"Des militaires sont venus le soulever de force et l'ont conduit à l'hôpital contre son gré", a affirmé Francis Evouna, également membre du conseil économique et social pour le compte du Conseil gabonais du patronat au même titre que M. Aba'a.
"C'est une violation de ses droits", a-t-il ajouté rapportant les propos du gréviste qui serait sous la garde de la sécurité publique.
"Je n'arrêterai pas, j'irai jusqu'au bout, advienne ce qu'il pourra", répétait-il à qui voulait l'entendre.
Roland Désiré Aba'a, homme d'affaires, a décidé d'observer une grève illimitée de la faim pour exiger le démantèlement des bases françaises du Gabon, la révision des contrats miniers passés avec la France et l'annulation de la dette du Gabon auprès de la France.
Depuis le 14 juillet, il était enchaîné sur le mat d'un drapeau gabonais et conditionnait son départ des lieux à la libération du Gabon par la France, son ancienne puissance coloniale.
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