21 octobre, 2010

L'Union africaine demande à l'ONU un blocus aérien et naval de la Somalie

L'Union africaine demande à l'ONU un blocus aérien et naval de la Somalie

L'Union africaine (UA) a demandé jeudi aux Nations unies de soutenir un blocus naval et aérien de la Somalie ainsi qu'une augmentation à 20.000 hommes des forces internationales dans ce pays ravagé par la violence.

L'Union africaine (UA) a demandé jeudi aux Nations unies de soutenir un blocus naval et aérien de la Somalie ainsi qu'une augmentation à 20.000 hommes des forces internationales dans ce pays ravagé par la violence.

Le blocus permettrait d'empêcher les armes de parvenir au groupes insurgés, menés par les islamistes shebab affiliés à Al-Qaïda, qui s'en prennent au gouvernement somalien de transition, a souligné Ramtane Lamamra, le commissaire pour la paix et la sécurité de l'Union africaine (UA).

"L'Union africaine est très inquiète du fait que l'insécurité en Somalie se répand dans la région", a dit M. Lamamra devant le Conseil de sécurité de l'ONU, soulignant une attaque à la bombe dans la capitale de l'Ouganda en juillet revendiquée par les shebab.

L'envoyé africain a indiqué qu'une réunion ministérielle de l'UA avait décidé de "renforcer" les forces de l'UA en Somalie (AMISOM) "de manière à porter sa composante militaire à 20.000 hommes et sa composante de police à 1.680".

Il a dit que cette hausse des moyens serait mise en place dans les prochains mois mais a demandé au Conseil de sécurité de soutenir cette initiative et de faire en sorte que les troupes soient payées et équipées de manière adéquate.

Il y a actuellement moins de 8.000 troupes, principalement fournies par l'Ouganda et le Burundi, venant en appui du gouvernement de transition à Mogadiscio.

M. Lamamra a expliqué qu'il devrait y avoir "un blocus naval et une zone interdite aux vols au-dessus de la Somalie pour prévenir l'entrée de combattants étrangers en Somalie de même que les vols transportant des armes et des munitions pour les groupes armés en Somalie".

La Somalie n'a plus de gouvernement central depuis le début de la guerre civile en 1991 qui avait renversé l'ancien président Mohamed Siad Barre.

Le fragile gouvernement en place ne contrôle que quelques rues de Mogadiscio, ville où les insurgés shebab mènent des attaques depuis mai 2009 pour renverser l'administration.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire