et six soldats, et plusieurs dizaines de blessés dans la population civile.

Les dégâts matériels, notamment de commerces saccagés, se sont chiffrés à plusieurs millions FCFA.

Si au début de ces manifestations de colère le gouvernement a joué la négociation, initiant des changements dans la hiérarchie militaire, cette fois-ci il a réprimé les mouvements.

Aujourd'hui, tout semble être rentré dans l'ordre, mais d'aucuns croient que le calme qui est revenu n'est que précaire. "

Plus d’africains au Real Madrid

MADRID (© 2011 Afriquinfos) – Avec la sortie officielle d’Emmanuel Adebayor, le club de la capitale espagnole perd le dernier africain qui figurait dans ses rangs.
Plus d’africains au Real Madrid

CC BY SA Jan S0L0. Emmanuel Adebayor

Malheureusement c’est officiel, le Real Madrid, un des plus grands clubs du monde, ne compte plus aucun joueur africain.

La sortie d’Emmanuel Adebayor, marque la fin de l’histoire africaine de l’équipe…au moins pour l’instant.

En effet, le Real Madrid n’a pas n’a pas exercé son option d’achat sur le joueur. Le togolais était arrivé au club espagnol en janvier, prêté par le Manchester City, pour couvrir l’absence de Gonzalo Higuaín. Adebayor appartenait au Madrid jusqu’au 13 juin, date limite de l'option d'achat.

Le joueur avait coûté 30 millions d’euros au Manchester City, pourtant le club britannique offrait un rabais de près de 50%! 16 millions d'euros: qui dit mieux? Malheureusement pour le togolais, les madrilènes ne sont disposés à en débourser que 8.

Les préférences des vainqueurs de la Coupe d’Espagne de football sont claires, ils aimeraient mieux conserver leurs fonds au cas où les négociations pour l’achat de l’argentin Kun Agüero ou du brésilien Neymar da Silva Santos Junior aboutissent.

Cependant, si les négociations échouent et que le City est disposé à baisser son offre, il y a des chances pour que le togolais joue à nouveau pour le Real… Mais ne commençons pas à bâtir des châteaux en Espagne. Surtout que dans ce cas, le salaire d'Adebayor - actuellement estimé à 6 millions - devrait être revu à la baisse, comme cela avait déjà été le cas à son arrivée dans la capitale madrilène.

Actuellement, on ne connaît toujours pas le nom du prochain africain à être acheté par le Real Madrid. Pour ceux qui croyaient en la rumeur selon laquelle il s'agirait de Michael Essien, détrompez-vous! Le représentant du joueur a déjà déclaré que même si les relations entre le ghanéen et José Mourinho sont excellentes, le ghanéen ne bougera pas du Chelsea.

Des satellites pour mieux comprendre la pluie au Sahel

Des scientifiques veulent aider les paysans d'Afrique de l'Ouest à survivre.

Des satellites pour mieux comprendre la pluie au Sahel

Les zones à fort contraste d'humidité semblent plus propices aux précipitations. © Nasa / AFP

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Mieux comprendre pourquoi et où la pluie tombe au Sahel afin d'aider les paysans d'Afrique de l'Ouest à assurer leur subsistance : c'est dans ce but que des scientifiques ont analysé par satellites les orages qui s'abattent sur cette région aride. Sans surprise, ils ont confirmé qu'un sol déjà humide favorisait, par évaporation, l'arrivée de la pluie. Mais leurs travaux, publiés dimanche dans la revue britannique Nature Geoscience, montrent aussi que les orages n'éclatent pas nécessairement là où on les attend.

Les chercheurs britanniques, français et australiens, se sont penchés sur les images satellitaires montrant l'apparition et l'évolution de 3 765 orages ayant arrosé quelque 2,5 millions de kilomètres carrés entre 2006 et 2010. Entre 80 et 90 % de l'eau qui tombe sur le Sahel provient de ce type d'orages, qui peuvent apparaître très brutalement durant la saison des pluies. Hydrologues et météorologues ont ensuite croisé ces données sur les orages avec les relevés satellites sur l'humidité des sols dans les zones concernées.

