04 novembre, 2010

A Paris, Hu Jintao parle business mais pas des dissidents

A Paris, Hu Jintao parle business mais pas des dissidents

Signature à l'Elysée, à Paris, de plusieurs contrats industriels entre des entreprises françaises et chinoises. Les présidents Hu Jintao et Nicolas Sarkozy saluent le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, le 4 novembre 2010.

AFP PHOTO POOL THIBAULT CAMUS

A l'Elysée, sous les regards de Nicolas Sarkozy et de son homologue Hu Jintao, Areva, Total et Airbus ont scellé des accords avec des entreprises chinoises.

La France et la Chine ont signé une série d'accords jeudi lors d'une visite du président chinois Hu Jintao à Paris, qui concernent notamment Total, Airbus et Areva qui, selon sa patronne Anne Lauvergeon, va fournir à Pékin pour 3,5 milliards de dollars

Au cours d'une cérémonie au palais de l'Elysée, plusieurs ministres ou chefs d'entreprises se sont succédé pour signer des contrats sous l'oeil des chefs d'Etat chinois et français, Hu Jintao et Nicolas Sarkozy. Parmi eux, les dirigeants du groupe nucléaire Areva, Anne Lauvergeon, du groupe pétrolier Total, Christophe de Margerie, et de l'avionneur européen Thomas Enders, a constaté l'AFP.

Anne Lauvergeon a déclaré à la presse qu'Areva avait signé avec l'électricien chinois CNCC pour la construction en Chine d'une usine de retraitement de combustible nucléaire. Areva fournira aussi pour 3,5 milliards de dollars d'uranium à cet électricien, a-t-elle précisé à la presse.

Airbus, de son côté, a engrangé une commande chinoise de 102 appareils pour un montant de 14 milliards de dollars, a fait savoir la présidence française.

Pour sa part, le pétrolier Total a annoncé qu'il envisageait d'investir 2 à 3 milliards d'euros (entre 2,8 et 3,2 milliards de dollars) dans une usine pétrochimique en Chine.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire