25 avril, 2011

BURKINA FASO : A quoi sert le député en temps de crise ?

On n’aura pas entendu la représentation nationale depuis que le Burkina est plongé dans la crise sociopolitique. En effet, depuis le mois de février 2011, les manifestations consécutives à la mort de l’élève Justin Zongo se suivent et se ressemblent sans que, manifestement, l’on voie le bout du tunnel. Dans ce contexte, l’Assemblée nationale semble avoir mis sous l’éteignoir l’une de ses missions cardinales, le contrôle de l’action gouvernementale. Est-ce en temps de paix seulement que les députés doivent se faire entendre et interpeller le gouvernement sur la marche de la Nation ?

L’Assemblée nationale n’a jamais autant mérité le qualificatif de "caisse de résonance", et démontre que son indépendance n’est pas réelle face au pouvoir exécutif. Finalement, il faut comprendre une chose : c’est le système qui est ainsi fait. A la faveur de cette crise, les fondamentaux de la démocratie se sont écroulés. En effet, c’est l’équilibre des trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) qui donne de la consistance au processus démocratique. Peut-on excuser les députés qui ont certainement eu peur comme tout le monde quand les militaires tiraient et pillaient en ville ?

Ce serait trop facile parce que dans le même temps, les populations qui les ont élus avaient besoin d’informations. Si l’Assemblée nationale avait voulu se montrer conséquente envers elle-même, l’occasion était belle. De plus, nous avons l’habitude de prendre pour exemple nos « ancêtres les Gaulois ». En France, plusieurs ministres se sont expliqué devant la représentation nationale sur l’intervention des forces françaises en Côte d’Ivoire. Chez nous, ce bon exemple n’a pas été copié et c’est bien dommage. C’est également étonnant que les députés n’aient pas condamné fermement la remise en cause des décisions de justice. Cela aurait permis de donner une caution importante à la Justice dont l’indépendance a été remise en cause par les militaires.

Mieux, le peuple qui les a placés où ils sont, se serait senti défendu si de façon publique, l’on réaffirmait que tous les Burkinabè ont les mêmes droits. C’est cela la responsabilité. Ce n’est pas seulement en temps de paix que les députés ont un rôle à jouer dans la République. En période de crise, cette institution a bien les moyens et les compétences pour entreprendre des initiatives en vue d’une saine information du public. En tout cas, le Parlement, par son silence, aura contribué à entretenir la sous-information voire la désinformation sur les récents événements au Burkina.

Mais il est vrai que l’opposition burkinabè, fût-elle minoritaire à l’Assemblée nationale a, elle aussi, failli sur ce point précis. C’était de son devoir d’interpeller la majorité présidentielle sur les tenants et aboutissants de cette crise nationale exactement comme en France ce pays auquel nous aimons tant nous référer quand ça nous arrange.

SIDZABDA

Le Pays

BURKINA FASO : A quoi sert le député en temps de crise ?

On n’aura pas entendu la représentation nationale depuis que le Burkina est plongé dans la crise sociopolitique. En effet, depuis le mois de février 2011, les manifestations consécutives à la mort de l’élève Justin Zongo se suivent et se ressemblent sans que, manifestement, l’on voie le bout du tunnel. Dans ce contexte, l’Assemblée nationale semble avoir mis sous l’éteignoir l’une de ses missions cardinales, le contrôle de l’action gouvernementale. Est-ce en temps de paix seulement que les députés doivent se faire entendre et interpeller le gouvernement sur la marche de la Nation ?

L’Assemblée nationale n’a jamais autant mérité le qualificatif de "caisse de résonance", et démontre que son indépendance n’est pas réelle face au pouvoir exécutif. Finalement, il faut comprendre une chose : c’est le système qui est ainsi fait. A la faveur de cette crise, les fondamentaux de la démocratie se sont écroulés. En effet, c’est l’équilibre des trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) qui donne de la consistance au processus démocratique. Peut-on excuser les députés qui ont certainement eu peur comme tout le monde quand les militaires tiraient et pillaient en ville ?

Ce serait trop facile parce que dans le même temps, les populations qui les ont élus avaient besoin d’informations. Si l’Assemblée nationale avait voulu se montrer conséquente envers elle-même, l’occasion était belle. De plus, nous avons l’habitude de prendre pour exemple nos « ancêtres les Gaulois ». En France, plusieurs ministres se sont expliqué devant la représentation nationale sur l’intervention des forces françaises en Côte d’Ivoire. Chez nous, ce bon exemple n’a pas été copié et c’est bien dommage. C’est également étonnant que les députés n’aient pas condamné fermement la remise en cause des décisions de justice. Cela aurait permis de donner une caution importante à la Justice dont l’indépendance a été remise en cause par les militaires.

Mieux, le peuple qui les a placés où ils sont, se serait senti défendu si de façon publique, l’on réaffirmait que tous les Burkinabè ont les mêmes droits. C’est cela la responsabilité. Ce n’est pas seulement en temps de paix que les députés ont un rôle à jouer dans la République. En période de crise, cette institution a bien les moyens et les compétences pour entreprendre des initiatives en vue d’une saine information du public. En tout cas, le Parlement, par son silence, aura contribué à entretenir la sous-information voire la désinformation sur les récents événements au Burkina.

Mais il est vrai que l’opposition burkinabè, fût-elle minoritaire à l’Assemblée nationale a, elle aussi, failli sur ce point précis. C’était de son devoir d’interpeller la majorité présidentielle sur les tenants et aboutissants de cette crise nationale exactement comme en France ce pays auquel nous aimons tant nous référer quand ça nous arrange.

SIDZABDA

Le Pays

Coupe de la Ligue: Taiwo a "fait une grosse bêtise", selon Deschamps

Coupe de la Ligue: Taiwo a "fait une grosse bêtise", selon Deschamps

L'entraîneur de Marseille (L1) Didier Deschamps a estimé lundi que le défenseur de l'OM Taye Taiwo avait fait "une grosse bêtise" en proférant samedi des insultes au Paris SG au micro du stade de France, mais a assuré que le joueur en était "très malheureux".

L'entraîneur de Marseille (L1) Didier Deschamps a estimé lundi que le défenseur de l'OM Taye Taiwo avait fait "une grosse bêtise" en proférant samedi des insultes au Paris SG au micro du stade de France, mais a assuré que le joueur en était "très malheureux".

"Il n'aurait pas dû faire cela. C'est une grosse bêtise. Mais il ne s'est pas rendu compte de l'ampleur qu'allaient prendre ses paroles. Il le sait, et il en est très malheureux. Ce n'est pas quelqu'un qui a de mauvaises intentions. Il ne faut certes pas minimiser les choses, mais ne pas en rajouter non plus", a déclaré Deschamps devant la presse.

"Même s'il apparaît comme un +golgoth+ (allusion à son physique impressionnant, ndlr), Taye est plutôt un nounours, gentil, bien éduqué, respectueux et souriant", a ajouté Deschamps.

Après avoir présenté ses excuses au Paris SG sur la chaîne du club dimanche, Taiwo en a fait de même lundi devant la presse: "je fais mes excuses à tous les Parisiens, que je respecte beaucoup. Mais j'ai vu les supporteurs chanter comme au Vélodrome, et j'ai chanté avec eux, dans l'ambiance de la victoire", a-t-il expliqué.

L'international nigérian, buteur du match, a fêté le succès marseillais en entonnant au micro un chant hostile au Paris SG, rival historique de l'OM. "Les Marseillais montent à Paris pour enc... le PSG", a scandé le latéral gauche olympien devant le virage où étaient installés les groupes de supporteurs de l'OM.

RDC: au moins 35 disparus dans un naufrage

Par Europe1.fr avec AFP

Au moins 35 personnes sont portées disparues après le naufrage dimanche soir d'une embarcation sur le lac Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris lundi auprès de l'association des armateurs de cette région. L'embarcation a coulé près de la localité de Minova, en territoire de Kalehe, à 45 km de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu avec une quarantaine de passagers et diverses marchandises à son bord, a indiqué Jérôme Moke, président de l'association des armateurs du lac Kivu.

"On a retrouvé cinq rescapés, une femme et 4 hommes. Le bateau lui-même n'a pas encore été localisé", a précisé Jérôme Moke, soulignant que l'accident, qui a eu lieu vers 19 heures, est survenu en raison du mauvais temps.

