Ancien coéquipier puis dirigeant de
Samuel Eto’o à l’Anzhi Makhachkala, Roberto Carlos ne garde pas
forcément un bon souvenir du passage de l’international camerounais au
sein du club de la province du Daguestan. Dans une interview accordée à
Globoesporte, l’ancien défenseur de la Seleçao a sévèrement taclé le
nouvel attaquant de Chelsea.
Il y a comme de l’eau dans le gaz
entre Roberto Carlos et Samuel Eto’o. Encore sous les mêmes couleurs du
club de l’Anzhi Makhachkala il y a tout juste quelques poignées de
jours, avant le transfert du Camerounais à Chelsea, les deux hommes
risquent d’avoir une sérieuse explication la prochaine fois qu’ils
seront amenés à se croiser. La raison de cette tension ? Une sortie
médiatique pour le moins remarquée, qu’a faite l’ancien défenseur de la
sélection brésilienne au sujet du Lion Indomptable.
Coéquipier de Samuel Eto’o lors de l’arrivée de l’ancien Barcelonais à l’Anzhi, en provenance de l’Inter Milan, avant de prendre du grade et d’intégrer le staff technique du club, Roberto Carlos ne garde pas un bon souvenir du passage du natif de Nkon dans la province du Daguestan. Dans une interview au média brésilien Globoesporte, le champion du monde 2002 n’y est pas allé par quatre chemins pour exprimer le fond de sa pensée au sujet de d’Eto’o, un joueur visiblement capable de diviser tout le vestiaire.
"Avec son arrivée (de Samuel Eto’o, ndlr) dans le vestiaire, il y avait quelques petits problèmes à résoudre. J’ai dû expliquer à plusieurs joueurs ce transfert", a d’abord confié le gaucher, avant de poursuivre : "Puis vint un moment où Samuel nuisait à mon travail. Il voulait contrôler le club, prendre ma place et celle de Guus Hiddink, l’entraîneur." L’intéressé appréciera.
"Eto’o a tout fait sauf jouer au football"
Si le tacle est sévère, Roberto Carlos reproche surtout au Camerounais son individualisme dans un sport sensé être collectif, lui qui est habitué à côtoyer le Lion Indomptable sur les terrains du monde entier depuis plus de 15 ans. "Je connais Eto’o depuis que j’ai 16 ans et je l’ai toujours apprécié. C’est une bonne personne, mais il pense toujours à lui et non au groupe. Quand un joueur, au lieu de jouer, s’intéresse au recrutement et à des joueurs qui sont ses amis, c’est quelque peu déroutant et étrange. Il a tout fait à l’Anzhi, sauf jouer au football."
En somme, à l’instar de ce qu’il a pu se produire avec la sélection camerounaise, Roberto Carlos déplore la propension d’Eto’o à dépasser le cadre du terrain et s’ingérer dans les fonctions des dirigeants. Dernier exemple en date, lors de la 6e journée des éliminatoires au Mondial 2014 et ce clash survenu entre Eto’o et le sélectionneur du Cameroun Volker Finke au sujet des titularisations d’Idriss Kameni et de Pierre Webo. Le technicien allemand n’a pas voulu cédé et Eto’o a fini par bouder la dernière séance d’entraînement. Signe que Roberto Carlos est sans doute dans le vrai... Toujours est-il que la prochaine poignée de main entre les deux hommes, s’il doit en avoir une, promet d’être électrique...
afrik.com/
Coéquipier de Samuel Eto’o lors de l’arrivée de l’ancien Barcelonais à l’Anzhi, en provenance de l’Inter Milan, avant de prendre du grade et d’intégrer le staff technique du club, Roberto Carlos ne garde pas un bon souvenir du passage du natif de Nkon dans la province du Daguestan. Dans une interview au média brésilien Globoesporte, le champion du monde 2002 n’y est pas allé par quatre chemins pour exprimer le fond de sa pensée au sujet de d’Eto’o, un joueur visiblement capable de diviser tout le vestiaire.
"Avec son arrivée (de Samuel Eto’o, ndlr) dans le vestiaire, il y avait quelques petits problèmes à résoudre. J’ai dû expliquer à plusieurs joueurs ce transfert", a d’abord confié le gaucher, avant de poursuivre : "Puis vint un moment où Samuel nuisait à mon travail. Il voulait contrôler le club, prendre ma place et celle de Guus Hiddink, l’entraîneur." L’intéressé appréciera.
"Eto’o a tout fait sauf jouer au football"
Si le tacle est sévère, Roberto Carlos reproche surtout au Camerounais son individualisme dans un sport sensé être collectif, lui qui est habitué à côtoyer le Lion Indomptable sur les terrains du monde entier depuis plus de 15 ans. "Je connais Eto’o depuis que j’ai 16 ans et je l’ai toujours apprécié. C’est une bonne personne, mais il pense toujours à lui et non au groupe. Quand un joueur, au lieu de jouer, s’intéresse au recrutement et à des joueurs qui sont ses amis, c’est quelque peu déroutant et étrange. Il a tout fait à l’Anzhi, sauf jouer au football."
En somme, à l’instar de ce qu’il a pu se produire avec la sélection camerounaise, Roberto Carlos déplore la propension d’Eto’o à dépasser le cadre du terrain et s’ingérer dans les fonctions des dirigeants. Dernier exemple en date, lors de la 6e journée des éliminatoires au Mondial 2014 et ce clash survenu entre Eto’o et le sélectionneur du Cameroun Volker Finke au sujet des titularisations d’Idriss Kameni et de Pierre Webo. Le technicien allemand n’a pas voulu cédé et Eto’o a fini par bouder la dernière séance d’entraînement. Signe que Roberto Carlos est sans doute dans le vrai... Toujours est-il que la prochaine poignée de main entre les deux hommes, s’il doit en avoir une, promet d’être électrique...
afrik.com/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire