12 juillet, 2013

Le nouveau gadget anti-espionnage des officiels russes: la machine à écrire


Typewriter
En marge de la révélation de l'existence de PRISM, le programme de surveillance des citoyens américains par l’agence de renseignement NSA, les autorités russes ont décidé de retourner aux méthodes traditionnelles pour la transmission des informations : elles veulent revenir à la machine à écrire.
Selon le journal Izvestiya, le Service de Garde Fédéral (FSO), une instance chargée de veiller sur la protection des officiels russes, vient de passer commande pour 20 machines à écrire Triumph Adler. D'après l’article, chaque machine à écrire génère une sorte de signature qui lui est propre et qui permet de remonter la source des documents tapés.
Les documents qu’Edward Snowden, le dénonciateur du programme « PRISM », avait rendus publics indiquaient que les espions américains basés au Royaume Uni avaient intercepté des conversations top-secrètes que Dmitry Medvedev avait eues à l’occasion du sommet du G20 qui se tenait à Londres en avril 2009. Cette information avait suscité la colère des dirigeants russes.
« Du point de vue de la sécurité, toute forme de communication électronique est vulnérable », a déclaré Nikolai Kovalev, un député qui a présidé le Service de Sécurité Fédérale, au journal Izvestiya. « Toute information peut être extraite des ordinateurs. Bien sûr, il existe des moyens de protection, mais il n’y a jamais 100% de garantie qu’ils vont fonctionner. Donc du point de vue de la conservation des secrets, la méthode la plus primitive est favorisée : une main humaine avec un stylo ou une machine à écrire ».

express.be

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