22 novembre, 2010

Les députés israéliens votent pour ou contre un référendum avant un retrait du Golan

AFP

Les députés israéliens votent pour ou contre un référendum avant un retrait du Golan

Le Parlement israélien débattait lundi soir d'une proposition de loi controversée imposant un référendum avant tout retrait du plateau syrien du Golan et de Jérusalem-Est, imposant ainsi un préalable à la conclusion d'accords de paix.

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Le Parlement israélien débattait lundi soir d'une proposition de loi controversée imposant un référendum avant tout retrait du plateau syrien du Golan et de Jérusalem-Est, imposant ainsi un préalable à la conclusion d'accords de paix.

"Le texte doit être discuté en deuxième et troisième lecture par la Knesset (ndlr: Parlement israélien) afin d'être adopté définitivement", a indiqué Giora Pardes, porte-parole du Parlement.

La session a commencé en milieu d'après-midi et se poursuivait dans la soirée. L'heure des votes n'est pas connue.

Cette proposition de loi, déposée par Yariv Levin, un député du Likoud (droite), le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a déjà été adoptée en première lecture avec l'appui du gouvernement.

Il prévoit qu'un référendum devra être organisé avant l'application de tout accord prévoyant un retrait d'un territoire israélien.

Le texte examiné par le Parlement prévoit toutefois qu'un référendum ne sera pas nécessaire si une majorité qualifiée des deux tiers (80 députés sur 120) vote en faveur d'un retrait dans le cadre d'éventuels accords avec la Syrie ou les Palestiniens.

S'exprimant lors d'un débat à la télévision, le chef du parti Meretz (opposition de gauche), Haïm Oron, a décrit cette initiative comme "une ruse" pour entraver toute tentative de paix avec Damas et les Palestiniens.

Dans un communiqué diffusé par son bureau, M. Netanyahu a défendu le projet de loi, estimant qu'il empêcherait "des accords (de paix) irresponsables".

"En revanche, il permettra tout accord qui réponde aux intérêts nationaux d'Israël, avec un puissant soutien populaire", a-t-il plaidé.

Israël occupe Jérusalem-Est, à majorité palestinienne, et le plateau du Golan, réclamé par la Syrie, depuis la guerre de juin 1967, et les a annexés respectivement en juin 1967 et en 1981.

Ces annexions n'ont pas été reconnues par la communauté internationale, qui considère Jérusalem-Est et le Golan comme des territoires occupés.

Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur Etat, tandis que la Syrie exige pour conclure un traité de paix la restitution totale du Golan jusqu'aux rives du lac de Tibériade, principale réserve d'eau douce d'Israël, qui s'y refuse.

Le texte devrait être adopté sans difficulté, selon les commentateurs.

Lors du vote en première lecture, 68 députés, y compris le ministre de la Défense et chef du parti travailliste Ehud Barak, s'étaient prononcés en faveur du projet de loi (contre 32, dont la chef de l'opposition centriste Tzipi Livni).

Mme Livni, dont le parti Kadima occupe 28 des 120 sièges de la Knesset, a demandé aux députés de son parti de voter contre le texte, selon le site d'informations Ynet.

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