Le futur budget de l'Union européenne devrait être gelé

PARIS (Reuters) - Paris, Londres et Berlin ont toutes les chances de remporter leur bataille pour imposer au futur budget européen de 2014 à 2020 une féroce cure d'austérité, au risque d'affaiblir la construction européenne.

La montée du sentiment eurosceptique, les coupes claires qui marquent tous les budgets nationaux laminés par la crise et un sentiment d'impuissance des autorités européennes face à ces phénomènes expliquent ce résultat, inéluctable pour les analystes.

La Commission européenne présentera le 29 juin ses propositions pour les "perspectives financières" de 2014 à 2020, donnant le coup d'envoi de négociations qui ont toujours tourné au psychodrame dans le passé alors que l'environnement économique était beaucoup plus favorable.

Avant même de connaître ces propositions, les pays qui contribuent le plus au budget de l'Union européenne, ont lancé un avertissement très clair aux autorités de Bruxelles.

En décembre, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la Finlande ont demandé que le budget européen soit stabilisé sur l'ensemble de la période 2014-2020.

En déplacement à Bruxelles le 14 avril dernier, le Premier ministre français François Fillon a enfoncé le clou.

"Nous demandons pour le budget européen le même effort que celui qui s'impose aux budgets nationaux, c'est-à-dire la stabilité des dépenses", a-t-il déclaré.

DÉFICITS NATIONAUX ABYSSAUX

Confrontés à des déficits nationaux abyssaux chez eux, les "contributeurs nets" de l'Union européenne entendent bien limiter au maximum les dépenses au niveau européen.

"Nous sommes dans une situation inacceptable au sens 'thatchérien' du terme", souligne en outre un haut diplomate français en faisant allusion au comportement de Margaret Thatcher qui, dans les années 1980, réclamait qu'on lui restitue "son argent".

Avec quelque sept milliards d'euros par an de contribution nette - la différence entre les versements et les transferts provenant de Bruxelles -, soit l'équivalent du budget français de la Justice, la France estime payer beaucoup trop.

Le commissaire européen au Budget, Janusz Lewandowski, a eu un avant-goût de ce qui l'attend en s'attirant un déluge de critiques lorsqu'il a présenté mercredi son avant-projet de budget pour 2012, en hausse de 4,9%, à 132,7 milliards d'euros.

"Il est vrai que nous sommes pris sous les tirs amis d'un certain nombre d'Etats membres", a-t-il ironisé.

Le phénomène est encore aggravé par l'augmentation de la méfiance vis-à-vis de l'Union, attestée par tous les sondages, et la montée des mouvements populistes antieuropéens.

En France, Marine Le Pen, qui a de bonnes chances de se retrouver au second tour de l'élection présidentielle en 2012 à en croire de récents sondages, fait campagne sur le thème de la sortie de l'euro.

Si les pays scandinaves comme la Suède et le Danemark n'ont jamais compté parmi les enthousiastes de la construction européenne, les Finlandais, bons élèves de la classe jusqu'à présent, ont envoyé un véritable signal de défiance vis-à-vis de l'UE lors des législatives du 18 avril dernier.

JAMAIS AUSSI DIFFICILE

Le Parti des Vrais Finlandais a obtenu 19% des suffrages et menace de bloquer les mécanismes européens d'aide financière aux pays en difficulté de la zone euro, comme le Portugal. Le Parlement finlandais doit se prononcer sur de tels plans.

En outre, les pays qui se succéderont à la présidence tournante de l'UE pendant la négociation, de juillet 2011 à la fin de 2012 (Pologne, Danemark et Chypre) risquent d'être débordés par les poids lourds de l'UE.

Pour couronner le tout, la France et l'Allemagne connaîtront des élections cruciales en 2012 et les Polonais iront aux urnes pendant leur présidence de l'Union.

"On n'aura jamais eu un débat aussi difficile sur les perspectives financières", prédit un diplomate polonais qui craint le pire. "On ne peut pas paralyser l'Union européenne dans un débat aussi dévastateur pendant deux ans."

Face à cette configuration pour le moins explosive, la Commission européenne tente de défendre ses arguments pour éviter de devoir gérer un budget réduit alors que les demandes de financement imprévues risque d'exploser, le "printemps arabe" et la crise de la dette obligeant les Européens à se mobiliser.

Ses fonctionnaires soulignent que seuls quatre pays sur 27 (Irlande, Portugal, Grèce et Espagne) ont gelé leurs budgets, tous les autres, dont la France, envisageant une hausse.

Ils insistent sur le fait que le budget européen ne représentent qu'un centième du PIB européen et qu'il est constitué de dépenses d'investissement, notamment les "fonds de cohésion" en faveur des régions pauvres (57 milliards d'euros en 2012), à égalité avec les dépenses agricoles.

PLUS DE DIRIGEANTS EUROPHILES

Les pays qui ont rejoint l'UE en 2004 estiment qu'un gel des dépenses de 2014 à 2020 représenterait une rupture de contrat, puisqu'ils sont entrés dans l'Union en échange de la promesse qu'elle les aiderait à rattraper leur retard structurel.

"Mais on est dans un contexte où les Etats membres vont plus que jamais oublier l'intérêt commun et vont regarder leur intérêt financier immédiat", estime un diplomate européen.

La Commission compte sur les divisions qui risquent d'apparaître entre les pays qui, comme la France, veulent maintenir une politique agricole puissante, et ceux qui, comme le Royaume-Uni, entend mettre les négociations à profit pour donner le coup de grâce à la Politique agricole commune.

La France et le Royaume-Uni sont également aux antipodes sur la "ristourne" britannique de plusieurs milliards d'euros obtenue par Londres sur sa contribution au budget.

Mais l'exécutif européen sait que les poids lourds de l'Europe finiront par se mettre d'accord - au pire en décidant d'octroyer une ristourne à tous les pays riches, dont la France.

Dans ce contexte, les responsables de la Commission reconnaissent qu'ils ne peuvent plus comme par le passé mettre la barre très haut dans l'espoir d'obtenir satisfaction sur une partie de leurs demandes et font preuve d'un certain fatalisme.

"Nous devons être responsables dans notre proposition et on sait que le budget restera à 1% du PIB", reconnaît un de ses responsables. "La génération des europhiles prêts à défendre le projet européen n'existe plus."

Edité par Marc Angrand

Reuters

Un Australien prévoyait de détourner un avion

Par Europe1.fr avec AFP

Un détenu australien de Guantanamo a déclaré sous la torture à ses interrogateurs égyptiens prévoir le détournement d'un avion de la compagnie Qantas et avoir entraîné des pirates de l'air du 11 septembre, selon des documents fournis par WikiLeaks. Mamdouh Habib, un détenu considéré comme sujet "à haut risque" était soumis à "une contrainte extrême" lorsqu'il a fait ces déclarations, indique le site de WikiLeaks lundi. Il avait été arrêté au Pakistan, après les attentats du 11 septembre à New York, et avait passé six mois en prison en Egypte, sur ordre de la CIA. Il y avait alors émis une série de déclarations spectaculaires.

"Quand il était sous la garde du gouvernement égyptien, et soumis à une contrainte extrême", Mamdouh Habib a affirmé qu'il avait formé aux arts martiaux six des terroristes impliqués dans les attentats du 11 septembre et qu'il était "en route pour détourner un avion de Qantas", la compagnie aérienne australienne, indique son dossier de Guantanamo révélé par WikiLeaks. Habib est par la suite revenu sur ses aveux et a déclaré aux responsables américains de Guantanamo avoir menti aux Egyptiens. L'homme a par ailleurs porté plainte pour torture contre les anciens dirigeants de l'Egypte, l'ex vice-président Omar Souleimane, et l'un des fils de Hosni Moubarak, Gamal.

Syrie: Bachar el-Assad envoie des chars et des snipers à Deraa

Le régime syrien ne lésine pas sur les moyens pour mater le mouvement de contestation. Il a déployé ce lundi matin des chars et des snipers dans le centre de Deraa, selon des témoins. Au moins 5 personnes sont mortes.

Les forces de sécurité sont intervenues également dans d’autres villes du pays, d’après des militants. C’est le cas à Douma et al-Mouadamiyeh près de Damas.

Ces derniers jours, la répression a été particulièrement violente en Syrie comme le montrent certaines images publiées samedi sur internet.

Autre source sur la situation en Syrie, où les journalistes étrangers ne sont pas les bienvenus: l’observatoire syrien pour les droits de l’homme. Il a indiqué qu’au moins 13 civils avaient été tués par balles dimanche à Jableh, ville côtière de l’ouest du pays.

Le bilan de cette répression est lourd.

D’après des militants des droits de l’homme, environ 350 personnes sont mortes et des dizaines d’autres sont portées disparues depuis le 18 mars.

Avec AFP et Reuters

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Syrie: Bachar el-Assad envoie des chars et des snipers à Deraa | euronews, monde

La Syrie ferme sa frontière avec la Jordanie

Par Europe1.fr avec Reuters

Les autorités syriennes ont fermé tous les postes-frontières avec la Jordanie, ont déclaré lundi des responsables à Amman, la capitale jordanienne. Un diplomate de haut rang a confirmé que les deux grands postes-frontières syriens, à Deraa et Nassib, étaient fermés côté syrien au trafic. Cela, a dit un responsable, "coïncide avec ce qui apparaît comme une vaste opération de sécurité en cours actuellement".

Dans la nuit de dimanche à lundi, les forces de sécurité syriennes ont lancé une opération de reprise en main de la ville de Deraa, d'où est partie le 18 mars la contestation contre le président Bachar al Assad et son clan. Selon un témoin, des centaines de soldats ont pénétré dans la ville, où patrouillaient huit chars et deux véhicules de transport de troupes. Les militants de l'opposition craignent en outre qu'une opération soit en préparation contre la ville de Naoua, à 25 km au nord de Deraa, où dimanche des milliers de manifestants ont réclamé le renversement du régime Assad.

Yémen: les gardes présidentiels ouvrent le feu sur des manifestants dans le Sud

SANAA, Yemen — Les forces fidèles au président Ali Abdallah Saleh ont ouvert le feu lundi sur des manifestants qui réclamaient son départ à Taiz dans le sud du Yémen, faisant plusieurs dizaines de blessés, selon un militant yéménite.

D'après Nouh al-Wafi, des troupes de la garde présidentielle commandée par le fils aîné du président, ont tiré à balles réelles et fait usage de gaz lacrymogènes contre les dizaines de milliers de manifestants.

Au pouvoir depuis 32 ans, le président Ali Abdallah Saleh a accepté samedi le plan du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui prévoit son départ dans les 30 jours suivant la signature de l'accord en échange de l'immunité judiciaire pour lui et ses fils. Mais les protestataires, qui manifestent quasi-quotidiennement, réclament son départ immédiat. AP

sb/v158

Présidentielle au Tchad: ouverture des bureaux de vote, Idriss Deby grand favori

N'DJAMENA (AFP)

AFP

Le président tchadien Idriss Deby Itno, lors d'un rassemblement électoral avec ses partisans, le 23 avril 2011 à Ndjamena

Les bureaux de vote ont commencé à ouvrir lundi à N'Djamena, accusant pour beaucoup du retard, pour le 1er tour de la présidentielle que le président Deby est quasi assuré de remporter, l'opposition ayant appelé au boycott du scrutin, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Je suis très content de venir voter aujourd'hui pour accomplir mon devoir civique", a déclaré Youssouf Zeni Saïd, 58 ans, fonctionnaire, dans un bureau de vote du quartier de Djambalpar dans le 3e arrondissement de N'Djamena, où l'affluence était faible.

A 7HOO (locales, 6HOO GMT) de nombreux bureaux de vote n'avaient pas encore ouvert, alors qu'ils devaient ouvrir à 6H00 (5HOO GMT). Il manquait notamment du matériel, en principe distribué par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), ou encore, des membres du bureau de vote n'étaient pas arrivé, selon les témoignages recueillis.

AFP

Les leaders de l'opposition tchadienne Saleh Kebzabo (G), Abdelkader Kamougué et Ngarlejy Yorongar lors d'un meeting à N'djamena le 23 avril 2011

Les opérations de vote doivent durer 11HOO, les bureaux de vote ayant ouvert en retard, fermeront aussi avec du retard.

Le matériel du bureau de vote est composé de tables, de chaises, de listes électorales, d'une fiche de comptage, d'un isoloir, de calculatrices, d'encre indélébile, de stylos et de cahier ainsi que d'une lampe pour s'éclairer lors du dépouillement alors que la ville connaît de gros problèmes d'électricité.

