04 octobre, 2010

Utilisation des véhicules de l’Etat : Les directeurs généraux éclairés sur les textes en vigueur


La Direction générale du patrimoine de l’Etat a tenu un atelier d’échange et d’information avec les directeurs généraux des sociétés d’Etat et d’établissements publics, le mercredi 6 octobre 2010 à Ouagadougou. Cette rencontre entrant dans le cadre de la gestion et du suivi permanent des véhicules de l’Etat, a été axé sur le nouveau décret portant réglementation de l’utilisation des véhicules de l’Etat.

Le gouvernement, à travers le ministère de l’Economie et des Finances, a entrepris de vastes chantiers dans le but de diminuer au maximum les charges budgétaires de l’Etat. C’est dans ce sens que le nouveau décret portant réglementation de l’utilisation des véhicules de l’Etat a été adopté en octobre 2009. Mais la maîtrise des dépenses et des recettes passe nécessairement, par la connaissance des textes et la discipline à tous les niveaux de responsabilité.

C’est pour cette raison que la Direction générale du patrimoine de l’Etat a tenu à rencontrer les directeurs généraux des sociétés d’Etat et établissements publics, le 6 octobre 2010 à Ouagadougou, afin d’harmoniser leur compréhension du nouveau décret portant réglementation de l’utilisation des véhicules de l’Etat et de ses démembrements. En tant que premiers responsables de ces structures étatiques, ces derniers jouent un rôle capital dans l’application des textes en vigueur.

C’est pourquoi le représentant du secrétaire général du ministre de l’Economie et des Finances, par ailleurs conseiller technique du ministre, Yamsekré Tiendrébéogo, a rappelé qu’il est donc impérieux que ces premiers responsables accompagnent le ministère de l’Economie dans ses efforts de maîtrise des charges budgétaires, par l’appropriation des textes régissant l’utilisation des véhicules.

« Mieux outillés, vous serez à même d’apprécier sur la base des textes, véritables garde-fous, l’opportunité ou non de délivrer des ordres de mission ou fiches de sortie, » a expliqué Yamsekré Tiendrébéogo aux directeurs généraux. Il a également rappelé que l’utilisation abusive des véhicules de l’Etat constitue une charge très importante au budget de l’Etat.

Aussi, les abus fragilisent et désorganisent d’une part, l’économie du Burkina et d’autre part, remettent en cause l’autorité de l’Etat. Par ailleurs, le conseiller technique du ministère de l’Economie estime que le véhicule de l’Etat est un moyen sûr et important dans les missions de l’Etat, à travers les activités de production pour le développement du Burkina Faso. Par contre, son utilisation conséquent et responsable doit être encouragée et réglementée, en vue d’une économie participative à grande échelle.

Quant au directeur du parc automobile de l’Etat, Jacob Daboué, il a précisé que le nouveau décret tient compte des véhicules des entreprises à feu continu, comme ceux de la SONABEL, des Editions Sidwaya, la RTB.... Pour ce faire le décret préconise en son article 45, que ces genres de sociétés ont droit à un laissez-passer. « Les véhicules qui sont soumis aux astreintes de cette nature doivent être frappés à leur flanc, du sigle de leur structure », a-t-il ajouté.

Cependant s’ils sortent du territoire de la circonscription prévue par l’article, il faut obligatoirement un ordre de mission signé par le premier responsable. Il a en outre, souligné que les différents contrôles visent non seulement la sécurité des véhicules, mais aussi celle des personnes à bord et des autres usagers.

Rien d’important et de durable ne peut se faire sans sacrifice. C’est pourquoi le conseiller technique du ministre de l’Economie et des Finances Yamsekré Tiendrébéogo, compte sur la détermination de tous les acteurs. « C’est fort de cette rigueur que nous pouvons ensemble garantir une longévité des véhicules et une plus grande visibilité de l’autorité de l’Etat » a-t-il conclu.

Lors des échanges qui s’en sont suivis, le directeur du parc automobile de l’Etat, Jabob Daboué, a su avec courtoisie mais aussi avec un sens de la responsabilité, appeler les premiers responsables des sociétés d’Etat et des EPE à la détermination pour le respect du patrimoine automobile des burkinabè, tant d’en bas que d’en haut...

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