Dans
son dernier ouvrage Quirk: Brain Science Makes Sense of Your Peculiar
Personality (Excentricité: La science du cerveau donne un sens à nos
personnalités singulières), Hannah Holmes, psychologue et écrivaine
américaine, s’est posé la question des liens entre la construction de la personnalité et la survie de l’espèce humaine.
En d’autres termes, les tempéraments variés qui nous entourent sont le
reflet d’une sélection naturelle, même ceux que nous trouvons
haïssables. Cela implique que sur le plan génétique, ils ont une
utilité.
Etudiant les attitudes
"particulières" des gens autour d’elle, et y associant des recherches
sur le comportement et l’activité cérébrale, elle a défini cinq facteurs
qui influencent la personnalité :
✔ Le névrotisme. Il permet à celui qui en est marqué d’être prompt à repérer les situations de frustration et de danger ;
✔
L'extraversion. Les extravertis sont les complémentaires des névrosés.
Ils agissent immédiatement, qu’il s’agisse de prendre part à une
activité ou à une bataille ;
✔ Les personnalités ouvertes. Elles développent les connaissances, et expérimentent de nouvelles choses ;
✔ La conscience. Elle caractérise les esprits orientés vers la concrétisation des projets ou des concepts;
✔ Les
personnalités agréables. Ce sont des personnes généreuses qui nous
aident à vivre ensemble en émoussant les situations conflictuelles.
Ces
cinq caractéristiques sont dosées de façon unique en chacun d’entre
nous, et vont interagir entre elles. Holmes légitime l’existence de
personnes agressives et égoïstes : à la détection du moindre danger, ces
personnes réagissent instantanément, en abandonnant les autres, mais se
ménagent ainsi de meilleures chances de survie.
Est-il
possible de changer de personnalité, dans ce modèle ? Bien que ce ne
soit pas chose facile, la prise de conscience des motivations profondes
de nos attitudes peut certainement nous y aider.
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