Créée le 21 janvier dans la foulée des émeutes du début de l'année contre la vie chère, la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), formée de partis d'opposition, de la société civile et de syndicats autonomes, est à l'origine de cette initiative.
L'agence algérienne APS a énuméré également parmi elles le Front national algérien (FNA, 15 députés sur 389), le syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) et le Parti des travailleurs (PT, 26 députés).
Les barrages routiers aux accès de la capitale, en vigueur depuis 2007, ont été renforcés et les embouteillages ont commencé une heure plus tôt que d'accoutumée. Les automobilistes extrêmement nerveux klaxonnent sans arrêt.
Sur le parcours prévu de la marche, depuis la Place de la Concorde (plus connue sous son ancien nom de Place du 1er Mai) jusqu'à la Place des Martyrs en passant par le front de mer, des véhicules blindés, des chasse-neige transformés pour dégager les barricades et des canons à eau sont en place.
Aux abords du siège du Parti pour la culture et la démocratie (RCD, 19 députés) de Said Sadi, des dizaines de policiers anti-émeutes équipés de casques, de matraques et de boucliers en plexiglas sont en faction.
Vendredi, ils étaient intervenus avec force contre des manifestants saluant la chute du président égyptien Hosni Moubarak. M. Sadi a fait état «de blessés et au moins une dizaine d'interpellations».
Plusieurs villes algériennes, mais aussi des Algériens en France, au Canada et ailleurs en Occident, ont annoncé des manifestations samedi.
A Oran, elles sont interdites mais un rassemblement est prévu sur la Place du 1er Novembre devant la mairie. Des marches sont aussi préparées en Kabylie dans l'Est, à Tizi Ouzou (à 105 km d'Alger), Boumerdes (à 60 km de la capitale) et Bejaïa (à 260 km) et à Tipaza (80 km à l'ouest d'Alger).
LeParisien.fr
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