La place est l'épicentre de la révolte qui a fait tomber le président Hosni Moubarak.
L'armée, aidée par des grues mobiles, retirait également les carcasses de voitures brûlées, traces des affrontements qui ont opposé forces de l'ordre, pro et anti-Moubarak au plus fort de la révolte.
Elle était assistée dans ses efforts par des civils qui nettoyaient la place.
Les soldats ont cessé les contrôles des passants à l'entrée de la place, et ceux effectués par des militants étaient moins stricts qu'auparavant.
"Nous reviendrons tous les ans le 25 janvier"
Ce début de normalisation, au lendemain de la démission d'Hosni Moubarak, a provoqué un débat parmi la foule présente sur la place, parmi laquelle de nombreuses personnes qui campaient depuis plusieurs jours près des chars pour les empêcher de manoeuvrer.
"Il y a plusieurs camps. Certains disent qu'il faut rester, d'autres disent qu'on a obtenu ce qu'on voulait et qu'il faut rentrer chez soi. D'autres encore disent qu'il faut partir, et que l'on pourra revenir si nécessaire", a expliqué Essam Chabana, un médecin de 34 ans travaillant dans les Emirats, revenu au Caire pour participer aux manifestations.
Certains semblaient ainsi vouloir rester dans le village de tentes érigé sur la place - où quelques milliers d'Egyptiens euphoriques étaient toujours rassemblés - tandis que d'autres commençaient à partir, couvertures et sacs de couchage sous le bras.
"Nous sommes en train de créer une page Facebook pour rester en contact, et nous reviendrons très certainement pour nous réunir ici tous les ans le 25 janvier", date du début de la révolte populaire, a assuré Essam Chabana, en soulignant que la place Tahrir allait lui manquer.
(Nouvelobs.com avec AFP)
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