Contraste d'humidité

"A l'échelle de la centaine de kilomètres, les orages se développent plus fréquemment au-dessus des surfaces les plus sèches et les plus chaudes", relève dans un communiqué le CNRS, qui a participé à l'étude. Plus précisément, "les résultats obtenus montrent que le nombre d'orages augmente significativement sur des surfaces présentant de forts contrastes d'humidité du sol", particulièrement dans les zones de transition allant d'une zone sèche vers une zone humide, dans le sens du vent.

Selon l'étude, une zone humide de seulement 10 à 40 kilomètres suffit à provoquer la pluie, à condition qu'elle se trouve à côté d'une région beaucoup plus sèche. Et les orages ont deux fois plus de chances d'éclater dans les zones à fort contraste d'humidité que dans celles où le niveau d'humidité est homogène. "La pluie est difficile à prévoir, en particulier dans les régions comme le Sahel, où de violents orages peuvent surgir de nulle part en quelques heures", souligne Chris Taylor, du Centre britannique pour l'écologie et l'hydrologie, auteur principal de l'étude.

"Nous avons découvert que des régions à fort contraste d'humidité peuvent jouer un rôle important dans l'apparition de nouveaux orages, un facteur qui n'est pas pris en compte dans les modèles climatiques actuels." Un "effet important" dans une région particulièrement exposée à la sécheresse et aux mauvaises récoltes, et qui joue "dans un orage sur huit", précise-t-il. Des phénomènes qui restent à explorer par des études futures, mais qui pourraient à terme se montrer très utiles pour l'agriculture des pays sahéliens et évaluer l'impact du changement climatique sur cette région du monde.

Éclipse totale de Lune sur une partie de l'Europe

Le phénomène atteindra son apogée mercredi soir entre 21 h 30 et 23 heures.

Éclipse totale de Lune sur une partie de l'Europe

L'éclipse de Lune sera visible sur toute la France, mercredi, à condition que la météo le permette (photo d'illustration). © Mikhail Fomichev / AFP

Les astronomes et les amateurs curieux pourront observer à partir de mercredi une éclipse totale de Lune, la première de 2011 et la plus longue depuis près de onze ans, dans certaines régions d'Europe, d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Asie centrale. Une éclipse totale de Lune se produit deux fois par an, lorsque la Lune passe dans le cône de pénombre puis d'ombre de la Terre. Le Soleil, la Terre et la Lune sont alors quasiment alignés, ce qui correspond à la phase de la pleine lune.

Même s'il est caché du Soleil, notre satellite ne disparaît pas pour autant. En passant dans l'ombre de la Terre, la Lune prend une teinte cuivrée plus ou moins rouge, caractéristique des crépuscules terrestres. Ce phénomène est dû à la réfraction de la lumière provenant de l'atmosphère terrestre qui éclaire la surface lunaire. Cette éclipse débute à 19 h 24 et se poursuit jusqu'aux environs de 1 heure du matin jeudi, bien que la phase d'éclipse totale n'intervienne que de 21 h 22 à 23 h 2, d'après le spécialiste de la Nasa Fred Espenak. La durée de l'éclipse totale, une centaine de minutes, est la plus longue depuis juillet 2000.

"L'intégralité de cet événement pourra être observée dans la moitié est de l'Afrique, le Moyen-Orient, l'Asie centrale et l'Australie-Occidentale", indique Fred Espenak। "Les observateurs européens rateront le début de l'éclipse, qui surviendra avant que la Lune ne se lève. Mais, heureusement, l'éclipse totale sera visible sur tout le continent, à l'exception du nord de l'Écosse et de la Scandinavie", précise-t-il. Ailleurs dans le monde, l'éclipse totale sera observable dans l'est de l'Asie, dans l'est de l'Australie et en Nouvelle-Zélande, ainsi que dans l'est du Brésil, en Uruguay et en Argentine. L'Amérique du Nord sera en revanche privée de cet événement. La prochaine éclipse totale de Lune est prévue le 10 décembre.

Le Point.fr -

France Versailles. Un cadavre découvert dans le parc du château

Le corps d'une femme de 50 ans a été découvert ce mercredi matin dans le parc du Château de Versailles. Les enquêteurs n'excluent aucune piste.

Macabre découverte ce mercredi matin dans le parc du château de Versailles. Un passant a repéré vers 8 h, un cadavre flottant dans la pièce d'eau des Suisses, indique Le Parisien. Il s'agirait du corps d'une femme d'une cinquantaine d'années. L'identification était toujours en cours en fin de matinée.

