18 juillet, 2010

Le Zimbabwe autorisé à vendre ses diamants sous contrôle


Le Zimbabwe a été autorisé par le processus de Kimberley à reprendre partiellement les ventes de diamants issus de la mine de Marange. Le processus de Kimberley qui vise à empêcher les ventes des diamants du sang avait suspendu les ventes zimbabwéennes après les accusations portées contre l'armée de ce pays qui aurait commis des abus dans la mine de Marange. Le Zimbabwe est détenteur d'un quart des réserves mondiales de diamants.

En novembre 2009, le processus de Kimberley suspendait les ventes de diamants zimbabwéens. A l'époque l'armée qui contrôle l'immense mine de Marange était accusée de grave violation des droits dans cette mine. En deux ans, deux cents personnes auraient été tuées par les soldats tandis que des centaines d'autres auraient été contraintes de travailler pour le compte des militaires.

Malgré les démentis de l'armée, les organisations de défense des droits de l'homme ont apporté des preuves examinées par les responsables du processus de Kimberley. Depuis, des progrès ont été relevés par le groupement de contrôle de la vente des diamants, qui veut encourager Harare à poursuivre sur le bon chemin. Pour l'heure, seule la vente de deux stocks de diamants est autorisée. La reprise totale des ventes pourrait intervenir en septembre si le Zimbabwe continue de montrer des signes encourageants.

Comme l'affirme l'ONG Global Witness, « la balle est désormais dans le camp zimbabwéen pour respecter ses promesses et mettre fin aux violations des droits de l'homme ». La production de la mine de Marange pourrait représenter un milliard sept cents millions de dollars par an pour le Zimbabwe, et faire de ce pays l'un des six plus gros exportateurs au monde de cette pierre précieuse.

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