02 août, 2010

Guinée : Lansana Kouyaté bascule dans le camp d’Alpha Condé


La cérémonie de signature de l’accord politique entre le président du Parti de l’espoir pour le développement national (PEDN), l’ancien premier ministre Lansana Kouyaté, et le Pr Alpha Condé, candidat du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), s’est déroulée au siège du parti allié, PEDN dans la haute banlieue de Conakry.

Dans son discours introductif, Lansana Kouyaté s’est d’entrée empressé d’expliquer les raiLe président du parti de l’Espoir pour le développement national (PEDN), Lansana Kouyaté, a signé lundi soir un accord politique avec le candidat du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) d’Alpha Condé, dans la perspective du second tour de la présidentielle. Un second tour dont la date n’est pas encore été rendue officielle.sons du choix du parti de l’opposant historique, au détriment du parti de Cellou Dalein Diallo arrivé en tête du premier tour avec un score de 43,67% sous le label de l‘Union des Forces démocratiques de Guinée (UFDG).

Selon Lansana Kouyaté, arrivé en quatrième position avec un peu plus de 7% lors du premier tour de la présidentielle du 27 juin dernier, son choix du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) a été guidé par le vote des militants aussi bien à l’intérieur et qu’à l’extérieur du pays. Lansana Kouyaté a précisé avoir pris contact avec les deux candidats élus pour s’affronter au second tour de la présidentielle. « C’est le programme de société du RPG qui correspond PEDN », a-t-il ajouté.

Pour sa part, le candidat Alpha Condé du RPG visiblement satisfait, comme s’il venait de remporter un trophée, s’est dit « sûr de la victoire ». Il a déclaré être prêt, s’il était élu président de la République, à opérer une rupture avec les méthodes rétrogrades de gestion des affaires publiques et à constituer un gouvernement d‘union nationale. Selon ses dires, l’année 1958 a été celle de l’indépendance politique et 2010 sera le point de départ de la démocratie et du développement économique.

A rappeler que Lansana Kouyaté et Alpha Condé sont tous deux originaires de la Haute Guinée, une région majoritairement peuplée de malinkés, la deuxième ethnie la plus importante du pays, après l’ethnie peul dont est issu Cellou Dalein Diallo.

Inter : Eto’o heureux du départ de Mourinho

Malgré un triplé Serie A-Coupe d’Italie-Ligue des Champions de haute volée avec l’Inter, Samuel Eto’o veut oublier la saison dernière. Il a indiqué à la Gazzetta dello Sport son soulagement à l’annonce du départ de José Mourinho vers le Real Madrid. Avec une interview où il parle de lui à la troisième personne, comme au bon vieux temps. "Je ne sais pas combien de buts il a marqué la saison dernière. Si je n’atteins pas les 25 buts, je ne suis pas intéressé dans les statistiques, a expliqué l’international camerounais. Je n’y pense même pas. La saison dernière, tout le monde a pu voir qu’Eto’o était en forme mais il n’a pas joué à la bonne place. Il s’est sacrifié pour Mourinho. Maintenant, il va se sacrifier pour l’équipe et va aider Benitez, il le mérite." Décalé sur l’aile droite sous la houlette du technicien portugais, le buteur de l’Inter n’a jamais caché son désir de retrouver une place plus centrale sur le front offensif nerrazzuri.

Côte d’Ivoire : Gérard Gili, sélectionneur des Eléphants ?


Jamais deux sans trois pour Gérard Gili et la Côte d’Ivoire ? Après avoir été adjoint puis sélectionneur des Espoirs, le technicien français pourrait s’installer pour de bon sur le banc des Éléphants, en lieu et place de Sven Goran Eriksson, trop gourmand au goût de la fédération.

Gérard Gili va-t-il faire son retour à la tête des Éléphants de Côte d’Ivoire ? C’est la rumeur qui s’étale dans les pages des quotidiens sportifs ivoiriens : le technicien français français viendrait retrouver la chaleur d’un banc où il s’est assis entre 2004 et 2006 puis en 2008.

Le dossier Sven Goran Eriksson étant en train de s’enliser, la faute à la gourmandise du Suédois, c’est donc Gili qui a les faveurs de Jacques Anouma, le président de la fédération ivoirienne de football. Mais l’ancien entraîneur de l’OM n’a rien d’un plan B : c’est déjà lui qui devait remplacer Eriksson à la fin de sa mission sud-africaine. La bonne ambiance qui a régné dans le troupeau des Éléphants et le respect entre les joueurs et leur sélectionneur a changé la donne. Pas pour longtemps puisque, en ne parvenant pas à trouver un accord avec la FIF, l’ancien boss de l’Angleterre a lui-même ouvert la voie au Français.

Pas un plan B

Gili part donc favori pour sa "connaissance du terrain" devant plusieurs candidats, dont l’Argentin José Pekerman. Il a aussi l’avantage de connaître la maison et l’environnement. Les responsables du football ivoirien rêvent en effet d’une montée en puissance des Eléphants en s’appuyant sur la talentueuse génération Olympique de 2008. Une équipe dont les cadres (Souleymane Bamba, Gervinho, Salomon Kalou...) étaient déjà présents en Afrique du Sud et dirigée, justement, par Gérard Gili. S’inspirer des Ghanéens, quarts de finalistes du dernier Mondial, serait l’idée directrice dans les dossiers de la FIF.

Autre avantage pour le Français : il n’est pas aussi exigeant financièrement que le Suédois. Là où SGE réclamait, sans sourciller, 100 000 € mensuels, le natif de Marseille se contenterait 60 000€ et d’un contrat de deux ans avec une option de deux autres années supplémentaires. L’occasion de revenir par la grande porte pou Gérard Gili, sans club depuis 2008 ?

Obama reçoit la jeunesse africaine à Washington


Dans le cadre de la célébration du cinquantenaire des indépendances de 17 pays d’Afrique, le président américain Barack Obama accueille du 3 au 5 août à Washigton 120 jeunes leaders africains. Issus de la société civile et du secteur privé, ces invités d’honneur prendront part, sous l’égide du président américain, à un forum de discussions. Objectif : trouver ensemble des solutions innovatrices aux défis économiques et à la problématique de l’automisation de la jeunesse.La Maison Blanche ouvre ses portes à la jeunesse africaine. En l’honneur du cinquantième anniversaire des indépendances de dix-sept pays d’Afrique subsaharienne, le président Obama s’entourera à Washington, du 3 au 5 août, de 120 jeunes leaders africains de la société civiles et du secteur privé. Une décision prise également, selon la Maison Blanche, « en considération du caractère démographique extraordinairement jeune de la région ; et dans le cadre des initiatives visant à forger pour les années à venir des partenariats solides tournées vers l’avenir. »

« L’Avenir de l’Afrique appartient aux Africains eux-mêmes »

Ces invités de marque, réunis avec leurs homologues américains et des responsables du gouvernement des États-Unis, auront l’occasion de débattre en petits groupes de thèmes clés comme l’autonomisation de la jeunesse, la bonne gouvernance et les possibilités économiques. Au cours d’une séance de discussion présidée par Barck Obama, ils présenteront leur vision de la transformation de leur société dans les prochaines cinquante années. Les participants rencontreront aussi des représentants des organismes de base pour obtenir des conseils stratégiques à l’aune de leur expérience.

Au cours de ces trois jours à Washington, le gouvernement américain se donne clairement comme mission d’encourager les relations entre les jeunes leaders américains et africains en veillant à instaurer des partenariats durables dans un intérêt mutuel. Au nombre des invités, la rwandaise Ariane Inesha, directrice des communications à l’Institut rwanadais de recherche et de dialogue. Elle se réjouit de l’inititative américaine : « C’est une très bonne idée ; ça démontre une volonté des Etats-Unis de vouloir mieux cerner les problèmes de l’Afrique, vouloir mieux collaborer avec les Africains pour une meilleure entente, une meilleure collaboration dans notre façon de développer nos pays », explique-t-elle. Pour le Namibien Isaak Amupolo, fondateur et directeur de l’Ondangwa Drama Club, ce forum de la Maison-Blanche est une chance. « Ce sera pour moi l’occasion de découvrir les soucis des autres délégués africains et de voir quelles sont les solutions qu’ils envisagent, estime-t-il. Cela nous donnera également une chance de créer une plateforme à partir de laquelle nous pourrons débattre à l’avenir des grandes questions africaines. »

Lors de son discours le 11 juillet 2009 devant le Parlement du Ghana, premier pays d’Afrique noire auquel il a rendu visite après sa nomination, le président Barack Obama avait lancé : « L’avenir de l’Afrique appartient aux Africains eux-mêmes ». Le chef de l’exécutif américain avait insisté sur les difficultés à venir. « Cela ne sera pas facile. Cela réclamera du temps et des efforts. Il y aura des épreuves et des déconvenues. Mais je peux vous promettre ceci : l’Amérique sera à vos côtés, à chaque étape, en tant que partenaire, en tant qu’amie ». Barack Obama entend donc respecter sa parole en misant sur l’avenir de l’Afrique et ceux qui pourraient bien en devenir les dirigeants de demain.

Al Qaïda affirme avoir négocié avec Paris avant l'exécution de Michel Germaneau

Selon le chef d'al-Qaïda au maghreb islamique, des négociations étaient en cours avec Paris pour la libération de Michel Germaneau. Les autorités françaises n'ont jamais fait état de discussions avec le groupuscule islamiste.

AFP - Le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droudkal, a affirmé avoir négocié avec Paris pour la libération de l'otage français Michel Germaneau avant l'opération qui a conduit à son exécution, selon un message complet diffusé dimanche par des sites islamistes.

"Honte à la France et à son président, qui a lancé son raid alors que des négociations étaient en cours", a affirmé le chef d'Aqmi dans ce message audio dont des extraits avaient déjà été diffusés le 25 juillet par la chaîne Al-Jazira pour annoncer l'exécution de l'humanitaire.

Les autorités françaises n'ont jamais fait état de négociations pour la libération de l'otage. Ainsi, le 26 juillet, le ministre français de la Défense, Hervé Morin, avait indiqué que Paris n'avait pas pu avoir "la moindre discussion" avec les ravisseurs de Michel Germaneau.

"On annonçait la mort de Michel Germaneau à travers un ultimatum (lancé le 11 juillet, ndlr) sans qu'il y ait la moindre discussion", avait déclaré M. Morin.