Autopsie ordonnée
Meurtre, accident, suicide ? L'enquête débute tout juste। Selon les premières constations, la mort serait récente. Aucune trace de violence n'a été relevée. Les policiers de Versailles n'excluent donc aucune piste. Une autopsie a été ordonnée.

.letelegramme.com

Le président sud-africain dénonce les "abus" de la résolution de l'ONU sur la Libye

JOHANNESBURG (Xinhua) - Le président sud-africain Jacob Zuma a dénoncé mardi les abus commis par rapport à la Résolution 1973 des Nations unies (ONU) dans le but d'imposer un changement de régime en Libye.

La station de radio Cape Talk a rapporté dans la ville du Cap que M. Zuma avait exprimé devant le Parlement sud-africain son inquiétude sur la situation dans ce pays d'Afrique du Nord.

La Résolution 1973 a conduit à la mise en oeuvre d'une zone d’exclusion aérienne sur la Libye et donné aux pays membres le feu vert pour appliquer les mesures nécessaires afin de réduire le nombre de morts civiles. M. Zuma a estimé que les bonnes intentions à l'origine de cette résolution avaient été perverties.

"Ces actions minent les efforts de l'Union africaine (UA) pour trouver des solutions aux problèmes que connaissent ses pays membres", a-t-il dit.

D'après, l'agence sud-africaine SAPA, M. Zuma a critiqué l' intervention militaire de l'OTAN en Libye, dénonçant un "usage abusif" de la résolution de l'ONU. L'Afrique du Sud est préoccupée par le conflit qui se poursuit en Libye et entraîne la perte de vies innocentes, la destruction de biens et une dégradation de la situation humanitaire, a-t-il dit.

L'Afrique du Sud est fermement convaincu qu'un usage abusif est fait de la résolution 1973 de l'ONU pour imposer un changement de régime, des assassinats politiques et une occupation militaire étrangère. Il a appelé toutes les parties à respecter les droits de l'Homme et le droit humanitaire international.

Les événements en Libye ont réaffirmé l'urgence d'une mise en oeuvre complète de l'Architecture africaine pour la paix et la sécurité, ainsi que d'une réforme du Conseil de sécurité de l'ONU, a-t-il dit.

L'Afrique du Sud espère que, après le rapport des ministres de l'UA devant le Conseil de sécurité le 15 juin, un terrain d’entente pourra être trouvé pour une voie politique vers une solution durable à la crise libyenne.

Le président sud-africain s'est rendu en Libye deux fois cette année en tant que représentant de l'UA pour tenter de trouver une solution à ce conflit.

L'Afrique du Sud est l'un des trois membres non-permanents du Conseil de sécurité à avoir demandé une réunion le 15 juin pour clarifier la position de l'Union africaine (UA). Les deux autres sont le Nigeria et le Gabon.

Syrie: des experts de l'ONU enquêtent sur les exactions, la répression s'étend

© AFP Capture d'image d'une vidéo diffusée le 9 juin 2011 sur YouTube montrant des soldats syriens frappant un manifestant à Homs
© AFP/Archives

DAMAS (AFP) - Des experts de l'ONU se trouvaient mardi à la frontière syro-turque pour recueillir auprès de milliers de réfugiés syriens des témoignages sur la répression du régime de Bachar el-Assad qui a touché de nouvelles régions du Nord malgré les condamnations internationales.

Trois mois après le début le 15 mars d'un mouvement de révolte pro-démocratie inédit, le pouvoir, déterminé à mater toute contestation, a envoyé ses chars vers la ville d'Abou Kamal, à la frontière avec l'Irak dans le nord-est, après avoir déclenché une vaste offensive dans le nord-ouest du pays.

Face au refus du régime de laisser entrer des équipes humanitaires et des groupes des droits de l'Homme, des experts du Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme sont arrivés dans la province turque d'Hatay, où affluent des milliers de réfugiés syriens fuyant la répression.

Leur mission est d'"enquêter sur les exactions" en Syrie, a dit à l'AFP un membre de la mission.

© AFP Photo fournie par les opposants au régime, de chars syriens déployés le 14 juin 2011 à Deir al-Zor
© AFP -

Entre-temps, la France continue de militer auprès des 14 autres membres du Conseil de sécurité de l'ONU afin d'obtenir une majorité de 11 voix pour voter un projet de résolution condamnant cette répression, la Russie et la Chine y étant strictement opposées.

