@ Photo : www.rus-sky.com
L'objectif du projet Vozzvanie
est de transférer au niveau du lancement le choix de la cible des
missiles balistiques, entraînant le changement automatique de la
trajectoire et même de la cible. Cela permet de réagir au moindre
changement de situation, par exemple de s’adapter aux réactions des
systèmes antimissiles ennemis. Les missiles peuvent être dirigés de
sorte à éviter les zones où ils seront obligatoirement détruits. La
cible peut même être réajustée pendant le vol. On propose d’utiliser ce
nouveau système avec les missiles Topol-M et Iars. Par la suite, il pourrait être monté sur les missiles intercontinentaux.
Intercepter
les missiles devient quasiment impossible car leur trajectoire est
imprévisible. Le gouvernement russe souhaite s’assurer contre toute
situation inattendue bien que les ogives russes aient déjà la capacité à
éviter de se tromper de cible et soient invulnérables contre les armes
américaines. La réalisation de ce nouveau projet du gouvernement est
complexe et demandera plusieurs années de travail acharné mais le
résultat n’influencera pas seulement l’armement stratégique.
Théoriquement,
cette technologie pourrait être implantée sur les missiles balistiques
de courte et moyenne portée, qui sont couramment utilisés dans les
guerres locales. Dans le cadre de l’accord de non-prolifération entre la
Russie et les Etats-Unis, la Russie n’a pas le droit de produire des
missiles de moyenne portée et actuellement elle produit très peu de
missiles Iskander de courte
portée. D’autre part, la Chine possède un énorme arsenal de missiles
balistiques de courte et moyenne. Ces missiles sont des atouts
militaires importants si un conflit éclate entre la Chine et les
Etats-Unis. Cela serait le seul moyen de compenser la supériorité
militaire américaine. C’est pourquoi la Chine réagit négativement au
déploiement de nouveaux systèmes anti-missiles.
http://french.ruvr.ru/
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