"Nous n'avons jamais eu de revendications précises. Ils ont même refusé toute discussion pour permettre l'acheminement de médicaments dont Michel Germaneau avait besoin pour ses problèmes cardiaques", avait ajouté le ministre français.

Dans la version complète du message, le chef d'Aqmi a également confirmé que six membres de son groupe avaient été tués lors de l'opération lancée par l'armée mauritanienne contre des repères d'Aqmi dans le désert malien, avec le soutien logistique de la France qui voulait tenter de libérer l'otage.

Michel Germaneau était détenu par une cellule d'Aqmi dirigée par l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, décrit comme "violent et brutal", qui avait déjà exécuté, il y a 13 mois, un otage britannique, Edwin Dyer, enlevé six mois auparavant.

Londres avait refusé de céder aux exigences d'Aqmi, qui réclamait des Britanniques qu'ils oeuvrent à la libération de plusieurs membres de l'organisation prisonniers dans des pays du Sahel.

Ces mêmes exigences avaient été formulées par Aqmi -qui détient également deux otages espagnols- pour garantir la vie sauve à Michel Germaneau.

Au lendemain de l'annonce de son exécution, le président français Nicolas Sarkozy avait promis que cet "acte barbare" ne resterait pas impuni.

Etats-Unis : Prudence lors de voyages en Mauritanie

Les Etats-Unis ont invité lundi leurs ressortissants à faire preuve d'une extrême prudence s'ils se rendent en Mauritanie en raison d'une recrudescence des activités d'Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Le département d'Etat a expliqué qu'en conséquence du raid mené par la Mauritanie et la France dans le désert du Sahel, Aqmi risque de "tenter d'autres attaques de représailles contre des cibles occidentales s'il en a l'occasion"

Gouvernement africain : qui arrêtera Kadhafi ?


Mais de quelle Afrique s’agit-il exactement ? Là est la question que les chefs d’Etats africains devraient se poser en réalité. Mais hélas ! Par peur des représailles du guide libyen –qui tient plusieurs d’entre eux en laisse- ou par passivité, les chefs d’Etats n’osent pas dénoncer ce projet abracadabrantesque.

Du moins, pas ouvertement. Conséquence, le colonel Kadhafi continue de prendre ses rêves pour réalité, et force l’Union africaine (UA) à sauter le pas. Il est certainement temps d’arrêter le cirque et de voir les choses en face. Et éviter de faire de cette organisation, un « machin », qui servirait à nourrir des ambitions personnelles. Au risque de voir les populations se désespérer de la véritable unité. L’Afrique doit s’unir, mais pas à n’importe quel prix. L’Afrique doit s’unir de façon démocratique, réfléchie et non dans le folklore…

URGENT Wall Street accélère, le Dow Jones prend plus de 2%

La Bourse de New York accentuait ses gains lundi en fin de séance, dopée par des indicateurs économiques meilleurs que prévu aux Etats-Unis et de bons résultats de banques en Europe: le Dow Jones gagnait 2,08% et le Nasdaq 1,91% vers 19H30 GMT.

Niger : le général-balayeur dégaine


Les dignitaires qui ont détourné des deniers publics sous le régime du colonel Mamadou Tandja n’ont qu’à bien se tenir, le balai du général Djibo Salou arrive ! Le chef de la junte militaire au pouvoir ne badine visiblement pas avec les délinquants à col blanc. Depuis quelques semaines, il a déclenché une opération « Mains propres », qui commence à produire ses effets. Des appels à rembourser les fonds publics qui se sont retrouvés dans les poches des ex-dirigeants sont lancés un peu partout. Et ceux qui refusent d’obtempérer sont directement envoyés en prison. L’ancien Premier ministre de l’ex-président vient de l’apprendre à ses dépens.

Au cours d’une rencontre avec les leaders politiques, de la société civile et des organisations coutumières et religieuses, Salou Djibo a été encore des plus fermes. Le Niger est en assainissement et c’est le nouvel homme fort de Niamey lui-même qui est aux commandes de l’opération. « L’argent de l’Etat doit être dans les caisses de l’Etat.

Et celui qui ne veut pas payer ce qu’il doit, ira en prison », a-t-il martelé vendredi dernier devant ses compatriotes. L’arrestation du Premier ministre ayant commencé à faire couler beaucoup d’encre et de salive, il a jugé nécessaire de mettre les points sur les « i » afin d’éviter une mauvaise interprétation de son action.

Pourvu que tout cela ne dégénère pas en une chasse aux sorcières ou en ces procès publics, où le chef de la junte se transforme en justicier populaire comme on a pu le déplorer dans les dérives du capitaine Moussa Dadis Camara.

Bénin : après la fête, la défaite ?


Ça y est, le Bénin a sonné la trompette du cinquantenaire de son indépendance à Porto-Novo, la capitale du pays. Et c’est devant l’ancien palais des gouverneurs, là même où Hubert Maga, le premier président, avait proclamé solennellement l’indépendance du Dahomey –ainsi s’appelait le pays jusqu’au 30 novembre 1975- que l’actuel chef de l’Etat, Thomas Yayi Boni, a délivré son message à la nation, le 31 juillet 2010. On pouvait difficilement faire mieux en termes de symbole, même si les espoirs d’une réhabilitation profonde de la capitale béninoise, délaissée au profit de la ville portuaire de Cotonou, dès le début des années 1970, restent mitigés. Les Porto-Noviens attendaient de voir une ville nouvelle, toilettée de fond en comble au lendemain de cette célébration. Eh bien, c’est raté ! Les infrastructures, pourtant prévues pour lustrer la ville et enjoliver la fête, attendront que les bougies d’anniversaire finissent de se consumer…

Et, alors que les bruits de la fête vont bientôt s’estomper, le Bénin tout entier, et particulièrement le Bénin politique s’interroge déjà sur les lendemains de ce cinquantenaire décidément atypique, avec un scandale politico-financier sans précédent. Déjà, à la veille de cet événement tant attendu, c’est l’activité de collecte et de placement de fonds opérée par le groupe Investment consultancy and computering Services -plus connu sous son sigle, ICC Services- qui tenait les Béninois en haleine, dans une désolation généralisée. Un gros scandale, une véritable arnaque qui porte sur 100 milliards de francs CFA et qui touche près de 250 000 personnes. Ainsi, alors que l’élection présidentielle de mars 2011 s’annonce comme celle de tous les enjeux, le pouvoir, mais surtout le chef de l’Etat, considéré comme « moralement responsable » de la situation, n’en mène pas large avec cette affaire qui lui traîne aux pieds, comme un boulet.

En effet, 50 députés –sur les 83 que compte le Parlement béninois- viennent de signer une lettre dans laquelle ils demandent à l’Assemblée nationale d’« engager des poursuites à l’encontre du président de la République, chef du gouvernement, pour forfaiture et parjure ». Thomas Yayi Boni est ainsi contesté jusque dans son propre camp, puisqu’au nombre des signataires de cette lettre adressée au président de l’Assemblée nationale -et pour lesquels la responsabilité du premier magistrat du pays est établie dans la sulfureuse affaire de placement d’argent- figurent des députés de la mouvance présidentielle.

En demandant que le chef de l’Etat soit traduit devant la Haute cour de justice, ces députés impriment une nouvelle tournure au feuilleton politico-financier qui rythme le quotidien du Bénin depuis plusieurs semaines. Un fait inédit, à un moment où l’actuel chef de l’Etat, candidat à sa succession, négocie difficilement un second quinquennat à la tête du pays. On se demande dès lors si Yayi Boni a les ressorts nécessaires pour déjouer cette épée de Damoclès qui plane dangereusement sur sa tête. Au surplus, par-delà les dénonciations de certaines libertés prises avec l’orthodoxie bancaire, les députés frondeurs pointent aussi et surtout, le fait que ICC Services ait… financé « les activités politiques des partis et organisations de la mouvance présidentielle » et fabriqué « du matériel de propagande à l’effigie du président de la République et des dirigeants de ICC Services à partir de la présidence de la République ».

Toute la question est maintenant de savoir comment sera traitée la requête du « Groupe des 50 », convaincu que le chef de l’Etat, « économiste et banquier de profession, a trahi son serment de défendre le peuple béninois et la nation ». Yayi Boni sera-t-il mis en accusation et/ou emporté par le scandale « ICC Services » ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que, quel que soit l’épilogue de cette affaire, le bras de fer entre le chef de l’Etat béninois et les forces de l’opposition, entre dans une nouvelle dimension à la veille de la prochaine élection présidentielle. La sanction viendra-t-elle de la représentation nationale, de la Haute cour de justice ou des urnes ? C’est un Yayi Boni ceinturé par ces trois feux qui doit à présent chercher une parade juste et honorable, après la fête du cinquantenaire, pour éviter une cuisante défaite personnelle et politique.

En attendant, les lendemains du cinquantenaire de l’indépendance promettent d’être bien chauds au Bénin, en ce mois pluvieux d’août…

COURS INONDEES A OUAGA : La mairie dénonce l’incivisme des populations


Les inondations du 28 juillet 2010 dans les cours riveraines du rond-point des Droits Humains de Ouagadougou ont suscité la réaction de la Direction de la propreté de la commune de Ouagadougou. La municipalité que la population accusait de n’avoir pas débouché les caniveaux, a dépêché une équipe le 30 juillet pour curer les caniveaux. A cette occasion, la municipalité a rejeté l’accusation surC’est par appel téléphonique que El Hadj Sidi Mahamadou Cissé nous a invités au curage des caniveaux riverains du rond-point des Droits Humains. "Allô c’est bien "Le Pays" ? Je suis le directeur de la propreté de la commune de Ouagadougou. Dans votre article sur les inondations, nous nous sommes sentis interpellés et nous voulons vous dire que dès demain à 7 h, nous irons curer les caniveaux dont parlent les riverains. Nous voulons que vous veniez voir vous-mêmes que ce sont les populations elles-mêmes qui bouchent les caniveaux." Vendredi 30 juillet 2010, il est 9 h au rond-point des Droit Humains de Ouagadougou. Aux alentours, des jeunes en gilet rose, curent les caniveaux. Dans les ordures qu’ils enlèvent des caniveaux, on trouve des habits, des branches, des chaussures, des appareils électroménagers, bref, la liste est longue. On y trouve même des seccos.

El Hadj Sidi Mahamadou Cissé nous consacre son temps. Histoire de nous faire comprendre que les populations, les habitants des cours inondées sont victimes de leurs propres actes. "Depuis 5 h du matin, nous sommes là pour dégager les ordures des caniveaux. Je le rappelle, ces caniveaux sont conçus et aménagés exclusivement pour drainer les eaux pluviales de la ville. Ils ne doivent en aucun cas être transformés en dépotoirs. Malheureusement, à la faveur de l’incivisme d’une certaine frange de la population, ces caniveaux sont utilisés tous les jours comme des dépotoirs". Il nous montre le camion de transport des ordures : "Vous voyez les ordures qu’on enlève des caniveaux ? Vous-mêmes vous savez qu’avec ces ordures, l’eau ne peut pas passer. Mais vous voyez bien que ces ordures viennent des cours riveraines.

Et ce n’est pas quelqu’un d’autre qui les a jetées, c’est bien les habitants du quartier". En se tournant vers l’équipe qui travaille toujours, il ajoute : "Et vous voyez ces jeunes ? Ce sont les jeunes de l’Association Jeunesse sans Frontière de Ouagadougou. Nous travaillons avec eux quotidiennement au curage des caniveaux de la ville de Ouagadougou. Nous, nous n’attendons pas qu’il y ait catastrophe avant de nous lever. Non ! Nous sommes au travail du 1er au 31. C’est parce que les gens sont trop inciviques que nous sommes débordés". Le camion est plein, mais il reste encore beaucoup d’ordures. Le Directeur remue sa tête et continue : "Il n’y a pas longtemps que ces caniveaux ont été vidés de leurs ordures. Mais les gens sont tellement inciviques que tous ces efforts sont sans effet. Vous voyez, au moment même où nous nous attelons à dégager les objets encombrants pour faciliter le drainage des eaux, certains ménages se débarrassent allègrement de leurs poubelles, sous nos yeux dans les caniveaux. Ce n’est pas du tout normal. C’est très incivique."

Un mea culpa municipal

Le Directeur de la propreté n’a pas rejeté en bloc toutes les accusations. "Pour les plaintes des populations concernant le caniveau bouché par l’entreprise qui a bitumé la voie, nous constatons effectivement que c’est vrai". En nous indiquant de la main, il précise : "Vous voyez, c’est à partir de là que le caniveau a été bouché. Mais je tiens à dire que les dispositions seront prises à partir d’aujourd’hui même pour que ce tronçon de caniveau soit débouché. Mais avant, nous voulons nous assurer de la disponibilité de dalles à poser sur ces caniveaux pour l’accès des habitants à leurs cours. Sinon si on le fait tout de suite, on va condamner les riverains à enjamber chaque fois le caniveau pour entrer dans leurs cours". C’est après ces mots que nous avons quitté El Hadj Sidi et son équipe, en plein travail.

L'Onu lance sa propre enquête sur la flottille, Israël coopérera

Ayant obtenu qu'Israël y coopère, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a annoncé le lancement d'une enquête sous l'égide de l'Onu au sujet de l'abordage sanglant par la marine israélienne d'une flottille d'aide à Gaza, le 31 mai.

Grâce à l'aide de son allié américain, l'Etat juif avait évité en juin que le Conseil de sécurité décide une enquête "indépendante" sur cette tragédie unanimement condamnée qui a coûté la vie à neuf militants turcs pro-palestiniens.

Israël arguait que le qualificatif "indépendante" tendait à préjuger de sa capacité à enquêter impartialement sur l'action brutale de ses troupes, qui affirment s'être heurtées à une résistance inattendue d'activistes à bord de la flottille.

Le Conseil de sécurité s'en est tenu à une enquête "rapide, impartiale, crédible et transparente", mais les pressions internationales pour la mise en oeuvre d'investigations indépendantes se sont poursuivies.

Celles de l'armée israélienne ont disculpé les assaillants, tout en stigmatisant des erreurs d'appréciation et certaines défaillances en matière de renseignement et de commandement, des conclusions tournée en ridicules par Ankara.

Forte de quatre membres, la commission missionnée par Ban Ki-moon sera présidée par l'ex-Premier ministre néo-zélandais Geoffrey Palmer, assisté du président colombien sortant Alvaro Uribe. Les deux hommes seront flanqués de représentants d'Israël et de la Turquie.

De source autorisée israélienne, on précise que l'Etat juif débat encore avec les Nations unies de l'identité de son représentant, qui devrait être soit un ex-diplomate, soit un ancien magistrat.

"ISRAËL N'A RIEN À CACHER"

Les ministres clés au sein du gouvernement de Benjamin Netanyahu ont voté en faveur de la coopération d'Israël avec la commission désignée par Ban Ki-moon, qui entamera ses travaux le 10 août.

Elle remettra un rapport d'étape d'ici à la mi-septembre, a annoncé lundi le secrétaire général de l'Onu, dans un communiqué publié peu après l'annonce par Israël de sa décision de coopérer.

De source autorisée, on précise que le cabinet Netanyahu est d'accord pour que la commission se voie accorder l'accès "à la matière rassemblée" par les enquêteurs militaires israéliens sur les circonstances de l'incident du 31 mai.

