04 août, 2013

Royaume-Uni: la banque HSBC ne veut plus gérer les comptes des ambassades

Royaume-Uni : la banque HSBC ne veut plus gérer les comptes des ambassades
C'est la panique chez les diplomates basés à Londres. La banque britannique HSBC (Hong Kong & Shanghai Banking Corporation) a annoncé qu'elle cessait de gérer les comptes de plus de 40 ambassades et consulats situés dans la capitale anglaise. Elle leur laisse 60 jours pour retirer leur argent, rapporte l'hebdomadaire Daily on Sunday ce dimanche.
«La décision de la HSBC a semé la pagaille. Les ambassades et les consulats ont absolument besoin d'une banque, pas seulement pour encaisser l'argent des visas et des passeports mais aussi pour payer les salaires, les factures et même le péage pour circuler dans le centre de Londres», s'inquiète, dans les colonnes du journal, le représentant des consuls au Royaume-Uni, Bernard Silver, à la tête de Consular Corps. «Nous sommes chez HSBC depuis 22 ans et se débarrasser de nous comme cela fut un choc», ajoute John Belavu, de l'ambassade de Papouasie-Nouvelle-Guinée à Londres. Quant au consul honoraire du Bénin, Lawrence Landau, il se plaint que «toutes les banques au Royaume-Uni se ferment comme des huîtres».
Question de rentabilité...
Pourquoi ce soudain abandon ? La banque HSBC explique avoir simplement soumis ces ambassades et ces consulats au même «programme d'évaluation» que celui appliqué à toutes ses entreprises clientes depuis mai 2011. Ne bénéficiant d'aucun traitement de faveur, ces établissement ont fini par être recalés. «Nos services aux ambassades ne sont pas exemptés» de ce nouveau système d'évaluation, insiste HSBC.
Mis en place après l'arrivée de Stuart Gulliver à la tête de la banque en janvier 2011 et visant à accroître les profits de l'entreprise, il consiste à analyser chacune des opérations et des activités de la banque par le biais de «cinq filtres». A savoir, «le potentiel économique ultérieur, la pertinence en termes de connectivité, la rentabilité (rendement des capitaux propres), l'efficacité (coefficient d'exploitation) ...
Lire la suite de l'article sur Le Parisien.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire