29 novembre, 2012

Palestiniens/Israéliens: Hollande appelle à la reprise des négociations

PARIS - Le président français François Hollande a appelé jeudi à la reprise des négociations entre Palestiniens et Israéliens sans conditions et le plus rapidement possible, après le vote à l'Assemblée générale de l'ONU accordant à la Palestine le statut d'Etat non membre observateur.

Le dialogue direct est en effet la seule voie pour trouver une issue définitive à ce conflit. La France est prête à y contribuer, en amie à la fois d'Israël et de la Palestine, a déclaré le chef de l'Etat français, dans un communiqué.


(©AFP 

La résolution sur la Palestine contre-productive et obstacle à la paix

NEW YORK (Nations unies) - Le vote qui a fait jeudi de la Palestine un Etat observateur aux Nations unies est contre-productif, selon la chef de la diplomatie américaine et met des obstacles à la paix entre les Palestiniens et Israël, a affirmé de son côté l'ambassadrice américaine à l'ONU.

Cette résolution pose davantage d'obstacles sur le chemin de la paix, a immédiatement réagi la chef de la diplomatie américaine lors d'un forum à Washington, rappelant que l'unique moyen d'accéder à un Etat palestinien doit passer par la reprise des négociations directes avec Israël.

L'assemblée générale de l'ONU a accordé à la Palestine le statut d'Etat observateur par 138 voix pour, 9 voix contre et 41 abstentions.

Les Etats-Unis, Israël et le Canada sont parmi les 9 Etats à avoir voté contre cette résolution historique.

La résolution malheureuse et contre-productive d'aujourd'hui met encore plus d'obstacles sur le chemin vers la paix, et c'est pour cela que les Etats-Unis ont voté contre, a déclaré l'ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU Susan Rice peu après le vote.

Les grandes annonces d'aujourd'hui vont bientôt s'estomper et le peuple palestinien se réveillera demain avec peu de changements, excepté l'éloignement de la perspective d'un paix durable, a-t-elle déclaré depuis sa tribune aux Nations unies.

Cette résolution ne fait pas de la Palestine un Etat, a-t-elle affirmé faisant écho à une déclaration préalable de l'ambassadeur israélien. Ce vote d'aujourd'hui ne constitue en aucun cas un droit à devenir un membre des Nations unies.

La résolution appelle à une reprise des négociations israélo-palestiniennes pour qu'un Etat de Palestine puisse coexister aux côtés d'Israël en paix et en sécurité, sur la base des frontières d'avant 1967.

Cette nouvelle stature internationale, qui donne aux Palestiniens accès à des agences de l'ONU et des traités internationaux, constitue une victoire diplomatique majeure. Mais elle expose l'Autorité palestinienne à des représailles financières américaines et israéliennes.


(©AFP 

La Palestine devient Etat observateur à l'ONU


Des Palestiniens manifestent leur joie à Ramallah après le vote de l'Assemblée générale de l'ONU qui leur reconnait le statut d'Etat observateur, le 29 novembre 2012.
Des Palestiniens manifestent leur joie à Ramallah après le vote de l'Assemblée générale de l'ONU qui leur reconnait le statut d'Etat observateur, le 29 novembre 2012. (Photo Marko Djurica. Reuters)

article+vidéo Comme prévu, 138 pays ont voté pour, neuf contre, et 41 ne se sont pas prononcés.

La foule rassemblée à Ramallah, le siège de l’Autorité palestinienne, a acclamé jeudi soir le vote historique à l’ONU sur l’accession de la Palestine au rang d’Etat observateur, avec des tirs en l’air et des scènes de liesse populaire, a constaté l’AFP.
«Allah Akbar (Dieu est le plus grand)», ont chanté des milliers de Palestiniens réunis au coeur de Ramallah, alors que la Palestine est devenue jeudi Etat observateur aux Nations unies. Le vote de cette résolution, qui fait de «l’entité» palestinienne un «Etat observateur non membre», a été acquis à une majorité confortable mais pas écrasante de 138 voix pour, 9 contre et 41 abstentions.
Hillary Clinton à Ramallah le 21 novembre 2012.Cette nouvelle stature internationale, qui donne aux Palestiniens accès à des agences de l’ONU et des traités internationaux, constitue une victoire diplomatique majeure. Mais elle expose l’Autorité palestinienne à des représailles financières américaines et israéliennes. Hillary Clinton (photo Reuters) a immédiatement qualifié ce vote de «contre-productif».
«La résolution malheureuse et contre-productive d’aujourd’hui met encore plus d’obstacles sur le chemin vers la paix, et c’est pour cela que les Etats-Unis ont voté contre», a également déclaré l’ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU Susan Rice.
Le président palestinien Mahmoud Abbas avait invité jeudi à 20h GMT l’Assemblée générale de l’ONU à signer «l'acte de naissance» d’un Etat palestinien en lui octroyant le statut d’Etat observateur à l’ONU. «L’Assemblée générale est invitée aujourd’hui à produire un acte de naissance de l’Etat de Palestine dans sa réalité», a-t-il lancé aux 193 pays membres avant le vote.

