26 mai, 2011

Kadhafi veut troquer un cessez-le-feu contre son maintien à la tête de la Libye

Un jeune Libyen costumé joue au centre-ville de Benghazi.

Photo: AFP/Saeed Khan

Un jeune Libyen costumé joue au centre-ville de Benghazi.

Malgré ses tentatives infructueuses dans le passé, le gouvernement libyen fidèle à Mouammar Kadhafi a encore une fois offert à quelques chefs d'État et de gouvernement occidentaux de décréter un cessez-le-feu, pourvu que le dirigeant libyen soit maintenu au pouvoir.

Selon les analystes, cette offre risque de rester lettre morte puisque les capitales européennes semblent déterminées à voir M. Kadhafi quitter le pouvoir. Confirmant que Madrid a reçu l'offre libyenne, le porte-parole du président du gouvernement espagnol a précisé que l'Europe « attend un accord avec impatience [...], mais que certaines initiatives doivent être prises au préalable ».

Les rebelles ont adopté la même position, refusant tout cessez-le-feu tant que le départ du « guide de la révolution » ne se soit pas concrétisé.

De son côté, l'Union africaine a demandé à l'OTAN de ne plus bombarder la Libye, une position applaudie par le régime de Mouammar Kadhafi, mais rejetée par l'opposition libyenne. Rappelons que l'Union africaine s'est posée comme médiatrice entre le gouvernement libyen et le Conseil national de transition afin de conclure une entente entre les deux parties.

Lors de son passage au Royaume-Uni, mercredi, le président américain, Barack Obama, a affirmé que l'OTAN poursuivrait ses opérations sans relâche et s'est dit persuadé que le colonel Mouammar Kadhafi finirait par quitter le pouvoir. « Ce sera en fin de compte un processus lent et régulier, mais nous serons en mesure de renverser ce régime », a-t-il ajouté.

Pendant ce temps, les forces pro-Kadhafi poursuivent leurs tirs d'obus de mortier à Misrata. Sur place, un correspondant de Reuters a déclaré que pas une minute ne s'écoule sans qu'un obus de mortier s'abatte dans les quartiers ouest, où les ambulances multiplient les allers et retours.

Radio-Canada.ca avecAssociated Press et Reuters

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