Et la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a de nouveau accusé l'Iran de soutenir "les attaques brutales" du régime syrien, la Maison Blanche renouvelant son appel à une transition ou un départ de M. Assad.

Mais le pouvoir reste sourd à ces protestations, alors que le président syrien, arrivé au pouvoir en 2000 après le décès de son père Hafez al-Assad, n'est intervenu qu'une seule fois publiquement depuis le début de la contestation.

L'armée a poursuivi son ratissage dans le gouvernorat d'Idleb, à 330 km au nord de Damas, notamment à Ariha et Maaret al-Nomaan dans les environs de Jisr al-Choughour, ville désertée par ses habitants et sous contrôle militaire, a indiqué à l'AFP un militant des droits de l'Homme.

© AFP Carte des offensives militaires et de l'exode de réfugiés syriens
© AFP

"Six civils ont péri à Ariha", a-t-il dit sans autre précision.

"Des soldats se dirigent vers Maaret al-Nomaan. Ils viennent des villes d'Alep et de Hama", a affirmé Rami Abdel-Rahmane, chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.

Selon les témoins, l'armée empêche la population de quitter le gouvernorat d'Idleb, tirant sur ceux qui risqueraient de déjouer les check-points militaires. Mais le régime, qui refuse d'admettre l'existence de ce large mouvement de contestation, continue d'attribuer les troubles à des "gangs armés".

Selon l'agence officielle Sana, l'armée pourchasse toujours les "groupes armés" autour de Jisr al-Choughour et le gouvernement "appelle les habitants à rentrer dans leur village qu'ils ont été contraints de quitter". "Les groupes armés terrorisent les habitants de Maaret al-Nomaan comme ils l'avaient fait à Jisr al-Choughour", ajoute-t-elle alors que des milliers d'habitants de cette dernière ville ont fui vers la Turquie voisine où ils ont témoigné de la répression brutale du régime contre des civils sans armes.

© AFP Arrivée de réfugiés syriens le 13 juin 2011 au village frontalier de Hatay
© AFP Mustafa Ozer

Le nombre de Syriens ayant trouvé asile en Turquie a dépassé les 8.500, à quoi s'ajoutent 5.000 autres réfugiés au Liban. Une fois franchie la frontière turque, ils sont dirigés vers des camps dressés par le Croissant-Rouge.

Mais des milliers hésitent encore à quitter leur pays et s'entassent le long de la frontière, qu'ils franchiront si l'armée devait arriver.

Parmi eux, 300 membres de la tribu des al-Tayib.

"Il n'y a pas d'eau, rien à manger, les enfants pleurent tout le temps, que dieu le punisse! Il a même empoisonné notre eau", s'époumone en désignant le président syrien une matrone, interrogée par l'AFP à travers la ligne de démarcation.

© AFP Capture d'image sur la TV d'Etat syrienne, le 14 juin 2011, de troupe syriennes dans la ville de Jisr al-Shughur
© AFP

"Tous les gens ici sont sans toit, sous la pluie et dans le froid, est-ce que ce n'est pas un pêché, ça?" s'emporte-elle, désignant des cabanes de branches bâties à la hâte, des tentes branlantes confectionnées à partir de toiles plastifiées.

Mais ces Syriens préfèrent cette précarité à la barbarie des soldats: "Ils ont tué une personne de notre tribu. Ils ont aussi coupé les doigts d'une autre", affirme la mère de famille.

Plusieurs témoins, dont un colonel déserteur interrogé par l'AFP en Turquie, ont raconté avoir vu "des snipers iraniens" et des membres du groupe chiite libanais Hezbollah tirer sur la foule. Un officier syrien, Hussein Harmoush, a par ailleurs confirmé des dissensions au sein de l'armée, racontant avoir "tendu des pièges" avec d'autres déserteurs afin de retarder l'avancée des pro-régime à Jisr al-Choughour.

Malgré tout, la mobilisation hostile au régime ne fléchit pas et des manifestations nocturnes continuent d'avoir lieu, selon l'opposition.

Dans une nouvelle tentative de médiation, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a téléphoné à M. Assad pour l'appeler à établir d'urgence un calendrier de réformes et mettre fin à la répression qui a coûté la vie à 1.200 personnes et entraîné l'arrestation de quelque 10.000, selon des ONG et l'ONU.

Un incendie ravage en partie le grand marché de Yamoussoukro

YAMOUSSOUKRO (Xinhua) - Un incendie a détruit lundi une partie du grand marché de la capitale administrative et politique ivoirienne Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan).

L'incendie dont la cause reste encore inconnue s'est déclaré lundi soir, aux environs de 22h00 (locales et GMT) et a fait d'importants dégâts matériels en marchandises diverses sans pour autant causer de perte en vies humaines, indique le service des sapeurs-pompiers dont une équipe a circonscrit les flammes.

Les autorités administratives et politiques de la ville, notamment le préfet, le gouverneur du district et le maire, se sont rendues sur les lieux pour donner des consignes de sécurisation et apporter leur encouragement aux sapeurs-pompiers.

Statu quo entre Puel et l'OL

La réunion entre Claude Puel et les dirigeants lyonnais devant la commission juridique de la LFP ce mercredi à Paris n'a rien donné ou presque. Si le divorce entre les deux parties est bel et bien consommé, aucun accord n'est intervenu sur les conditions de ce départ. L'OL et son entraîneur doivent désormais trouver un terrain d'entente sur les indemnités de licenciement. L'affaire est donc encore loin d'être réglée.

Claude Puel ne veut pas renoncer à ses indemnités de licenciement. (Reuters) Claude Puel ne veut pas renoncer à ses indemnités de licenciement. (Reuters)

Si le divorce entre Claude Puel et les dirigeants lyonnais semble effectif depuis plusieurs semaines, l'ancien coach de Monaco et de Lille est encore à ce jour l'entraîneur de l'OL. Ce dernier avait rendez-vous ce mercredi à Paris avec le directeur juridique du club rhodanien, Vincent Ponsot, devant la commission juridique de la Ligue de football professionnel (LFP). Une réunion d'une demi-heure qui n'a pas permis de trouver un accord entre les deux camps. Claude Puel avait passé jeudi dernier un entretien préalable à son licenciement, mais aucun accord à l'amiable n'avait été trouvé, ce dernier refusant de renoncer à ses indemnités de licenciement, estimées à 3 millions d'euros. Une question restée en suspens ce mercredi.

"La commission a constaté la non-conciliation. Pour acter la suite on verra", a déclaré Claude Puel au Progrès après la réunion. La commission juridique, présidée par Maître André Soulier, a elle aussi "entériné la décision de divorce", ce qui "ouvre la voie à une procédure de licenciement". Mais le feuilleton est loin d'être fini pour l'OL qui doit désormais envoyer une lettre de licenciement au technicien tarnais, mais surtout s'entendre sur les indemnités de départ.

L'OL n'a pas intérêt à laisser traîner

Sous contrat jusqu'en 2012, Claude Puel serait en mesure de réclamer 3 millions d'euros. Un montant qui pourrait être revu à la hausse en fonction des honoraires et des primes prévus dans son contrat. Si aucun accord à l'amiable n'est trouvé, un rendez-vous avec le Conseil des Prud'hommes ou une nouvelle conciliation pourraient être nécessaires. La LFP a proposé aux deux parties de leur mettre à disposition deux négociateurs pour faciliter les discussions.

Bien décidé à tourner la page de trois années délicates où malgré les efforts consentis sur le marché des transferts les résultats n'ont pas été au rendez-vous, l'Olympique Lyonnais aura sûrement à coeur de ne pas laisser traîner cette affaire afin de permettre au futur entraîneur, a priori Rémi Garde, l'actuel directeur du centre de formation, de s'atteler rapidement à sa nouvelle fonction.

Manifestation contre l'austérité : premiers heurts à Athènes

Manifestations à Athènes contre l'austérité, 15 juin 2011Manifestations à Athènes contre l'austérité, 15 juin 2011 © TF1/LCI

La police grecque a fait usage de gaz lacrymogènes en fin de matinée contre les manifestants rassemblés devant le parlement à Athènes pour protester contre les nouvelles mesures d'austérité en Grèce.

Ce mercredi a été décrété jour de grève générale dans le pays. Des milliers de personnes ont notamment envahi les rues de la capitale dans l'espoir d'essayer d'empêcher le vote au Parlement du nouveau plan de rigueur destiné à obtenir une nouvelle aide financière auprès des créanciers du pays, une nouvelle fois au bord de la faillite.

Soudan: Obama appelle à un cessez-le-feu

WASHINGTON - Le président américain Barack Obama a appelé mercredi les parties rivales au Soudan à cesser les hostilités qui menacent les accords de paix ayant mis fin à la guerre civile, à trois semaines de l'indépendance programmée du Sud du pays.

Il n'y a pas de solution militaire a déclaré le président américain dans un message audio enregistré pour la radio publique américaine à destination de l'étranger Voice of America (VOA).

Les leaders du Soudan et du Sud-Soudan doivent être à la hauteur de leurs responsabilités. Le gouvernement du Soudan doit prévenir toute nouvelle escalade de ce conflit en cessant immédiatement ses actions militaires, y compris les bombardements aériens, les déplacements forcés (de populations) et les mesures d'intimidation, a-t-il déclaré.

Mardi, le département d'Etat avait menacé le gouvernement soudanais d'interrompre le processus de normalisation si l'escalade de la violence se poursuivait au Kordofan-Sud, province où des affrontements opposent depuis le 5 juin les forces armées (SAF, nordistes) du pouvoir central à Khartoum aidées de milices progouvernementales, aux forces sudistes de l'Armée populaire de libération du Soudan (SPLA).

Cet Etat, le seul pétrolier du nord du pays, a été un champ de bataille pendant la guerre civile entre le Nord et le Sud (1983-2005).

Nord et du Sud Soudan se disputent par ailleurs l'enclave d'Abyei, à la lisière du Sud et du Nord, où les troupes nordistes, appuyées par des blindés, sont entrées le 21 mai, en réponse à une attaque meurtrière contre un convoi de l'armée, dans laquelle au moins 22 soldats nordistes ont été tués.

Ces violences font craindre une reprise de la guerre à grande échelle, après la signature d'un accord de paix en 2005, et à quelques semaines de la déclaration formelle d'indépendance du Sud-Soudan le 9 juillet.


(©AFP /

Israël: Netanyahu veut mobiliser à l'ONU contre l'Etat palestinien, affirment des médias

© AFP Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le 1er juin 2011 à Jérusalem
© AFP/Archives Dan Balilty

JERUSALEM (AFP) - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué vouloir réunir "une majorité morale" d'au moins trente pays hostiles à la reconnaissance par l'ONU d'un Etat palestinien dans les frontières de juin 1967, ont indiqué mercredi les médias israéliens.

"D'ici septembre, nous voulons oeuvrer à réunir de 30 à 50 pays qui diront +non+ à la reconnaissance unilatérale d'un Etat palestinien par l'Assemblée générale de l'ONU (...) Il s'agira d'une majorité morale", a affirmé M. Netanyahu mardi soir, selon les médias israéliens, lors d'une rencontre avec le président du Parlement européen Jerzy Buzek.

Si les Palestiniens obtiennent la reconnaissance de leur Etat par l'ONU, "ils auront ensuite des difficultés à accepter par la voie de la négociation les compromis indispensables" pour conclure un accord de paix avec Israël, a encore dit M. Netanyahu.

"Il faut dire la vérité. La paix ne signifie pas qu'Israël renonce à des parties de sa terre, mais que les Palestiniens renoncent à leur volonté de détruire Israël", a-t-il encore dit de mêmes sources.

"Six chefs de gouvernement israéliens ont accepté la solution de deux Etats, mais il n'a pas été possible de conclure un accord de paix parce que les Palestiniens n'étaient pas prêts à formuler les mots suivants: +j'accepte un Etat juif+", a encore dit M. Netanyahu.

Interrogé par l'AFP, un haut responsable israélien ayant requis l'anonymat a confirmé qu'"Israël est victime des majorités automatiques à l'Assemblée générale de l'ONU, et multiplie donc les efforts pour qu'une majorité morale de pays démocratiques s'oppose aux démarches unilatérales en vue de la reconnaissance d'un Etat palestinien".

Les dirigeants palestiniens comptent demander l'adhésion d'un Etat palestinien sur les lignes de 1967 à l'ONU lors de la session annuelle de l'Assemblée générale, faute de perspective de négociation avec Israël.

ChW/feb

© AFP Alain Juppé visite le mémorial de Yad Vashem à Jérusalem, le 2 juin 2011
© AFP Menahem Kahana

Paris est "mobilisé" pour Gilad Shalit et "déterminé à faire tout son possible pour oeuvrer à la libération du jeune soldat israélien, qui a la nationalité française, a affirmé jeudi à Jérusalem le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé.

