04 octobre, 2013

Cameroun: Voici comment les prêtres sont devenus, tout simplement, des hommes d'affaires


Les catholiques camerounais espèrent que le clergé, dont les attitudes trahissent parfois les exigences d’exemplarité, entendra les appels du pape François à l’humilité et au dépouillement.
 
Par petits groupes, les fidèles se dirigent vers l’imposante cathédrale Notre-Dame-des-Victoires de Yaoundé. Assis sur un banc, Paul Sandtoumou s’apprête à assister à la messe dominicale. À l’évocation des appels récurrents du pape à une Église plus sobre, son visage s’illumine. « Le discours du Pape nous galvanise », souligne-t-il.
 
Pour beaucoup de catholiques camerounais, le message papal sonne comme un recadrage nécessaire pour un clergé camerounais dont certains membres manifestent des excès de comportement : liens avec le régime politique, malversations financières, goût affiché pour le luxe et la vie facile. « Il faut avoir une foi forte pour ne pas chanceler face à ces dérives. Le pape doit poser des actes concrets, des sanctions, pour faire revenir la discipline dans notre clergé, » estime Paul Sandtoumou. Présent également à la cathédrale de Yaoundé, Amos Eteki, agent d’hôtel, se dit bouleversé par les attitudes de certains prêtres. « Ils sont égoïstes, tranche-t-il. Dans les églises, ils multiplient les quêtes d’argent. Ça devient intenable pour le modeste chrétien que je suis. »
 
« LES PAUVRES LES INDISPOSENT. ILS SE SENTENT RECONNUS QUAND ILS SONT RECONNUS PAR LES GRANDS DU PAYS »
« Nos prêtres doivent changer, à la demande du pape, parce que nous avons besoin d’être rassurés. Nous voulons qu’ils soient plus près du peuple », poursuit Eteki. Consultant en management, Paul Samangassou se définit, lui, comme un catholique « perplexe », choqué par les mauvaises pratiques de certains évêques. Le 29 juillet, le pape a accepté la démission de Mgr Simon-Victor Tonyé Bakot, archevêque de Yaoundé, contesté par le clergé local pour sa gestion du patrimoine foncier de la province épiscopale. Selon lui, de nombreux prêtres camerounais « s’embourgeoisent », évitent les pauvres et se comportent comme dans « une coterie ». « Les pauvres les indisposent. Ils se sentent reconnus quand ils sont reconnus par les grands du pays », expose-t-il avec sévérité, avant de regretter que les interventions du pape, présentant sa vision d’une Église plus dépouillée, n’aient pas davantage été « vulgarisées » au Cameroun. « Ces discours ne sont pas diffusés ici, parce qu’ils gênent, assure-t-il. Le changement ne viendra que d’une action de Rome, notamment sur les critères de choix des évêques. »
 
« PEUT-ÊTRE Y A-T-IL EU DES COMPORTEMENTS QUI ONT FAUSSÉ L’IMAGE DE CE QUE NOUS SOMMES »
Pour Mgr Jean Mbarga, administrateur apostolique du diocèse de Yaoundé, le discours papal « résonne comme un message prophétique dans notre Église. Elle doit pouvoir accepter de se rénover dans ce sens », souligne-t-il. « Peut-être, admet-il, y a-t-il eu des comportements qui ont faussé l’image de ce que nous sommes, pouvant donner l’impression que, pour le clergé, il y a une carrière à faire dans l’Église, et pour les fidèles, une certaine préséance à faire valoir ». Mais, assure-t-il, « aujourd’hui, nous sommes de nouveau guidés par les paroles et l’enseignement du pape à recentrer les choses dans ce que c’est l’Évangile et ce que sont les disciples de Jésus ».
 
REINNIER KAZÉ, à Yaoundé - La Croix

Windows : le Blue Screen of Death est presque de l’histoire ancienne

Microsoft serait-il parvenu à éradiquer le principal défaut de Windows en traquant les bugs qui provoquait le fameux “Blue Screen of Death” (littéralement, “l’écran bleu de la mort”)? D’après la firme de Redmond, les plantages de Windows appartiendraient aujourd’hui pratiquement au passé.

