La Banque mondiale vient d’allouer une enveloppe de 8 milliards de francs CFA au Burkina Faso dans le but de soutenir les investissements dans le secteur du transport et des infrastructures routières, a appris APA samedi auprès du ministère des infrastructures et du désenclavement.
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Cet apport entre dans le cadre d’un financement additionnel à la deuxième phase du Programme sectoriel des transports (PST2).
De par sa position continentale, le Burkina Faso est un pays où le secteur des transports routiers constitue un puissant soutien à la production nationale et aux échanges sous-régionaux. Ainsi, plus de 70% des importations, et 80% des exportations s’effectuent par la route.
Selon le ministre des infrastructures et du désenclavement, Seydou Kaboré. Les infrastructures routières constituent un enjeu hautement névralgique dans la stratégie globale de développement d’un pays comme le Burkina Faso.
La route facilite les échanges et la commercialisation des productions agro-pastorales, offre des opportunités diverses aux populations rurales et favorise leur accès plus aisé aux services sociaux de base".
Le gouvernement, pour améliorer le secteur des transports, a élaboré en 2000des politiques et stratégies faisant de l’infrastructure routière une priorité de développement, le programme sectoriel des transports (PSTII) et la stratégie nationale de transport rural (SNTR).
Le budget de l’entretien routier est passé de 5 milliards de francs CFA en 2000 à 12,8 milliards de francs CFA en 201O et avec une projection de 13 milliards de francs CFA l’année prochaine, a indiqué le ministre Kaboré.
Le PST-2 du Burkina Faso envisage l’entretien périodique de 920 km de routes bitumées, le renforcement de 1 668 km de routes bitumées, la réhabilitation de 3 532 km de routes en terre, le bitumage de 1 634 km nouvelles routes et l’aménagement de 2 200 km de pistes rurales.
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