"Le gouvernement français est mobilisé pour la libération de votre fils, cette situation est insupportable", a déclaré M. Juppé lors d'une rencontre avec les parents du sergent de 24 ans, détenu depuis presque cinq ans par le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza.

"Nous condamnons (cette situation) sans ambiguïté. C'est une violation du droit international et des droits de l'Homme. Nous sommes déterminés à faire tout ce que l'on peut pour oeuvrer à sa libération", a ajouté le ministre.

M. Juppé a rendu visite à Noam et Aviva Shalit dans la tente qu'ils occupent depuis près d'un an à proximité de la résidence officielle du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Gilad Shalit a été capturé à la lisière de la bande de Gaza le 25 juin 2006 par un commando de trois groupes armés palestiniens de Gaza, dont l'un relevant du Hamas, qui vient récemment de sceller un pacte de réconciliation avec le Fatah du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Cet accord prévoit la formation d'un gouvernement composé de personnalités indépendantes en vue d'élections d'ici un an, soldant plus de quatre ans de divisions entre les deux frères ennemis palestiniens.

"Je ne sais pas si l'accord de réconciliation entre le Hamas et le Fatah va aider à la libération de Gilad", a reconnu M. Juppé, en réaffirmant qu'"il n'y a pas de relation entre la France et le Hamas".

"Gilad est otage sans aucun droit. C'est un crime de guerre (...) Si un gouvernement palestinien se forme, cela signifiera que l'Autorité palestinienne détiendra un otage de nationalité française sur son territoire", a estimé de son côté Noam Shalit qui doit se rendre la semaine prochaine à Paris.

Le bureau de M. Netanyahu a démenti jeudi qu'il y ait eu une "percée" dans les négociations pour la libération du soldat israélien, dans un communiqué publié à la suite d'informations dans les médias égyptiens.

"Les contacts à propos de Gilad Shalit ont lieu constamment et de manière intensive, mais il n'y a pas la moindre percée dans ce dossier", a affirmé M. Netanyahu.

Selon le journal égyptien Al-Mesryoon, qui cite l'ancien ambassadeur d'Egypte en Israël, Mohammed Bassiouny, un accord sur la libération du soldat israélien en échange de 1.000 prisonniers palestiniens serait sur le point d'être conclu.

M. Bassiouny, interrogé au téléphone par la radio publique israélienne, a démenti avoir assuré que l'accord était imminent.

Des responsables égyptiens et du Hamas, au Caire et à Gaza, ont également démenti ces informations

Libye: nouveaux raids de l'Otan sur Tripoli, les combats font rage

BENGHAZI (© 2011 AFP) - Plusieurs soldats du régime ont été faits prisonniers, dont beaucoup sont des mercenaires, provenant d'Afrique noire ou d'Algérie voisine.
Libye: nouveaux raids de l'Otan sur Tripoli, les combats font rage

© AFP Gianluigi Guercia. Enterrement d'un rebelle le 14 juin 2011 à Brega

Deux puissantes explosions ont secoué mardi soir le centre de Tripoli épargné pendant trois jours par les bombardements de l'Otan, alors que la rébellion a pris le contrôle d'un village clé dans l'ouest de la Libye après avoir essuyé de grosses pertes dans l'est.

Les détonations ont été entendues vers 23H30 heure locale (21H30 GMT) dans la capitale, selon un journaliste de l'AFP. L'agence officielle libyenne Jana a précisé peu après que les raids de l'Otan avaient visé des "sites civils dans la zone de la cité Al-Fernaj".

Les combats entre les forces de Mouammar Kadhafi et les rebelles ont fait rage ces derniers jours sur la ligne de front entre Ajdabiya et Brega, où 21 rebelles ont été tués lundi. "Nos hommes ont été piégés. Les soldats de Kadhafi ont fait semblant de se rendre, ils sont arrivés avec un drapeau blanc, puis ils leur ont tiré dessus", a affirmé un commandant des rebelles. Une vingtaine de rebelles blessés ont été hospitalisés à Ajdabiya, à 160 km au sud de Benghazi, fief des insurgés dans l'est.

Mais la ligne de front Ajdabiya-Brega "a été calme" mardi, selon ce commandant, joint par téléphone par l'AFP.

