Il s'expliquait lors de l'émission Le Grand jury RTL-LCI-Le Figaro sur les alertes publiques qu'il a lui-même lancées fin septembre et qui sont critiquées par l'opposition. Elle soupçonne une diversion politique.
Le ministre a dévoilé spontanément, fait inhabituel, le renseignement reçu.
"Il y a quelques heures ou quelques jours à peine, il y a eu un nouveau message de la part des services saoudiens nous indiquant qu'Al Qaïda de la Péninsule arabique était sans doute actif ou envisageait d'être actif. Cela concerne le continent européen et notamment la France", a dit le ministre.
"Donc, oui, nous sommes directement concernés. J'ai choisi avec le total accord du président de la République de dire les choses simplement. Il ne s'agit pas de surestimer la menace, ni de la sous-estimer. J'ai indiqué sur la base de tous ces éléments que la menace était réelle", a-t-il ajouté.
Brice Hortefeux a évoqué cet avertissement saoudien en rappelant qu'il y avait au aussi une autre alerte en septembre d'un "pays maghrébin" - l'Algérie selon des informations de presse - parlant d'un possible attentat par une femme kamikaze, ainsi qu'une alerte plus générale des services américains.
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