IRIB-Le think tank américain, Institut de Washington, revient sur
l'implication de Washington dans l'effondrement du pouvoir des Frères
musulmans en Egypte qui est un prélude à la fin de la gloire politique
de la confrérie à travers toute la région :
" la mise à l'écart de Morsi a idé trois des alliés arabes de
Washington à savoir l'Arabie saoudite, les Emirats et le Koweit à
renforcer leur position car ces trois pays ne toléraient plus les
programmes politiques des FM dans la région. " L'institut conseille
toutefois très vivement à Washington de faire comprendre à ces trois
alliés de faire face avec plus de sagesse et de prévoyance aux
conséquences de l'éviction de Morsi du pouvoir. "Il faut user des
méthodes créatives, et originales et agir avec plus de calirvoyance
pour répondre aux partisans des Frères" "La mobilisation contre Morsi en
Egypte, puis la reprise du pouvoir par l'armée égyptienne ont posé de
nouveaux paramètres sécuritaires dans les pays pétrolifères du Golfe
persique. les sociétés sont désormais en période de tension. ce sont des
sociétés polarisées qui ont besoin que de larges efforts soient fournis
pour un retour au calme" . l'article revient sur le mouvement de
Tamarrod qui a refait surface en Egypte, en Tunisie et même à Bahrein et
"qui rallie bon nombre de jeunes autour de lui au détriment du pouvoir
sur lequel il exerce davanatge de pression" " et pourtant une majorité
des sympathisants des Frères dans les pays du Golfe Persique désapprouve
le coup d'état anti Morsi . ces gens ont très mal réagi surtout que les
dirigeants saoudiens émiratis koweitiens envoent des messages de
sympathies assaisonnés de billets verts pour les putschistes" l'institut
loue la discretion que mettent les Emirats arabes unis à soutenir les
militaires égyptiens " attitude qui évite toute provocation" avant de
traiter les conséquences de l"élimination de Morsi en ces termes : " la
fin de sa carrière de président a polarisé les sociétés musulmans : les
libéraux et les démocrates sont contents tandis que les islamistes et
les salafistes le dénoncent . il y a comme une fissure organique au sein
des sociétés musulmanes (ndlr :!quel bonheur pour l'Empire). pire il y a
une incertitude totale autour de l'avenir des groupes islamistes dans
la région; ces derniers seront-ils ou non arriver à un équilibre après
ce coup quasi fatal, décideront-ils de se fusionner avec les groupes
radicaux salafistes ou entreront-il en guerre contre eux; les
salafistes de leur côté n'ont aucune unité de position, A Bahrein ils
sont pour le gouvernement en Arabie saoudite, ils sont contre ! en tout
cas la chute de Morsi a provoqué des secousses très violents qui feront
trembler la région pour des mois à venir ! il y aura des frictions entre
les gouvernements et leurs opposants islamistes , et des fronctions à
l'intérieur même de l'opposition islamiste. et le chaos s'emparera du
péninsule arabique. les chiites pourront eux aussi s'élever à l'est de
l'Arabie saoudite, à Oman, et ailleurs dans la région." mais quelle sera
l'attitude des régimes au pouvoir : " les régimes s'y prendront
différemment répression et concession , un mélange des deux constituera
la matière du comportement qu'ils iront adopter face aux protestations.
les régimes du Golfe persique pourront aussi être tenté de diaboliser
les Frères musulmans , de prendre le risque de creuser le fossé au sein
de leur société. de nouvelles alliances seront peut -être créées pour
affaiblir les islamistes; cela pourra renforcer les régimes en place ;
toutefois Washington devra leur demander de faire preuve de plus de
flexibilité à l'encontre des opposants, de plus de transparence dans la
gestion des fonds public car le clash, clair et net n'est dans l'intérêt
de personne"!!
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