Le Président du Faso, Blaise Compaoré, s’est confié à un média international sur une question importante : 2015. Selon la Voix de l’Amérique (VOA),
le Président du Faso a laissé entendre qu’il n’excluait pas de se
présenter à l’élection présidentielle de 2015. Il affirme que ce choix
lui appartient. Le Président du Faso s’est également prononcé sur le
sénat.
Le Président du Faso, en séjour aux Etats-Unis, a été interviewé par le média américain, la Voix de l’Amérique (VOA). La présidentielle de 2015 a été évoquée. Mais Blaise Compaoré a tenu un discours déjà entendu,
estimant que cette date était encore « lointaine » et qu’il ne souhaite
pas devancer l’iguane dans l’eau, son souci essentiel étant de mener à
bien son mandat actuel.
Le Président a tout de même affirmé au média américain qu’il a « toujours respecté la constitution » et
reconnaît qu’il poursuit son dernier mandat. Toutefois, Blaise Compaoré
n’exclurait pas de se représenter en 2015, selon les interprétations de
la VOA qui ne cite pas les propos exacts du Chef de l’Etat.
« Je sais aussi où sont les limites de mes forces »
Le Président du Faso a néanmoins indiqué qu’il connaît les limites de ses forces. « Je sais aussi où sont les limites de mes forces« , a déclaré le Président du Faso à la VOA.
Quoi qu’il en soit, Blaise Compaoré a laissé entendre que se représenter ou non en 2015 ne dépend que de lui. « C’est à moi de choisir », rapporte la VOA. Le Président du Faso avait cependant indiqué dans une interview datant du 15 octobre 2012 que cette décision dépendait aussi de l’avis des Burkinabè. « Notre
Constitution est très claire : le terme de mon mandat est en 2015. Pour
changer cela, il ne suffit pas que je le décide dans mon coin. Sauf à
considérer que la voix des Burkinabè ne compte pas », avait-il dit en son temps.
Un consensus assez large pour la mise en place du Sénat
Concernant la mise en place du sénat, le Président du Faso s’est prononcé pour la deuxième fois sur la contestation de l’opposition. Pour lui, la position de l’opposition est « politique » et elle n’a pas la majorité à l’Assemblée nationale pour contrer le processus.
« L’opposition n’a pas une majorité
pour modifier. Même si elle veut modifier ce Sénat, elle doit avoir
l’accord ou l’adhésion des forces politiques qui sont dominantes au
niveau de l’Assemblée nationale, et pour l’instant ce n’est pas le cas », a-t-il au média américain.
Se référant aux dernières concertations avec les représentants des communautés religieuses et coutumières ainsi qu’avec les déclarations de certains partis politiques
qui se disent favorables au sénat, le Président du Faso estime qu’un
consensus assez large, même si elle n’atteint pas l’unanimité, se
dégage pour la mise en place de la deuxième chambre du Parlement.
Abdou ZOURE
Pour Burkina 24
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