La «dernière chance de sauver la solution à deux Etats»

Il a affirmé que ce vote constituait la «dernière chance de sauver la solution à deux Etats» (Israël et un Etat palestinien) et a promis de «tenter de ranimer les négociations» de paix avec Israël, au point mort depuis plus de deux ans.
Il a rappelé au passage que ce jour marquait le 65ème anniversaire du vote par l’ONU d’une résolution en 1947 sur le partage de la Palestine mandataire entre un Etat juif et un Etat arabe, ce qui «est devenu l’acte de naissance d’Israël». «65 ans plus tard jour pour jour (..) l’Assemblée générale est confrontée à un devoir moral (..), à un devoir historique qu’elle doit remplir sans délai» dans le but de «préserver les chances de paix», a-t-il lancé.

«Nous ne sommes pas venus ici pour compliquer le processus de paix (..) mais pour tenter un dernier effort sérieux pour faire la paix», a-t-il promis. «Nous ne cherchons pas à mettre un terme à ce qui reste du processus de négociations, qui a perdu son objectif et sa crédibilité, mais à tenter de ranimer ces négociations et à préparer un terrain solide (..) pour leur réussite», a-t-il ajouté.

«Notre peuple ne renoncera pas à ses droits inaliénables»

«Cependant, par-dessus tout, j’affirme que notre peuple ne renoncera pas à ses droits nationaux inaliénables, définis par les résolutions de l’ONU», a-t-il souligné. «Nous n’accepterons rien de moins qu’un Etat de Palestine indépendant avec Jerusalem-est comme capitale, sur tout le territoire palestinien occupé en 1967, vivant en paix et en sécurité aux cotés de l’Etat d’Israël».
Pour Mahmoud Abbas, «la communauté internationale a devant elle la dernière chance de sauver la solution à deux Etats». «Le temps presse, la patience s'épuise et l’espoir s’amenuise», a-t-il averti.
Il a également fait plusieurs références dans son discours à «la récente agression israélienne» contre Gaza, qui a pris fin il y a une semaine, affirmant que l’armée israélienne s'était comportée «de manière barbare et horrible». «Le moment est venu pour le monde de dire clairement : assez d’agression, d’implantations et d’occupation», a-t-il déclaré.

Une résolution inacceptable pour Israël

De son côté, l’ambassadeur israélien Ron Prosor a affirmé que cette résolution «ne fait pas avancer la paix, elle la fait reculer». Il a qualifié la résolution de «déséquilibrée», car ne tenant pas compte selon lui des impératifs de sécurité de l’Etat hébreu. Il a affirmé qu’elle «ne changera pas la situation sur le terrain», notamment parce que l’Autorité palestinienne «ne contrôle pas Gaza».
Ce texte, qui fait de la Palestine un Etat observateur non membre de l’ONU, «ne donnera pas un statut d’Etat à l’Autorité palestinienne», a-t-il affirmé. Pour Israël, a-t-il souligné, la résolution «ne fournit pas des termes de référence acceptables» pour une éventuelle reprise des négociations de paix, qui sont au point mort depuis deux ans.
Ces négociations directes «constituent la seule manière de parvenir à la paix par un accord mis au point par les parties concernées, et non par l’intermédiaire de l’ONU», a réaffirmé Ron Prosor.

ONU: La Palestine devient Etat observateur à l'ONU


L'Assemblée générale des Nations unies a accordé jeudi à la Palestine le statut d'Etat non membre observateur, la reconnaissant ainsi implicitement comme un Etat souverain. La résolution a été adoptée par 138 voix pour dont celle de la Suisse, neuf contre et 41 abstentions. L'évènement a suscité l'enthousiasme à Ramallah.
La Palestine est devenue Etat observateur malgré l'opposition des Etats-Unis et d'Israël.
Cette nouvelle stature internationale, qui donne aux Palestiniens accès à des agences de l'ONU et des traités internationaux, constitue une victoire diplomatique majeure. Mais elle expose l'Autorité palestinienne à des représailles financières américaines et israéliennes.
"Acte de naissance"
Avant le vote, le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé que l'Assemblée allait signer l'"acte de naissance" d'un Etat de Palestine.
Il a estimé qu'il s'agissait de la "dernière chance de sauver la solution à deux Etats" (Israël et un Etat palestinien) et a promis de "tenter de ranimer les négociations" de paix avec Israël, au point mort depuis plus de deux ans, sans toutefois prendre d'engagements précis.
"Propagande mensongère"
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a vivement condamné le discours du président palestinien, le qualifiant de "diffamatoire et venimeux", selon un communiqué de son bureau.
"L'ONU a entendu ce discours rempli de propagande mensongère contre Tsahal (l'armée israélienne) et les citoyens d'Israël. Ce n'est pas ainsi que s'exprime un homme épris de paix", a déclaré M. Netanyahu.
Pour l'ambassadeur israélien à l'ONU Ron Prosor, cette initiative "ne fait pas avancer la paix, elle la fait reculer". Il a affirmé qu'elle "ne changera pas la situation sur le terrain", notamment parce que l'Autorité palestinienne "ne contrôle pas Gaza", et qu'elle "ne donnera pas un statut d'Etat à l'Autorité palestinienne".
Il a rappelé la position d'Israël, ainsi que des Etats-Unis, selon laquelle des négociations direc "constituent la seule manière de parvenir à la paix". La secrétaire d'Etat américaine, exprimant à nouveau le fidèle soutien de Washington à l'Etat hébreu, a pour sa part qualifié le vote de l'ONU de "contre-productif".


(ats /

Abbas à l'ONU: Israël dénonce un discours diffamatoire et venimeux

JERUSALEM - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé jeudi soir le discours diffamatoire et venimeux du président palestinien Mahmoud Abbas, dans lequel il a demandé à l'Assemblée générale de l'ONU d'octroyer à la Palestine le statut d'Etat observateur à l'ONU.

Le monde a regardé un discours diffamatoire et venimeux rempli de propagande fallacieuse contre l'armée israélienne et les citoyens d'Israël. Quelqu'un qui veut la paix ne parle pas comme cela, a indiqué un bref communiqué de son bureau.

La décision de l'ONU (sur le nouveau statut des Palestiniens) ne changera rien sur le terrain. Il n'y aura pas d'Etat palestinien sans arrangements garantissant la sécurité des citoyens d'Israël, a ajouté le Premier ministre.

En présentant leur demande à l'ONU, les Palestiniens ont violé leurs accords avec Israël, et Israël agira en conséquence, a-t-il encore dit.

Il a ainsi fait allusion aux accords d'Oslo (1993) qui prévoient que la création d'un Etat palestinien doit être le fruit de négociations de paix israélo-palestiniennes et non d'une initiative unilatérale.

Le président Abbas a invité l'Assemblée générale de l'ONU à signer l'acte de naissance d'un Etat palestinien en lui octroyant le statut d'Etat observateur à l'ONU.

Il a affirmé que ce vote constituait la dernière chance de sauver la solution à deux Etats (Israël et un Etat palestinien) et a promis de tenter de ranimer les négociations de paix avec Israël, au point mort depuis plus de deux ans.

Nous ne sommes pas venus ici pour compliquer le processus de paix (..) mais pour tenter un dernier effort sérieux pour faire la paix, a promis M. Abbas.

Cependant, par-dessus tout, j'affirme que notre peuple ne renoncera pas à ses droits nationaux inaliénables, définis par les résolutions de l'ONU, a-t-il souligné.

Il a également fait plusieurs références dans son discours à la récente agression israélienne contre Gaza, qui a pris fin il y a une semaine, affirmant que l'armée israélienne s'était comportée de manière barbare et horrible. Le moment est venu pour le monde de dire clairement: assez d'agression, d'implantations et d'occupation, a-t-il déclaré.


