Nous, militants du MPP, venons par la présente informer l’opinion nationale et internationale de notre démission de ce parti et de notre retour au CDP. C’est en âme et conscience, après analyse de la situation interne que nous avons pris librement cette décision.
Nous tenons d’abord à préciser que nous avions adhéré au MPP parce que nous avions cru que ce parti incarnait le changement, surtout au regard des discours que prônaient ses premiers responsables. A l’arrivée, nous avons constaté que les mêmes tares qu’ils dénonçaient étaient reproduites et même démultipliées. Pire, la guerre des clans n’a cessé de gangrener ce système. Pour preuve, le bureau politique national et les autres instances ont été composés sur la base des instructions des 3 pontes du MPP avec de graves dissensions de leurs partisans, pour occuper des postes, comme si ce parti était déjà au pouvoir.
Ce faisant, les ambitions se sont exacerbées et dans plusieurs régions, des militants et pas des moindres ont failli en venir aux mains pour occuper des postes comme si cela devait automatiquement leur servir d’échelle pour des strapontins de députés et de ministres. De ce fait, les principes démocratiques ont laissé la place à des pratiques peu républicaines, fondées sur le clientélisme, le despotisme, la délation, la corruption, toutes choses contraires à la camaraderie, au mérite et au travail bien fait dans un parti sérieux.
Enfin, pour nous, le MPP, qui a suscité de l’espoir chez de nombreux militants, a plus que déçu par ses méthodes anti-démocratiques, son mépris de la perfection des textes fondamentaux (en témoigne l’organisation du premier congrès ordinaire) et son manque de vision politique. Aujourd’hui, notre devoir est de retourner au bercail, c’est-à dire au CDP, qui a pris depuis conscience des erreurs commises de par le passé. Tout en regrettant notre départ qui a fragilisé notre parti, nous réaffirmons à l’opinion nationale et à nos camarades, notre ferme détermination, à ne plus laisser le peuple burkinabè se laisser berner par des politiciens fatigués et dont la seule ambition est de satisfaire des désirs personnels.
Nous voulons préciser que cette décision a été prise librement après mûre réflexion et nous entendons nous expliquer clairement pour faire comprendre nos points de vue. Et nous voulons inviter tous nos camarades à faire ce pas salvateur, qui permettra certainement de donner un nouveau visage au militantisme vrai dans notre pays.
Nous tenons d’abord à préciser que nous avions adhéré au MPP parce que nous avions cru que ce parti incarnait le changement, surtout au regard des discours que prônaient ses premiers responsables. A l’arrivée, nous avons constaté que les mêmes tares qu’ils dénonçaient étaient reproduites et même démultipliées. Pire, la guerre des clans n’a cessé de gangrener ce système. Pour preuve, le bureau politique national et les autres instances ont été composés sur la base des instructions des 3 pontes du MPP avec de graves dissensions de leurs partisans, pour occuper des postes, comme si ce parti était déjà au pouvoir.
 |
Ce faisant, les ambitions se sont exacerbées et dans plusieurs régions, des militants et pas des moindres ont failli en venir aux mains pour occuper des postes comme si cela devait automatiquement leur servir d’échelle pour des strapontins de députés et de ministres. De ce fait, les principes démocratiques ont laissé la place à des pratiques peu républicaines, fondées sur le clientélisme, le despotisme, la délation, la corruption, toutes choses contraires à la camaraderie, au mérite et au travail bien fait dans un parti sérieux.
Enfin, pour nous, le MPP, qui a suscité de l’espoir chez de nombreux militants, a plus que déçu par ses méthodes anti-démocratiques, son mépris de la perfection des textes fondamentaux (en témoigne l’organisation du premier congrès ordinaire) et son manque de vision politique. Aujourd’hui, notre devoir est de retourner au bercail, c’est-à dire au CDP, qui a pris depuis conscience des erreurs commises de par le passé. Tout en regrettant notre départ qui a fragilisé notre parti, nous réaffirmons à l’opinion nationale et à nos camarades, notre ferme détermination, à ne plus laisser le peuple burkinabè se laisser berner par des politiciens fatigués et dont la seule ambition est de satisfaire des désirs personnels.
Nous voulons préciser que cette décision a été prise librement après mûre réflexion et nous entendons nous expliquer clairement pour faire comprendre nos points de vue. Et nous voulons inviter tous nos camarades à faire ce pas salvateur, qui permettra certainement de donner un nouveau visage au militantisme vrai dans notre pays.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire