Claude Puel ne veut pas renoncer à ses indemnités de licenciement. (Reuters)
"La commission a constaté la non-conciliation. Pour acter la suite on verra", a déclaré Claude Puel au Progrès après la réunion. La commission juridique, présidée par Maître André Soulier, a elle aussi "entériné la décision de divorce", ce qui "ouvre la voie à une procédure de licenciement". Mais le feuilleton est loin d'être fini pour l'OL qui doit désormais envoyer une lettre de licenciement au technicien tarnais, mais surtout s'entendre sur les indemnités de départ.
L'OL n'a pas intérêt à laisser traîner
Sous contrat jusqu'en 2012, Claude Puel serait en mesure de réclamer 3 millions d'euros. Un montant qui pourrait être revu à la hausse en fonction des honoraires et des primes prévus dans son contrat. Si aucun accord à l'amiable n'est trouvé, un rendez-vous avec le Conseil des Prud'hommes ou une nouvelle conciliation pourraient être nécessaires. La LFP a proposé aux deux parties de leur mettre à disposition deux négociateurs pour faciliter les discussions.
Bien décidé à tourner la page de trois années délicates où malgré les efforts consentis sur le marché des transferts les résultats n'ont pas été au rendez-vous, l'Olympique Lyonnais aura sûrement à coeur de ne pas laisser traîner cette affaire afin de permettre au futur entraîneur, a priori Rémi Garde, l'actuel directeur du centre de formation, de s'atteler rapidement à sa nouvelle fonction.
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