28 octobre, 2010

Gbagbo, la Guinée et la CPI

Par Jeune Afrique

Le président-candidat Laurent Gbagbo, dans son quartier général de campagne, le 13 octobre. Le président-candidat Laurent Gbagbo, dans son quartier général de campagne, le 13 octobre. © Vincent Fournier pour J.A.

En marge de sa grande interview à "Jeune Afrique" (dans le numéro 2597, en kiosque jusqu'au 23 octobre), le président-candidat Laurent Gbagbo s’est exprimé, le 13 octobre, sur quelques sujets de l’actualité africaine, dont l'élection présidentielle guinéenne.

À propos de la Cour pénale internationale (CPI) : « Je n’aime guère la façon dont la CPI traite le cas El-Béchir. Lancer contre lui un mandat d’arrêt alors que nous, Africains, venions de désigner un médiateur en la personne du Burkinabè Djibril Bassolé n’était ni correct ni productif. » La perspective d’une indépendance du Sud-Soudan ? « Je n’y suis pas favorable a priori. » La présidentielle en Guinée ? « Cela me préoccupe beaucoup, ne serait-ce qu’en raison de nos 600 km de frontière commune et de la très forte communauté guinéenne vivant en Côte d’Ivoire. Je savais qu’ils allaient au casse-pipe électoral en faisant ce qu’ils ont fait. Je dis toujours aux Africains : résistez aux pressions européennes, allez aux élections quand vous êtes prêts, n’y allez pas si vous n’êtes pas prêts. » Le président-candidat Laurent Gbagbo a-t-il un candidat ? Il ne le dit pas et, d’ailleurs, rien n’est moins sûr. Cellou Dalein Diallo n’est pas au nombre de ses proches, et ses relations avec Alpha Condé sont loin d’être sans nuages.

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