Le Blue Screen of Death, la hantise des utilisateurs de PC au début des années 2000.
Le Blue Screen of Death, la hantise des utilisateurs de PC au début des années 2000.
Vous l’avez sans doute remarqué avec les versions plus récentes de Windows, l’écran bleu qui caractérisait le “plantage” de la machine sous Windows est pratiquement de l’histoire ancienne. Selon un rapport de ZDNet, Microsoft aurait mis sur pied une équipe dont la mission exclusive est de traquer ces bugs qui conduisent au crash du système. L’opération aurait permis d’identifier la plupart des causes de crashs. Dans 85% des cas, ceux-ci étaient causés par des drivers, des utilitaires conçus par des sociétés externes à Microsoft qui ne respectent pas forcément toujours les règles mises en place par Microsoft et causent des erreurs du système.
Au cours de ces dernières années, l’équipe en charge de l’opération aurait conçu un programme répondant au nom de code “Terminator” qui aurait permis à identifier et supprimer les nombreux bugs du système.
Aujourd’hui, Microsoft peut se vanter d’avoir pratiquement éradiqué l’écran bleu, pour le plus grand bonheur des possesseurs de PC qui peuvent profiter d’un système beaucoup plus stable.

Son chien dévore 500 dollars, il est prêt à tout pour les récupérer

Son chien dévore 500 dollars, il est prêt à tout pour les récupérer
Photo
ci-dessus
Il était prêt à tout pour récupérer les 500 dollars dévorés par son chien. (Photo d'illustration)
La patience – et l’abnégation – de Wayne Klinkel ont fini par payer. Cet Américain vient de recevoir du trésor américain les 500 dollars qu’il n’attendait plus.

Une somme qui correspond à celle que son chien a dévorée il y a cinq mois.
En effet, à Noël dernier, cet ami des bêtes et sa femme sont partis en voiture du Montana, direction le Colorado. Sundance, leur fidèle golden retriever, adopté dans un refuge pour animaux abandonnés, était du voyage. Quand le couple s’est arrêté  dans un restaurant pour le dîner, il a laissé le chien dans le véhicule.
Mauvaise idée, car Sundance a une fâcheuse habitude : il dévore tout. Dans ce cas précis, cinq billets de 100 dollars cachés sous le siège. A son retour, Wayne n’en a retrouvé que quelques miettes.
Optimiste, il a alors pensé que son chien n’avait pas pu tout digérer et que l’argent devait pouvoir être retrouvé. Une intuition qui s’est avérée juste, puisque ce maître a pu récupérer, petit à petit, dans chaque crotte, les billets qu’il a pu reconstituer pour être remboursé… par chèque.

Il y a deux sortes de bonheur, mais l'un d'entre eux est supérieur à l'autre


© - Herriott Grace
Steven Cole et ses collègues du Cousins Center de l’UCLA se sont demandés comment le génome humain réagissait aux états psychologiques positifs.
Il y a deux sortes de satisfaction :
1. Le bonheur eudaimonique, c'est-à-dire le bonheur provenant de notre épanouissement, de l’utilisation de nos talents et compétences pour poursuivre des objectifs qui ont du sens pour nous ;
2. Le bonheur hédoniste, qui est lié à la poursuite du plaisir et de l’expérience de certains stimuli.
Les chercheurs ont travaillé sur des échantillons de sang de 80 adultes en bonne santé qui avaient été d’abord caractérisés selon leur type de bien-être, eudaimonique ou hédoniste.
Les individus qui connaissaient un bonheur eudaimonique témoignaient d’une expression génétique  qui les prédisposait moins au risque d’inflammation. Ils présentaient également un système de défense plus efficace, avec une forte expression d’antiviraux et d’anticorps. En clair, ils étaient mieux prédisposés pour lutter contre les bactéries et les virus. En revanche, les gens au profil hédoniste étaient plus exposés au risque d’inflammation et ils avaient une expression des antiviraux et des anticorps moins favorable.
Cependant, au niveau de la satisfaction, il n'y avait pas de différence de bien-être entre les deux groupes, les personnes heureuses sur un mode eudaimonique étaient aussi heureuses que celles qui l’étaient sur le mode hédoniste.
«Ce que cette nous indique cette recherche, c’est que s’épanouir et se sentir bien ont des effets différents sur le génome humain, même si cela génère des émotions positives de niveaux similaires», conclut Steven Cole.