Photo : EPA
Mais là où il y a la guerre, il y a des victimes parmi la
population civile de ces provinces. Et le plus dégoutant, c’est le viol
massif des femmes, des jeunes filles, des enfants. Mais sur cette toile
de fond, écrit notre commentateur Igor Yazon, « les escadrons des
porteurs du SIDA » se distinguent par une cruauté particulière,
transformant le virus mortel en un instrument de la guerre, infectant
exprès les femmes des tribus hostiles.
Yamina Benguigui,
la ministre déléguée chargée des Français de l’Etranger et de la
francophonie qui a fait récemment un voyage au Burundi, au Rwanda et au
Congo, parlait avec indignation des crimes commis par « l'escadron des
porteurs du SIDA ». En se produisant à la conférence de presse à
Kinshasa, elle affirmait que les extrémistes de ces escadrons, en
violant les femmes des tribus adverses, leur transmettaient exprès leur
virus de l'HIV. Au dire de la ministre, déjà quelques générations de
femmes dans l'Est du Congo sont devenues séropositives. Elle a appelé la
communauté mondiale à prendre soin de leur destin, du destin des
enfants violés - filles et garçons - condamnés aux longues souffrances
et à la mort lente… D'où viennent ces « escadrons des porteurs du SIDA »
? – Notre commentateur a posé cette question dans l'interview par
téléphone de Paris au politologue congolais, le rédacteur en chef de la
revue Ngambo Na Ngambo Lilo Mianga.
Vous
avez écouté l'interview du politologue congolais Lilo Miango sur « les
escadrons des porteurs du SIDA » dans la République démocratique du
Congo.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire