Les accusation lancées contre Bachar Assad et faisant état des méthodes barbares de conduite de la guerre ont servi de prétexte aux États-Unis et certains pays de l’UE pour lever l’embargo sur les livraisons d’armes aux rebelles syriens.
Les experts russes ont établi que ce sont précisément les rebelles qui ont tiré le 19 mars dernier un missile chargé se sarin contre une banlieue d’Alep. Les preuves auxquelles se réfère la partie russe ont ceci d’important qu’à la différence des données américaines reçues par intermédiaires interposés, elles ont été recueillies sur place et testés dans les laboratoires russes certifiés par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OPCW). Le transport, le stockage et l’anlyse d’échantillons se faisaient en stricte conformité avec les règles de cette organisation.
Les analyses effectuées sur place ont démontré qui ce sont les rebelles qui ont tiré le missile non guidé « Bachaïr-3 » chargé de sarin, - a fait savoir l’ambassadeur russe auprès de l’ONU Vitali Tchourkine. Le missile a fait 26 morts dont 16 militaires syriens et 86 personnes ont été intoxiquées à des degrés divers. Les experts russes ont abouti à la conclousion que le sarin était de fabriication artisanale, - a précisé Vitali Tchourkine :
« Les résultats des analyses montrent à l’évidence que le projectile utilisé était de fabrication artisanale et chargé de sarin également de fabrication artisanale. D’une part, absence de stabilisants chimiques dans les échantillons prélevés montre que la date de fabrication était relativemen récente et,d’autre part, le projectile utilisé n’était pas conçu pour l’usage chimique pas plus que l’hexogène qui n’est pas utilisé dans les munitions standard ».
Ce fait disculpe entièrement Damas qui est accusé de faire recours aux armes chmiques puisque les projectiles standard de ce type contiennent des éléments différents.
Les États-Unis ont déclaré n’avoir pas encore reçu les conclusions russes mais ont à l’avance douté de leur crédibilité, - a déclaré le secrétaire de presse de la Masion Blanche Jay Carney :
« Rien ne nous permet de supposer que quelqu’un d’autre que le gouvernement syrien ait pu utiliser l’arme chimique ou avoir cette possibilité. Nous doutons sérieusement que les armes chimiques aient pu être utilisées à l’insu du gouvernement syrien ».
Créée en 1997 avec le concours de l’ONU, l’OPCW est le principal organe international habilité à confirmer l’usage des armes chimiques. La Syrie avait déjà annoncé qu’elle invitait les experts de l’OPCW pour instruire soigneusement les cas d’utilisation des gaz de combat par les combattants de l'opposition.