23 septembre, 2013

A 8 ans, il est retenu par sa mère et violé sur une chaise au parloir d'une prison



Faits divers Une mère et un beau-père sont jugés pour le viol d'un enfant de 8 ans.
Une mère de 25 ans et un beau-père de 31 ans sont jugés à partir de lundi à Strasbourg (est de la France) pour le viol répété d'un enfant de quatre ans survenu au parloir d'une prison où l'homme était détenu.
Le beau-père, Lionel Barthélémy, a reconnu avoir violé le fils de sa compagne lors de visites au parloir à la maison d'arrêt de Toul (est) en février 2010, après avoir changé plusieurs fois de versions au cours de l'enquête.
Ce jour-là, dans le parloir, Sabrina Bonner aurait fait mettre à genoux son fils sur une chaise avant de lui bander les yeux avec son écharpe, puis elle l'aurait maintenu par les bras pendant que son beau-père le violait.
Les surveillants de la prison n'ont rien remarqué. Selon des éléments de l'enquête, des sacs poubelle obstruaient la porte vitrée du parloir de cette prison.
Le représentant légal du petit garçon, aujourd'hui âgé de 8 ans et placé en foyer, Me Yannick Pheulpin, a décidé "d'assigner le centre de détention de Toul en responsabilité à la fin du procès".
Incarcéré depuis août 2009, l'homme, que les experts psychiatriques décrivent comme agressif à tendances schizophrènes, purgeait une peine de trois ans pour des violences sur son ex-compagne.
"Mme Bonner s'est rendue complice du crime en conduisant son fils au parloir par deux fois dans la même journée: une fois le matin où il y a eu un premier viol et une seconde fois l'après-midi en sachant parfaitement ce qui allait à nouveau se produire", a accusé le représentant légal de l'enfant.
De son propre aveu, la mère du garçon se serait elle-même livrée à plusieurs viols et agressions sexuelles sur son fils entre 2009 et 2010.
Elle s'était présentée volontairement à la gendarmerie de Wissembourg le 30 mai 2011. Selon l'un de ses avocats, elle aurait toujours agi sous le coup de la menace et des instructions données par son compagnon.
De nombreuses vidéos contenant des images de viols et d'agressions sexuelles mettant en scène la mère et l'enfant ont été retrouvées lors des perquisitions.
Les deux accusés, en détention provisoire depuis le 1er juin 2011, encourent 20 ans d'emprisonnement.

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