
M. Dihoukanda a fait ce plaidoyer au cours d'une conférence- débat sur les peuples autochtones placée sous le thème "L'Art autochtone : célébrer les Contes et les Cultures qui forment leur futur" avec pour objectif de relever le défi de la mise en oeuvre de la loi N°05-2011 du 25 février 2011 portant promotion et protection des droits des peuples autochtones du Congo qui devrait susciter une attention particulière aux droits de ces derniers aussi bien sur le pan éducatif que sanitaire.
"La question des peuples autochtones est une thématique transversale d'intérêt général et une priorité pour le gouvernement comme pour les Nations Unies. Il s'agit d'un véritable défi pour notre temps, car aucune catégorie de la population ne doit être marginalisée ou discriminée dans le monde", a-t-il martelé.
"Nous populations autochtones sommes victimes des injustices et des discriminations pour des raisons culturelles, historiques qui nous ont privées pendant longtemps nos droits, notamment nos droits à la citoyenneté, l'éducation, au développement économique, à la santé, au travail, à la justice équitable, à l'équité du Genre, à la terre, aux ressources environnementales, etc.", a-t-il relevé.
Cette conférence a été organisée en prélude des activités liées à la célébration de la Journée internationale des Peuples autochtones, qui auront lieu le 9 août ptochain à Mbomo, dans le département de la Cuvette-Ouest (Nord Congo).
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