Les joueurs lillois et leur entraîneur Rudi Garcia laissent exploser leur joie : ils viennent de gagner la Coupe de France 56 ans après la dernière victoire du club nordiste dans la compétition.
Cinquante-six ans après, les Lillois renouent avec la victoire dans cette compétition. Paris a laissé passer sa chance. Et c’est désormais le titre de champion qui tend les bras au Losc.
En route pour le doublé ! Quand plus personne ne les attendait, les Lillois ont passé sur la ligne le PSG dans un final de finale inouï (penalty des Dogues raté !), s’offrant leur premier trophée depuis cinquante-six ans. Et maintenant, le championnat ! Le Losc possède ainsi la chance historique de réaliser le fameux doublé Coupe-championnat, donnant à sa saison des allures de perfection.
Lille est un magnifique vainqueur même si, hier, le PSG aurait mérité mieux. Beaucoup mieux, même. Habitué à collectionner ce trophée, Paris en a découvert le versant sombre et amer : une dose d’injustice sportive après avoir dominé, la cruauté de perdre dans les derniers instants.
Ouverte au jeu sans verser dans un spectacle débridé, cette finale se révèle d’abord avare en occasions de buts. Les tirs cadrés, d’un côté comme de l’autre, se comptent sur les doigts d’une main, rendant Landreau et Coupet observateurs d’un match plaisant. Après une entame très lilloise comme dans une séance d’intimidation et de démonstration de force, des capacités et du potentiel du moment, le PSG de Claude Makelele prend peu à peu le contrôle.
Obraniak surprend Coupet
Le jeu passe par Nene mais Bodmer et Hoarau ont un mal fou à créer le danger. Ce sont les coups francs du Brésilien qui donnent le frisson aux supporteurs parisiens et le tournis à Landreau, obligé d’en renvoyer un par les poings, un autre du pied façon gardien de hand. Hormis une demivolée violemment fouettée par Sow (23e), le Losc ne fera plus voir le bout de son nez après la mi-temps de cette première période.
Plus volontaire, le PSG poursuit après la pause sur sa lancée. Il n’a pas changé, il déroule son jeu. Sans l’efficacité, comme toujours. Le tir d’Hoarau trouve ainsi les gants de Landreau (56e). Ou pis : un débordement parfait d’Erding pour le Réunionnais qui rate le cadre à bout portant (75e).
Mais son âme l’a quitté. Dès le retour des vestiaires, Makelele, diminué assez tôt dans la partie, cède sa place à Clément. Paris doit se lancer à la conquête de sa 9e Coupe de France sans son guide naturel. Mais si ces deux équipes peuvent se permettre de jouer, c’est qu’elles possèdent deux bonnes défenses. Hier, elles ont montré leur puissance dans les duels, renvoyant Sow ou Hoarau à la tristesse des combats impossibles.
La prolongation guette quand Obraniak expédie un coup franc enroulé dans la lucarne qui surprend Coupet. Lille se construit un destin.
PSG-LILLE : 0-1 (0-0)
Spectateurs : 79 000. Arbitre : M. Turpin.
But. Obraniak (89e).
Avertissements. PSG : Nene (42e), Tiéné (88e), Chantôme (90 + 1). Lille : Gueye (49e).
PSG : Coupet - Ceará, Camara, Sakho, Tiéné - Giuly (Traoré, 90 + 3), Chantôme, Makelele (cap) (Clément, 48e), Nene - Bodmer (Erding, 70e), Hoarau. Entr. : A. Kombouaré.
Lille : Landreau - Debuchy, Rami, Chedjou, Beria - Gueye (De Melo, 61), Mavuba (cap), Cabaye - Gervinho, Sow (Obraniak, 79e), Hazard (Dumont, 90 + 1). Entr. : R. Garcia.
En route pour le doublé ! Quand plus personne ne les attendait, les Lillois ont passé sur la ligne le PSG dans un final de finale inouï (penalty des Dogues raté !), s’offrant leur premier trophée depuis cinquante-six ans.
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Ouverte au jeu sans verser dans un spectacle débridé, cette finale se révèle d’abord avare en occasions de buts. Les tirs cadrés, d’un côté comme de l’autre, se comptent sur les doigts d’une main, rendant Landreau et Coupet observateurs d’un match plaisant. Après une entame très lilloise comme dans une séance d’intimidation et de démonstration de force, des capacités et du potentiel du moment, le PSG de Claude Makelele prend peu à peu le contrôle.
Obraniak surprend Coupet
Le jeu passe par Nene mais Bodmer et Hoarau ont un mal fou à créer le danger. Ce sont les coups francs du Brésilien qui donnent le frisson aux supporteurs parisiens et le tournis à Landreau, obligé d’en renvoyer un par les poings, un autre du pied façon gardien de hand. Hormis une demivolée violemment fouettée par Sow (23e), le Losc ne fera plus voir le bout de son nez après la mi-temps de cette première période.
Plus volontaire, le PSG poursuit après la pause sur sa lancée. Il n’a pas changé, il déroule son jeu. Sans l’efficacité, comme toujours. Le tir d’Hoarau trouve ainsi les gants de Landreau (56e). Ou pis : un débordement parfait d’Erding pour le Réunionnais qui rate le cadre à bout portant (75e).
Mais son âme l’a quitté. Dès le retour des vestiaires, Makelele, diminué assez tôt dans la partie, cède sa place à Clément. Paris doit se lancer à la conquête de sa 9e Coupe de France sans son guide naturel. Mais si ces deux équipes peuvent se permettre de jouer, c’est qu’elles possèdent deux bonnes défenses. Hier, elles ont montré leur puissance dans les duels, renvoyant Sow ou Hoarau à la tristesse des combats impossibles.
La prolongation guette quand Obraniak expédie un coup franc enroulé dans la lucarne qui surprend Coupet. Lille se construit un destin.
PSG-LILLE : 0-1 (0-0)
Spectateurs : 79 000. Arbitre : M. Turpin.
But. Obraniak (89e).
Avertissements. PSG : Nene (42e), Tiéné (88e), Chantôme (90 + 1). Lille : Gueye (49e).
PSG : Coupet - Ceará, Camara, Sakho, Tiéné - Giuly (Traoré, 90 + 3), Chantôme, Makelele (cap) (Clément, 48e), Nene - Bodmer (Erding, 70e), Hoarau. Entr. : A. Kombouaré.
Lille : Landreau - Debuchy, Rami, Chedjou, Beria - Gueye (De Melo, 61), Mavuba (cap), Cabaye - Gervinho, Sow (Obraniak, 79e), Hazard (Dumont, 90 + 1). Entr. : R. Garcia.
LeParisien.fr
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