"Ca me fait plaisir de voter aujourd'hui, c'est mon devoir, j'attends un bon résultat pour que le président de la République (Idriss Deby Itno) soit réélu", a déclaré Abdelaziz Djikouana, 19 ans, élève, après avoir trempé son auriculaire dans l'encre indélébile.

N'Djamena étaient encore calme et peu de personnes se dirigeaient vers les bureaux de vote visités, alors que le taux de participation est l'un des principaux enjeux du scrutin.

Au pouvoir depuis 1990, le président Deby qui brigue un quatrième mandat est quasiment certain de l'emporter en raison du retrait de candidature des trois principaux opposants qui ont appelé au boycott du scrutin, dénonçant une "mascarade électorale".

Ecrasés aux législatives du 13 février par le Mouvement patriotique du salut (MPS) du président Deby, Saleh Kebzabo, Wadal Abdelkader Kamougué et Ngarlejy Yorongar réclamaient notamment de nouvelles cartes d'électeurs avant de suspendre leur participation.

Deby a balayé les accusations et rétorqué que les trois opposants redoutaient d'être battus. Bien que la présidentielle soit boycottée pour la deuxième fois par l'opposition, il a jugé qu'elle serait "crédible".

Outre Deby, le ministre Albert Pahimi Padacké et l'avocat opposant Nadji Madou restent en lice.

Quelque 4,8 millions de Tchadiens sont appelés à voter dans ce pays sahélien qui a été miné par de nombreux conflits, alors que 233.000 votent à l'étranger.

Britney Spears : L'émeute !

Voici.fr

Britney Spears, qui propose actuellement un remixe de son deuxième single Till the world ends sous la forme d'un trio avec Nicki Minaj et Kesha, a décidé d'aller faire un petit tour à l'after show de Nicki Minaj vendredi soir dernier à Los Angeles. Histoire d'aller saluer sa collègue et amie du moment.

Une bonne idée niveau buzz, une très mauvaise niveau quiétude. Les responsables de la sécurité de l'endroit, The Factory, doivent encore en faire des cauchemars.

Quand Britney Spears a débarqué, les fans se sont aussitôt emballés. Britney a ensuite rejoint Nicky Minaj sur scène. Cela a provoqué un intense mouvement de foule.

Quelqu'un a commenté : «C'était un vrai chaos. Six personnes ont du être évacuées après avoir fait un malaise. Elles se sont carrément évanouies lorsque Britney est arrivée sur scène et a marché vers Nicky.»

Les fans en délire ne rêvaient que d'une chose : atteindre leur idole Britney : «Les gens se marchaient les uns sur les autres pour monter sur la scène. Ils criaient tellement fort que Nicki et Britney ne pouvaient pas entendre la musique. Les videurs ne pouvaient même pas repousser la foule.»

Autant dire que vendredi soir, la sécurité n'a pas chômé. Cet épisode a dû sacrement regonfler l'ego de Britney. Brit n'est pas encore has been... eh non !

F.P

Libye: fortes explosions à Tripoli, le bureau de Kadhafi détruit par une frappe de l'Otan

AFP

Le bureau du colonel Kadhafi touché par des frappes de l'Otan, le 25 avril 2011 dans le quartier de Bab al-Aziziyah, à Tripoli

Le bureau du colonel Kadhafi, situé dans son immense résidence à Tripoli, a été totalement détruit par une frappe aérienne de l'Otan tôt lundi, tandis que de fortes explosions ont été ressenties dans plusieurs quartiers de la capitale survolée par des avions, ont constaté des journalistes de l'AFP.

45 personnes ont été blessées, dont 15 grièvement, dans le bombardement du bureau de Mouammar Kadhafi, a indiqué un responsable libyen accompagnant les journalistes sur place, en affirmant ignorer s'il y avait d'autres victimes sous les décombres.

"Il s'agit d'une tentative d'assassinat du colonel Kadhafi", a-t-il affirmé.

AFP

Le bureau du colonel Kadhafi touché par des frappes de l'Otan, le 25 avril 2011 dans le quartier de Bab al-Aziziyah, à Tripoli

Seif Al-Islam, fils du colonel Kadhafi, a qualifié le bombardement du bureau de son père de "lâche".

"Cette attaque lâche sur le bureau de Mouammar Kadhafi peut faire peur ou terroriser les enfants mais nous n'abandonnons pas la bataille et nous n'avons pas peur", a-t-il dit dans une brève déclaration à sa télévision Allibiya.

"Des millions (de gens) sont avec Mouammar Kadhafi. Des gens qui n'ont pas peur", a-t-il dit, affirmant que la bataille engagée par l'Otan était "perdue d'avance".

"Est-ce que vous avez vu tous ces gens qui se trouvent à Bab Al-Aziziya malgré les raids? Comment allez-vous vaincre ce peuple?", a-t-il dit.

Vers 03H00 locales (01H00 GMT), la fumée s'échappait toujours d'une partie du bâtiment détruit, où des dizaines de curieux et de partisans du régime se sont rassemblés, scandant des slogans à la gloire du Guide.

AFP

Des partisans du colonel Kadhafi montrent son portrait, le 25 avril 2011 à Tripoli

Une salle de réunion, en face du bureau du colonel Kadhafi, a été touchée par le souffle de l'explosion et partiellement détruite, a constaté un journaliste de l'AFP.

Des dirigeants africains s'étaient réunis dans cette salle avec le colonel Kadhafi il y a deux semaines pour proposer un plan de paix accepté par le régime, mais finalement rejeté par la rébellion.

L'Otan avait visé vendredi soir le secteur de Bab Al-Aziziya, où se trouve la résidence du dirigeant libyen.

La coalition internationale avait déjà détruit un bâtiment dans cette résidence, affirmant qu'il s'agissait d'un centre de commandement.

De fortes explosions avaient été ressenties lundi vers 00H10 locale (22H10 GMT dimanche) dans plusieurs quartiers de la capitale libyenne, cible depuis vendredi de raids intensifs de l'Otan.

AFP

Une salle de réunion du bureau du colonel Kadhafi touché par des frappes de l'Otan, le 25 avril 2011 dans le quartier de Bab al-Aziziyah, à Tripoli

Les détonations, les plus fortes ayant secoué la capitale jusqu'ici, ont fait trembler l'hôtel hébergeant les correspondants de la presse étrangère à Tripoli, non loin du centre ville.

La retransmission des émissions des télévisions d'Etat libyennes a été coupée momentanément tout de suite après les explosions, avant de reprendre quelques minutes plus tard, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Citant une source militaire, l'agence officielle libyenne Jana a indiqué de son côté que "plusieurs sites militaires et civils dans la ville de Tripoli ont été les cibles de raids de l'agresseur colonianiste croisé (Otan), ce qui a engendré des dégâts humains et matériels".

L'agence a confirmé par ailleurs la coupure du signal des chaînes de télévision et de radios d'Etat, affirmant que la retransmission a été rétablie "après quelques minutes grâce aux compétences techniques nationales".

Jana ne précise pas si des sites de transmission télévisuelle ont été visés par les raids.

Une coalition internationale est intervenue en Libye le 19 mars, sur mandat de l'ONU, pour mettre un terme à la répression sanglante de la révolte entamée mi-février contre le régime de Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 41 ans.

L'Otan a pris les commandes de l'intervention militaire le 31 mars.

Inondation dans une mine chinoise, huit mineurs bloqués

AFP/Archives

Une mine de charbon en Chine

Huit mineurs ont été bloqués dimanche par une inondation dans une mine de charbon de la province de Guizhou, dans le sud-ouest de la Chine, a annoncé lundi l'agence de presse Xinhua (Chine nouvelle).

Quarante-cinq mineurs travaillaient dans la mine, située dans le comté de Panxian, lorsqu'elle a été inondée, a indiqué l'agence officielle, citant un responsable sur place.

La plupart ont pu remonter sains et saufs à la surface, mais huit mineurs sont restés bloqués, et les services de secours s'efforçaient de pomper l'eau qui avait envahi la mine afin de libérer, selon l'agence.

Les mines chinoises sont parmi les plus dangereuses du monde en raison d'une réglementation peu contraignante et de la corruption. Les accidents y font chaque année des milliers de morts.

En 2010, 2.433 personnes ont péri dans des mines chinoises, selon les chiffres officiels. Des organisations de défense des droits des travailleurs assurent que les bilans réels annuels sont beaucoup plus lourds que les données officielles.