Fin juin, Israël avait exhorté l'Onu à suspendre son projet d'enquête indépendante, en assurant que sa propre enquête avait été "vraiment indépendante, fiable, crédible" et devrait être "suffisante pour le moment".

Un communiqué des services de Netanyahu précise que l'accord d'Israël à Ban, que Washington semble avoir fortement suggéré à son allié, résulte des "contacts diplomatiques des dernières semaines en vue de s'assurer que la commission et son mandat seraient équitables et équilibrés".

"Israël n'a rien à cacher. Au contraire, les intérêts nationaux d'Israël sont de s'assurer que toute la vérité des faits sur l'incident de la flottille soit dévoilée au monde entier", assure Benjamin Netanyahu dans ce texte.

Ban Ki-moon a présenté le lancement de l'enquête comme un "événement sans précédent" et, faisant apparemment référence à la fois à Israël et à la Turquie, il a remercié les dirigeants des deux pays consultés ce week-end pour "leur esprit de compromis et leur coopération à venir".

Il a exprimé l'espoir que cette évolution favoriserait une amélioration des relations turco-israéliennes et annoncé que la mission formulerait de recommandations pour éviter à l'avenir tout incident de ce type.

La représentante des Etats-Unis à l'Onu, Susan Rice, a déclaré dans un communiqué que l'enquête de l'organisation internationale ne remplacerait pas les investigations menées de leur côté par les Israéliens et par les Turcs.

Ankara a salué la décision de l'Onu, parlant d'"un pas dans la bonne direction" et promettant d'apporter son concours à l'enquête.

Violence in Kashmir leaves 8 dead, 67 hurt

Eight people, including a young boy, were killed and 67 were wounded Monday in continued clashes between protesters and security forces in Indian-administered Kashmir, a police spokesman said.

The spokesman said four people were killed when mobs attacked police stations, police camps, and railway and government property in south and north Kashmir. Police and security forces tried to disperse the mobs by using tear gas and baton charges. When the mob kept throwing rocks and setting property on fire, police fired on the crowd, the spokesman said.

Another person was killed in a stampede when police chased away a mob in Sangam in south Kashmir, the spokesman said. However, locals alleged that the person was beaten by the security forces, not killed in a stampede.

Another stampede critically injured an 8-year-old boy in Batmallo near Srinagar, the capital of Indian-administered Kashmir. The boy died Monday evening, the spokesman said.

Tension gripped Bijbehera in south Kashmir, he said, after a 22-year-old who was critically wounded during fighting Saturday died from his injuries Monday morning.

Indian police also fired Monday at a rock-throwing mob in the south Kashmir town of Kulgam, killing a youth and wounded four others, the police spokesman said.

Overall, nine civilians, 29 police officers, and 28 soldiers were injured Monday, he said.

On Sunday, eight people, including a young girl, were killed and 24 were wounded, he said.

The violence was sparked Friday when a youth was critically wounded during Indian security force fighting in the capital city. Authorities said 22 people have been killed and scores wounded in the violence across Kashmir.

The protesters are seeking independence from India.

State Chief Minister Omar Abdullah appealed to the people to help his government restore calm and asked them to abide by around-the-clock curfew restrictions.

"I am not happy with frequent curfews but human life matters more than the human movement" Abdullah said.

People in curfew-bound areas of the city are facing shortages of baby food, vegetables, bread and other essentials.

La déchéance de nationalité est une mesure d'exception


Quand est née la procédure de déchéance de la nationalité ?

Pactrick WEIL. - Elle est apparue avec l'abolition définitive de l'esclavage, en 1848. Le décret d'abolition déclare que tout Français qui continue à pratiquer la traite ou qui achète de nouveaux esclaves sera déchu de la nationalité française. Au départ, c'est donc une procédure destinée à punir le crime exceptionnel, qualifié de «lèse humanité», qu'est l'esclavage.

La procédure est ensuite temporairement élargie au moment de la Première Guerre mondiale. Le parlement vote alors une législation spéciale pour temps de guerre, qui permet notamment de déchoir des Français originaires des pays ennemis (Allemagne, Autriche, Hongrie, Turquie), pour des actes de trahison ou d'insoumission. Comme prévu en 1917, cette législation prend fin dans la cinquième année suivant la fin de la guerre, soit en 1924.

Quand la procédure devient-elle pérenne ?

En 1927, la déchéance de la nationalité devient une mesure permanente pour certains motifs, paradoxalement dans un contexte d'assouplissement des conditions de naturalisation. Face à la puissance démographique de l'Allemagne qui fait peur, la France veut en effet procéder à 100.000 naturalisations par an. Pour voter le texte, la droite demande une clause de «sauvegarde». On prévoit donc que pourront être déchus les Français d'origine étrangère qui se seront livré à des actes contraires à la sécurité intérieure, à des actes incompatibles avec la qualité de Français au profit d'un État étranger, ou qui se seront soustraits aux obligations du service militaire. On est toujours dans le domaine de la trahison à l'égard de l'État.

En 1938, de nouveau dans un contexte de tensions importantes, la déchéance est élargie aux Français qui, dans les dix années suivant leur naturalisation, ont commis en France ou à l'étranger un crime ou un délit ayant entraîné une condamnation d'au moins un an d'emprisonnement. On reste néanmoins dans un contexte de naturalisations massives et la dénaturalisation n'a qu'un but dissuasif. Entre 1927 et 1940, on ne dénombre ainsi que 16 cas.