Dans l'ouest du pays en revanche, les rebelles ont réussi à prendre pour la première fois le contrôle du village Al-Rayaniya, selon un journaliste de l'AFP sur place, qui a compté deux morts et une dizaine de blessés parmi les rebelles à l'hôpital local. Le village Al-Rayaniya est situé sur la route entre les villes de Zenten et Yefren tenues par les insurgés. L'objectif de la rébellion est de faire la jonction entre Zenten et Yefren en prenant le contrôle des villages les séparant et toujours aux mains des pro-Kadhafi.

Plusieurs soldats du régime ont été faits prisonniers, dont beaucoup sont des mercenaires, provenant d'Afrique noire ou d'Algérie voisine. L'un d'eux a affirmé à l'AFP que Tripoli recrutait dans les tribus touaregs, dans le désert.

Entretemps, une dizaine d'obus et de roquettes sont tombés en territoire tunisien lors d'affrontements continus dans le nord-ouest entre pro-Kadhafi et insurgés, près du poste de Dehiba, selon des témoins, provoquant l'ire de Tunis.

Parallèlement, la rébellion a remporté de nouveaux succès diplomatiques avec la reconnaissance par le Canada et Panama de son organe politique, le Conseil national de transition (CNT), comme "représentant légitime" du peuple libyen, la Tunisie se disant prête à faire de même si le CNT le lui demande. Au total, 15 pays ont déjà reconnu la rébellion.

Alors que l'Otan poursuit ses frappes aériennes contre les forces pro-Kadhafi, les interrogations fusent sur la capacité de l'Alliance atlantique à disposer de moyens militaires suffisants pour mener à bien sa mission si l'opération doit se prolonger trop longtemps.

Le président de la Chambre des représentants américaine, John Boehner, a ainsi mis en garde le président Barack Obama mardi au sujet d'une éventuelle poursuite des opérations militaires américaine en Libye sans autorisation du Congrès. Le leader républicain souligne que le président se trouvera à partir de dimanche en violation de la "Loi sur les pouvoirs de guerre" qui stipule que, sans autorisation du Congrès, un retrait doit être entamé après 60 jours et entièrement achevé après 90 jours de guerre.

Les députés canadiens ont quant à eux approuvé mardi une prolongation de trois mois des opérations militaires canadiennes au sein de la mission de l'Otan en Libye.

Le Canada est l'un des principaux pays engagés dans les opérations de l'Otan qui mènent des bombardements aériens depuis la fin mars afin de protéger les civils. Cependant, plusieurs responsables politiques occidentaux ont reconnu que l'objectif était désormais d'obtenir la démission du colonel Kadhafi.

Face à l'attitude de défi du dirigeant libyen, au pouvoir depuis plus de 40 ans, Washington tente de l'isoler de plus en plus, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton demandant "à tous les Etats africains (...) d'appeler Kadhafi à quitter le pouvoir" et "d'expulser les diplomates pro-Kadhafi".

Déjà hostile à l'intervention de l'Otan, le président sud-africain Jacob Zuma est monté au créneau en accusant l'Alliance d'outrepasser la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU "pour obtenir un changement de régime, pour des assassinats politiques et pour une occupation militaire étrangère".

Devant le risque d'un conflit prolongé, le commandant suprême allié pour la transformation de l'Otan, le général français Stéphane Abrial, a jugé que "si les opérations durent plus longtemps, la question des ressources deviendra critique".

Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates avait déjà jeté un pavé dans la mare en mettant en garde la semaine dernière les alliés sur leur manque d'investissements militaires et de volonté politique, qui pourrait "compromettre" l'efficacité de la mission en Libye.

Le chef de la Royal Navy, l'amiral Mark Stanhope, a averti, quant à lui, que les priorités de la Grande-Bretagne en Libye devraient être repensées si l'opération lancée par l'Otan durait plus de six mois.

Mais la porte-parole de l'Otan, Oana Lungescu, qui a déjà prolongé jusqu'en septembre sa mission en Libye, a voulu dissiper les doutes, en estimant qu'il est "clair" que l'Alliance dispose des moyens nécessaires pour "maintenir la pression" sur le colonel Kadhafi.

Le conflit en Libye a fait depuis le 15 février entre"10.000 et 15.000" morts et obligé près d'un million de personnes à prendre la fuite, selon l'ONU.