(©AFP / 

La Palestine devient Etat observateur à l'ONU

NEW YORK (Nations unies) - La Palestine est devenue jeudi Etat observateur aux Nations unies, lors d'un vote historique à l'Assemblée générale de l'ONU, malgré l'opposition des Etats-Unis et d'Israël.

Le vote de cette résolution, qui fait de l'entité palestinienne un Etat observateur non membre, a été acquis à une majorité confortable mais pas écrasante de 138 voix pour, 9 contre et 41 abstentions.

Cette nouvelle stature internationale, qui donne aux Palestiniens accès à des agences de l'ONU et des traités internationaux, constitue une victoire diplomatique majeure. Mais elle expose l'Autorité palestinienne à des représailles financières américaines et israéliennes.

Avant le vote, le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé que l'Assemblée allait signer l'acte de naissance d'un Etat de Palestine.

Il a estimé qu'il s'agissait de la dernière chance de sauver la solution à deux Etats (Israël et un Etat palestinien) et a promis de tenter de ranimer les négociations de paix avec Israël, au point mort depuis plus de deux ans, sans toutefois prendre d'engagements précis.

Pour l'ambassadeur israélien à l'ONU Ron Prosor par contre, cette initiative ne fait pas avancer la paix, elle la fait reculer. Il a affirmé qu'elle ne changera pas la situation sur le terrain, notamment parce que l'Autorité palestinienne ne contrôle pas Gaza, et qu'elle ne donnera pas un statut d'Etat à l'Autorité palestinienne

Il a rappelé la position d'Israël, ainsi que des Etats-Unis, selon laquelle des négociations directes constituent la seule manière de parvenir à la paix par un accord mis au point par les parties concernées, et non par l'intermédiaire de l'ONU.


(©AFP /

Abbas demande à l'ONU de signer "l'acte de naissance" d'un Etat palestinien



AFP Le président palestinien, Mahmoud Abbas, devant l'Assemblée générale de l'ONU, le 29 novembre 2012 AFP
NEW YORK (Nations unies) (AFP) Le président palestinien Mahmoud Abbas a invité jeudi l'Assemblée générale de l'ONU à signer l"'acte de naissance" d'un Etat palestinien en lui octroyant le statut d'Etat observateur à l'ONU.
"L'Assemblée générale est invitée aujourd'hui à produire un acte de naissance de l'Etat de Palestine dans sa réalité", a-t-il lancé aux 193 pays membres avant le vote.
Il a affirmé que ce vote constituait la "dernière chance de sauver la solution à deux Etats" (Israël et un Etat palestinien) et a promis de "tenter de ranimer les négociations" de paix avec Israël, au point mort depuis plus de deux ans.
Il a rappelé au passage que ce jour marquait le 65ème anniversaire du vote par l'ONU d'une résolution en 1947 sur le partage de la Palestine mandataire entre un Etat juif et un Etat arabe, ce qui "est devenu l'acte de naissance d'Israël".
"65 ans plus tard jour pour jour (..) l'Assemblée générale est confrontée à un devoir moral (..), à un devoir historique qu'elle doit remplir sans délai" dans le but de "préserver les chances de paix", a-t-il lancé.
"Nous ne sommes pas venus ici pour compliquer le processus de paix (..) mais pour tenter un dernier effort sérieux pour faire la paix", a-t-il promis.
"Nous ne cherchons pas à mettre un terme à ce qui reste du processus de négociations, qui a perdu son objectif et sa crédibilité, mais à tenter de ranimer ces négociations et à préparer un terrain solide (..) pour leur réussite", a-t-il ajouté.
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Le président palestinien, Mahmoud Abbas, devant l'Assemblée générale de l'ONU, le 29 novembre 2012
"Cependant, par-dessus tout, j'affirme que notre peuple ne renoncera pas à ses droits nationaux inaliénables, définis par les résolutions de l'ONU", a-t-il souligné.
"Nous n'accepterons rien de moins qu'un Etat de Palestine indépendant avec Jerusalem-est comme capitale, sur tout le territoire palestinien occupé en 1967, vivant en paix et en sécurité aux cotés de l'Etat d'Israël".
Pour M. Abbas, "la communauté internationale a devant elle la dernière chance de sauver la solution à deux Etats". "Le temps presse, la patience s'épuise et l'espoir s'amenuise", a-t-il averti.
Il a également fait plusieurs références dans son discours à "la récente agression israélienne" contre Gaza, qui a pris fin il y a une semaine, affirmant que l'armée israélienne s'était comportée "de manière barbare et horrible". "Le moment est venu pour le monde de dire clairement: assez d'agression, d'implantations et d'occupation", a-t-il déclaré.

