26 septembre, 2011

BURKINA FASO Criminalité économique : Un agent de banque détourne 120 millions de F CFA

Le commissaire de police de l’arrondissement de Nongr-Maasom, Joseph Toni, a animé un point de presse, le dimanche 25 septembre 2011, à Ouagadougou. Il a été question d’un agent de banque mis aux arrêts pour avoir détourné la somme de 120 millions de F CFA.

M.H.O, 31 ans, informaticien à la Banque atlantique du Burkina n’aurait jamais imaginé qu’il serait pris, un jour, la main dans le sac. En effet, sa maîtrise de l’outil informatique avait fini par le convaincre que ses multiples prélèvements ne feraient l’objet d’aucun soupçon. En effet, ledit informaticien avait pris le plaisir de virer de façon illégale, d’importantes sommes dans son propre compte, sans la moindre justification. En l’espace de 4 ans, il a ainsi détourné la somme de 120 millions de F CFA.

Il a été arrêté suite à une plainte déposée par les responsables de la banque. Le commissaire de l’arrondissement de Nongr-Maasom, Joseph Toni, dans son récit, au cours du point de presse qu’il a animé, le dimanche 25 septembre 2011, à Ouagadougou, dit que les actes posés par M.H.O remontent à 2007. La banque ayant constaté des anomalies dans les transferts de fonds a mis en place une cellule de contrôle dans laquelle, le génie de l’informatique faisait partie. Au mois de mai de cette année, ce dernier démissionne de la banque pour travailler dans une autre société.

Puis, il s’envole pour les États-Unis. De retour du pays de l’Oncle Sam, M.H.O se croyant à l’abri de toute suspicion, s’apprêtait à y retourner après avoir obtenu de nouveau son visa. Il sera arrêté le samedi 24 septembre dernier à son domicile. Selon le commissaire Toni, le salaire du présumé fautif, qui tourne autour de 250 mille F CFA, n’avait rien à avoir avec le cadre luxueux dans lequel il vivait. Et le commissaire d’ajouter, que M.H.O a travaillé avec deux (2) complices, actuellement introuvables. Il s’agirait de commerçants sur les comptes desquels il versait la somme de 1 million de F CFA chaque mois. Il aurait investi une partie de la somme détournée dans un restaurant et dans un atelier de soudure.

En attendant qu’on mette la main sur ses acolytes, M.H.O ira méditer sur son sort, dès ce lundi 26 septembre, à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou. En rappel, ce cas de malversation est le deuxième du genre que la banque subit.

Sidgomdé

Sidwaya

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