Mark Ralston
La National Oceanic and Atmospheric
Administration (NOAA) a récemment publié son rapport « State of the
Climate in 2012: Highlights », qui décrit les points saillants du climat
en 2012, et qui indique que 2012 a été l'une des 10 années les plus chaudes de l'histoire (depuis l’enregistrement des températures). Ce que le rapport ne mentionne pas, c'est que
2012 était également l’une des années les plus fraîches de la décennie,
et que cela confirme la tendance au refroidissement, affirme le
blogueur américain Pierre Gosselin, un passionné de météorologie qui doute de l’hypothèse du réchauffement climatique.
« Sans surprise, le rapport donne au
lecteur l’impression que le réchauffement est en train de s’emballer.
Mais leurs données, cependant, montrent exactement l’inverse »,
juge-t-il. « La beauté politique des données climatiques, c’est qu’elles
peuvent être manipulées aisément pour tromper le public », avait-il écrit en préambule.
Le rapport NOAA indique que 2012 a été
une année record pour la couche de glace de l’Arctique, qui n’a jamais
été aussi mince, depuis qu’on l’enregistre par satellite. Mais cela ne
fait que 33 ans que ces enregistrements satellitaires sont effectués, et
le rapport omet d’indiquer que l’on avait aussi observé une forte fonte
des glaces arctiques pendant la décennie qui avait débuté en 1950, et
que cela n’était donc pas inédit. En outre, le rapport décrit le
phénomène contraire pour l'Antarctique, où l’on aurait enregistré la
plus vaste couche de glace le 26 Septembre.
« Si vous croyiez que les scientifiques
ne peuvent se montrer encore plus incompétents, que pensez-vous de ceci:
les spécialistes du climat NOAA semblent croire que les années froides
sont désormais devenues des signes de réchauffement climatique. Cela
inclut de brandir l’extension de la glace de l’Antarctique comme une
preuve du réchauffement de la planète. (…) Lorsque les données
fondamentales traditionnelles cessent de soutenir vos déclarations et
que vous êtes désespéré sur le plan scientifique, alors je suppose que
vous avez tendance à recourir à des anecdotes météo marginales »,
ajoute Gosselin.
L'Associated
Press a récemment jugé nécessaire de demander le retrait d’une photo
qui avait été diffusée le 27 Juillet, et qui évoquait la fonte des
glaces arctiques. Elle était intitulée «Un lac peu profond résultant
de la fonte des glaces se forme en raison du temps exceptionnellement
chaud ». L’AP justifie ce retrait admettant que ce titre était
inapproprié, d’abord parce que ce phénomène se produit normalement tous
les étés, mais aussi parce que la bouée météo de l'Observatoire
environnemental du Pôle Nord à partir de laquelle la photo avait été
prise avait dérivé sur plusieurs centaines de kilomètres par rapport à
son point d’origine, situé à seulement quelques dizaines de kilomètres
du pôle.
2012 a donc seulement été la 8ème ou la 9ème
année la plus chaude, mais elle a aussi la septième année la plus
fraîche depuis 1998, affirme Gosselin (voir graphique). Il dit qu’en
lisant attentivement le rapport de la NOAA, on conclut que:
1. La Terre a cessé de se réchauffer.
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