05 juin, 2010

Les Bleus concèdent une embarrassante défaite contre la Chine (1-0)


J'espère que l'équipe n'est pas prête", expliquait Raymond Domenech avant le dernier match de préparation des Bleus contre la Chine. Ses joueurs lui ont prouvé qu'il avait raison, peut-être même un peu trop. Car la France a concédé une embarrassante défaite contre des Chinois qui alignaient une équipe bis, vendredi à La Réunion. Un but sur coup franc signé Deng Zhuoxiang a scellé le score d'un match à oublier. Très vite.

Au-delà du résultat, pas forcément significatif mais qui fait désordre à une semaine d'un Mondial, la prestation tricolore a de quoi faire frémir. Une victoire arrachée contre le Costa Rica (2-1), un nul en Tunisie (1-1), et maintenant une défaite contre la Chine, 84e nation au classement FIFA... Et au bout de leurs trois matchs de préparation, les Bleus donnent l'impression de jouer de moins en moins bien. Cela peut être l'effet d'une préparation physique importante, et ce sera sûrement la défense choisie par le sélectionneur. Raymond Domenech pourra également se féliciter du match entier disputé par William Gallas, qui revient doucement à niveau. Toujours est-il que les espoirs nés du 4-3-3 ont déjà fait long feu, et que les petites certitudes glanées çà et là lors du stage de préparation ressemblent de plus en plus à des illusions.

Face à des Chinois appliqués, les hommes de Raymond Domenech n'ont ainsi jamais vraiment inquiété le portier adverse en première période. Une circulation de balle au ralenti, un niveau technique approximatif, une complicité parfois proche du néant entre les joueurs... les Bleus ont parfois fait pitié, réussissant même l'exploit d'endormir le joyeux public du stade Michel-Volnay de Saint-Pierre à l'issue d'une première mi-temps soporifique.

LLORIS PIÉGÉ

Après la pause, et notamment les entrées des remplaçants, l'affaire semblait mieux engagée. On attendait le but français, il fut chinois. A la 67e minute, un coup franc de Deng Zhuoxiang permettait à Hugo Lloris d'être le dindon de la farce du nouveau ballon officiel, dont la trajectoire semble impossible à anticiper sur les frappes lointaines. 1-0 pour la Chine, coup de froid pour les Bleus. La fin de match se muait en attaque - défense, et l'indolence des Bleus devenait impuissance. Henry, Gallas ou Diaby plaçaient bien quelques piques, suffisantes pour faire briller le gardien chinois, pas pour éviter une étrange défaite à la France.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire