03 juillet, 2013

L’Equateur dénonce l’espionnage de son ambassade à Londres


. © Maxim Shemetov Les services de renseignement de l’Equateur ont découvert un micro caché à l’ambassade équatorienne de Londres qui donne asile depuis un an au fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a révélé mardi le ministre équatorien des Affaires étrangères, Ricardo Patiño.
“Malheureusement nous devons vous informer de la découverte d’un micro caché dans notre ambassade de Londres”, a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse. Il a indiqué qu’il révèlerait mercredi l’origine de cette infiltration et demanderait des explications au gouvernement présumé impliqué.
Selon M. Patiño, cette découverte s’est produite pendant une inspection de la mission diplomatique avant sa visite dans la capitale britannique, le 16 juin.
“A titre de mesure de sécurité, nous avons fait une inspection de l’ambassade et nous avons trouvé un micro caché qui recueillait des informations dans les bureaux de notre ambassadrice (Ana Albán)”, a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie équatorienne a indiqué qu’il avait reçu mardi les données signalant “avec précision l’origine de l’interception” et il a annoncé qu’il en révèlerait les détails mercredi.
Le ministre a assuré qu’il n‘était pas en train “d’insinuer” que le micro avait quelque chose à voir avec une dénonciation de l’espionnage de la part des Etats-Unis révélée par l’ex analyste américain de la NSA Edward Snowden.
“Je crois que l’origine est différente, nous le saurons demain”, a dit le ministre.
Pendant sa visite à Londres, M. Patiño a rencontré son homologue britannique William Hague pour chercher une solution au cas Assange. Ils ont décidé de former un groupe de travail pour trouver une issue diplomatique à la question.
Londres a jusqu’ici refusé d’accorder un sauf-conduit à Julian Assange pour qu’il puisse se rendre en Equateur.
L’Australien s’est placé sous la protection de Quito pour éviter d‘être extradé vers la Suède où il est recherché pour des accusations d’agressions sexuelles qu’il nie.
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