Vichy est donc le seul régime français à avoir procédé à des dénaturalisations massives ?

Entre 1940 et 1944, le gouvernement de Vichy procède à 15.000 dénaturalisations. Sont d'abord visés les Juifs : 7000 Juifs d'origine étrangère perdent la nationalité française. Le reste, ce sont surtout des délinquants. Fait tout à fait exceptionnel, les dénaturalisations ont donc sous le régime de Vichy été bien plus nombreuses que les naturalisations (2700). Par la suite, il y aura encore plus de 450 déchéances à la Libération, visant des collabos et des insoumis. Des tentatives ont lieu contre des naturalisés communistes pendant la guerre froide, mais elles sont bloquées par le Conseil d'État.

Comment évolue la loi française après la Seconde Guerre mondiale ?

L'ordonnance de 1945 garde la possibilité de déchoir pour crime, mais désormais au-delà de 5 ans d'emprisonnement. Cette disposition est abolie en 1998 par la loi Guigou. Entre-temps, en 1996, se sont ajoutées des dispositions qui permettent de déchoir pour terrorisme. À l'heure actuelle, on n'a donc gardé que les cas de terrorisme et d'atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation (à condition que la personne déchue ne se retrouve pas apatride, ndlr).

Et dans le monde ?

Les excès de la première moitié du XXe siècle donnent lieu après la Seconde Guerre mondiale à un mouvement de sanctuarisation de la nationalité dans les démocraties occidentales. On considère désormais que la nationalité relève de la souveraineté nationale et ne doit pas être aisément mise en cause par un pouvoir exécutif - qui ne gouverne que temporairement et peut obéir à des objectifs électoralistes. La nationalité est garantie par des conventions internationales, le droit à la nationalité est proclamé dans la Déclaration universelle des droits de l'homme et la lutte contre l'apatridie se développe.

Assiste-t-on, ailleurs qu'en France, à des tentatives d'élargissement de la procédure de déchéance ?

Le Royaume-Uni a adopté des dispositions mais uniquement pour des cas de terrorisme. Aux États-Unis, il y a eu également une proposition, sous Bush, de «Patriot Act 2», qui n'a jamais été adoptée. Plus récemment, le débat a ressurgi à l'occasion de la tentative d'attentat à Times Square, impliquant un Américain d'origine pakistanaise. Dans les deux cas, c'est lié au terrorisme. La France est le seul pays où le débat va aussi loin.

Democrats, GOP both see glass half-full for midterms


Republicans are predicting big wins in the November midterms. Across the aisle, Democrats are saying the same thing about their chances at the polls. But both can't be right.

Republicans speculate that they will take back the House -- and possibly the Senate -- as voters express their frustration at where Democrats and President Obama are taking the country.

"I think it's pretty clear that the American people are tired of the job-killing agenda in Washington, D.C. They want the spending spree to stop," House Minority Leader John Boehner said on "Fox News Sunday."

"I think we're having a good year, but we've got a lot of work to do before the Election Day on November 2," he said.

Boehner advised Republicans heading home for the August recess to "talk about the better solutions that Republicans have been offering over the last 18 months."

His counterpart in the House, Speaker Nancy Pelosi, encouraged her members to do the opposite.

"We've been legislating for the past 18 months. The other side has been in campaign mode for 18 months, saying no, stopping job creation and the rest. But our members are the best salespersons for their own districts. They've been elected there. They know their constituents," she said on ABC's "This Week."

Sen. Carl Levin, a Democrat from Michigan, said that although his party will probably lose a couple of seats, "it's going to be a lot better than what people now look at."

Democrats hold a 256-179 advantage in the House and a 59-41 advantage in the Senate, including the two independents who caucus with Democrats.

This year, 37 seats are up for grabs in the Senate, and 18 of those are considered at least somewhat vulnerable, according to The Rothenberg Political Report, a nonpartisan newsletter covering campaigns and politics. Eleven of those are held by Democrats, and seven are held by Republicans. In the House, all 435 seats are on the ballot, and 88 are considered vulnerable, according to Rothenberg. Twelve are held by Republicans, and 76 are held by Democrats.

In order to net control, Republicans need to pick up 39 seats in the House and 10 in the Senate, said Nathan Gonzales, political editor of The Rothenberg Political Report.

"The most likely scenario is the Republicans gain 28 to 33 seats -- but the House is definitely in play. The majority is at significant risk for Democrats," Gonzales said.

In the Senate, however, Republicans have a tougher task.

"Republicans need to win every competitive race in order to take the majority. It's possible but difficult," Gonzales said.

Although the election is still three months out, the trajectory of the cycle is not going to change, Gonzales added.

"Republicans will gain seats in November. We just don't know how many yet," he said.

White House Press Secretary Robert Gibbs had some fellow Democrats fuming last month over his take on the midterms.

"I think there's no doubt there are enough seats in play that could cause Republicans to gain control. There's no doubt about that," he told NBC's "Meet the Press."

Asked Sunday about those comments, Pelosi said, "with all due respect, I don't spend a whole lot of time thinking about what the president's employees say about one thing or another."

"We have a solid plan of messaging and mobilizing at the grass-roots level and management of our campaigns. And we have a two-to-one advantage money-wise. So we feel very confident about where we are, whether that's well known to that gentleman or not," she said.

After facing backlash from Democrats, Gibbs revised his prediction and said the party will hold on to the House and Senate.

A CNN/Opinion Research Corp. poll indicates that Democrats and Republicans are tied on which party can bring the kind of change the country needs.

The Republicans hold an 8-point margin over the Democrats on the question of which party shares the respondents' view of the government and which party can effectively manage the government.

"These results illustrate the reasons why the Democrats are now behind on the so-called generic ballot question," CNN Polling Director Keating Holland said. "The Democrats manage no better than a virtual tie on issues, but they are behind when it comes to handling the government. And when the presidency is not at stake, the congressional elections are the only way that voters can do something about the direction the government will take."

Full results of the poll (PDF)

A potential thorn for Democrats is the ethics cases dogging two House members. California Rep. Maxine Waters has chosen to face a House ethics trial rather than accept a finding of wrongdoing by the House ethics committee, according to a source familiar with the process.

The ethics committee has been looking into whether Waters violated House rules when she helped arrange a meeting in September 2008 between Treasury Department officials and a bank she and her husband had ties to financially.

Longtime Rep. Charlie Rangel also could face an ethics trial, barring a settlement between him and the committee members.

The House ethics committee last week accused Rangel, a New York Democrat, of 13 violations of House rules involving alleged financial wrongdoing and harming the credibility of Congress.

Bill Kristol, editor of conservative magazine The Weekly Standard, said Republicans would be "foolish" to jump on the ethics problems because they are not unique to the Democratic Party.

"They should just shut up. There's a bipartisan ethics committee. Let the process go forward," he told Fox.

"Democrats are going to lose the House and suffer the loss of a lot of Senate seats because of their policies," Kristol said. "And the idea that Republicans should go around throwing stones at Charlie Rangel, I think, is just foolish on their part."

Lawmakers are entering the most crucial part of the campaign season, when candidates start to engage each other and their messages begin to stick with voters.

But as the cliché goes, three months is an eternity in politics.

"I'd love to have the election tomorrow, but obviously it's not tomorrow," Senate Minority Leader Mitch McConnell told Fox when asked whether anything short of a Republican takeover could be considered a victory for Democrats.

"If the election were today, we'd certainly have a good day, but it's a long way until November. They have a lot of money. They've outspent us for the last three cycles, and I expect them to do it again. They're not going to go down easily," McConnell said.

Rising pork bellies prices hit all-time high


A crispy rasher of bacon is becoming an increasingly costly indulgence in the US, where a surging appetite for pigmeat and cutbacks in farmers' swine herds have pushed the price of pork cuts to an all-time high.

On the Chicago Mercantile Exchange, the cost of pork bellies, which are used to produce bacon, has risen by more than 65% in the last 12 months and the wholesale price of pig product hit $1.35 per pound last week – its highest on record.

Analysts say farmers reducing pig herds during the recession, together with swine flu and high feed prices, took their toll. Meanwhile, demand is on the up as consumers trade down to bacon from more expensive meats, while seasonal use reaches a summer peak.

"The supply of slaughter hogs in the US is much lower than a year ago," says Chip Whalen, a risk manager at Commodity & Ingredient Hedging, a consultancy in Chicago. "There's a lot of additional usage of bacon – the BLT is very popular at this time of year and a lot of restaurants feature bacon on their menus in salads and sandwiches."

The surging commodity price has found its way into US supermarkets. The Bureau of Labour Statistics reported last month that retail prices for sliced bacon reached a 30-year high of $4.04 per pound in US cities in June, an increase of 18 cents on the previous month.

British bacon fans are feeling less of a squeeze. Most British pork is either domestically produced or imported from Denmark. BPEX, which tracks the pork market in Britain, said prices had been rising this summer but were still below last year's peak. In the four weeks to 16 May, British consumers spent £93m on bacon, up 9% year-on-year.

"We're really a beef and poultry consumer market. But during the recession, as the economic downturn has gone on, people have substituted to pigmeat and pork products," said James Park, a senior analyst at BPEX. "A lot has been done in the media on how versatile pork is, how it can be used as an alternative for pricier cuts."

Traditionally seen as a stalwart of thrifty cookery, bacon has changed in use over the years and is increasingly seen as a way to add a little zest to burgers and lunchtime dishes. But in the US, pig farmers suffered two consecutive years of losses as grain rocketed in cost and swine flu took hold – causing a dip in consumer demand despite no scientific risk of human contagion, plus a ban on US pork exports to China.

"We've had some producers go out of business," said Dave Warner, a spokesman for the US National Pork Producers' Council who welcomed the recent upturn in demand. "Maybe we're getting word out that a lot of cuts of pork are lean, healthy and nutritious."

Bacon remains a culturally sensitive issue, with pork meats shunned by certain religious faiths. Ibrahim Hooper, a spokesman for the Council on Islamic-American Relations, chose carefully when asked his reaction to rocketing bacon prices: "It's the kind of thing where if we say 'yeah, it's good news', people will say that Muslims want others to suffer, so I'm not going to go down that road."