Morsi dégaine la Constitution pour prendre l’opposition de vitesse


Morsi dégaine la Constitution pour prendre l’opposition de vitesse
© AFP

L’accélération du calendrier constitutionnel apparait comme une bouée de secours pour le président égyptien, empêtré dans la plus grave crise politique du pays depuis la chute d’Hosni Moubarak.

 
L’appel au peuple via un référendum constitutionnel pour régler la crise politique égyptienne ? C’est la solution vers laquelle semble s’acheminer le président Mohamed Morsi après l’annonce surprise par la commission constituante, dominée par les islamistes, que le vote sur la loi fondamentale aurait lieu jeudi 29 novembre.
Une fois adopté, ce texte comprenant 230 articles devrait être soumis à référendum sous les quinze jours par le chef de l’État, qui espère ainsi mettre fin à la grave crise politique que traverse l’Égypte depuis le 22 novembre. Selon la loi fondamentale, les pouvoirs législatifs exercés par le chef de l’État depuis le mois d’août basculeront vers le Conseil de la choura, la chambre haute du Parlement qui est également contrôlée par les islamistes.
Pour l'opposition, l'accélération du calendrier démontre que le président Morsi, issu de la confrérie des Frères musulmans, veut prendre de vitesse la minorité de députés laïcs, libéraux, et coptes qui dénoncent la place de la charia dans la future Constitution égyptienne.
Boycott et recours judiciaires
Les opposants ont décidé de boycotter les travaux constitutionnels entamés il y a six mois et de se retrancher derrière des recours judicaires visant à dissoudre le Parlement élu après la chute d’Hosni Moubarak. La crise actuelle représente le point culminant d’un bras de fer entre la présidence et le pouvoir judiciaire, entamée en juin dernier avec un arrêt de la Haute-Cour constitutionnelle invalidant un tiers des sièges de la chambre basse du Parlement.
La mobilisation anti-islamiste est relayée dans la rue, où des centaines de manifestants continuent à occuper l’emblématique place Tahrir au Caire pour protester contre un décret renforçant les pouvoirs du président Morsi. Le pays est secoué depuis une semaine par des manifestations émaillées de violences dans lesquelles trois personnes sont mortes et plusieurs centaines ont été blessées.
Mohamed Morsi doit s’adresser à la nation jeudi soir pour réitérer la nature "temporaire" des ses pouvoirs élargis, tandis que les Frères musulmans et le parti salafiste Nour appellent leurs partisans à descendre place Tahrir, samedi prochain, pour soutenir le président égyptien.
Des manifestations qui pourraient rapidement tourner à l’affrontement alors que les opposants ont réitéré leur rejet catégorique du choix proposé par le président égyptien : la Constitution sous influence islamiste ou le décret présidentiel.

Les rebelles syriens utilisent des enfants-soldats (HRW)

Syrie/Enfant soldatL'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) a accusé jeudi les rebelles syriens d'utiliser des enfants lors de combats ou pour des opérations militaires.
"Des enfants de 14 ans ont servi dans au moins trois brigades de l'opposition, en transportant des armes, de l'équipement et en faisant le guet et des enfants de 16 ans ont porté les armes et joué un rôle dans les combats contre les forces gouvernementales", affirme cette ONG dans un communiqué.
HRW, basée à New York, appelle les dirigeants de l'opposition à "s'engager publiquement à mettre fin à cette pratique et interdire le recours à quiconque n'ayant pas atteint 18 ans à des fins militaires, et ce même s'il est volontaire".
Elle affirme avoir interrogé cinq jeunes de 14 à 16 ans qui ont dit avoir agi pour l'opposition armée à Homs (centre), Deraa (sud) et Kherbet al-Joz, une localité de la province d'Idleb près de la frontière turque.
Le Centre de documentation des violations en Syrie, un groupe d'opposition qui décompte les morts et les détenus, a recensé au moins 17 enfants morts en combattant avec l'Armée syrienne libre (ASL, rebelles). Beaucoup d'autres sont grièvement blessés et certains handicapés à vie.
HRW souligne qu'en août, la commission d'enquête de l'ONU sur la Syrie avait publié un rapport dans lequel "elle s'inquiètait des informations faisant état de jeunes de moins de 18 ans combattant ou jouant un rôle d'auxiliaires pour les forces anti-gouvernementales".
La commission affirmait avoir reçu "des assurances du colonel Riad Assaad (chef de l'ASL) que la politique de l'ASL n'était pas d'utiliser des enfants au combat. Mais il ressort que cette politique n'est pas appliquée de manière uniforme par l'ASL et par d'autres groupes armés anti-gouvernementaux".
Priyanka Motaparthy, expert sur les droits des enfants à HRW, souligne que "même si les enfants sont volontaires pour combattre, les commandants ont la responsabilité de les protéger en les refusant".
"Les enfants sont facilement influençables par des parents et des amis, mais la participation aux hostilités les met gravement en danger d'être tués, handicapés de manière permanente ou d'être profondément traumatisés".

Gbagbo raconte sa déportation : “On nous a trompés”


La
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La Haye : Laurent Gbagbo comparaît en direct
Lundi 5 décembre 2011. La Haye (Pays-Bas

« Bonjour madame la présidente. Je vous remercie de me donner la parole. Je m’appelle Laurent Gbagbo. Je vois Laurent Koudou Gbagbo. Koudou, c’est aussi mon nom. Mais, officiellement, sur les papiers, c’est Laurent Gbagbo.
Mes conditions de ma détention à la cour à La Haye sont correctes. Ce sont des conditions normales de détention d’un être humain. Mais ce sont mes conditions d’arrestation qui le sont moins. J’ai été arrêté le 11 avril 2011 sous les bombes françaises, moi le président de la République. La résidence du président de la République a été bombardée du 31 mars au 11 avril. Et c’est dans ses décombres, le 11 avril, pendant qu’on bombardait la résidence qui était déjà à terre, et une cinquantaine de chars français ont encerclé la résidence pendant que les hélicoptères bombardaient, c’est dans ces conditions que j’ai été arrêté. J’ai vu mourir mon ministre de l`intérieur, Tagro (Ndlr : ministre de l’intérieur de 2007 à décembre 2010). J’ai vu mon fils aîné qui est encore détenu en Côte d’Ivoire-je ne sais d’ailleurs pas pourquoi on l`a arrêté, peut-être parce qu’il est mon fils. Il a été battu. Mon médecin, le docteur Blé battu. Il est encore à Korhogo. C’est dans ces conditions que ça s’est fait. Je vais m’arrêter là. Les conditions de mon arrestation sont celles-là. C’est l’armée française qui a fait le travail et nous a remis aux forces d’Alassane Ouattara qui n’étaient pas encore des forces régulières. Puisque les forces régulières travaillaient avec moi.
On nous a amenés à l’hôtel du Golf qui était le QG de campagne d’Alassane Ouattara le 11 avril et le 13, l`Onuci m’a transféré moi et mon médecin à Korhogo à peu près à 600 km au Nord de la Côte d’Ivoire. J’étais logé dans une maison : lit, moustiquaire, douche, deux repas par jour à ma demande parce qu’on m’avait proposé trois. Donc, le problème n`était pas là mais je ne voyais pas le soleil et je ne savais ce qui se passait dans le ciel que quand il pleuvait sur le toit. Je ne voyais pas le soleil. J’ai vu le soleil les quelques rares fois où mes avocats sont venus.Me Altit a été empêché de me rencontrer. Ça a été tout le temps comme ça, une bataille entre des geôliers et les avocats. Ce n’est pas une séance pour apitoyer les gens. J’essaie de décrire les faits. L’enfermement sans pouvoir marcher, sans pouvoir voir le ciel sans pouvoir sortir a fait que j ai eu de nouvelles pathologies en plus de celles que j’avais déjà. Je ne suis plus un jeune de 20 ans et de 30 ans. J’ai mal à l’épaule mal aux poignets. Quand je suis arrivé, heureusement, on m’a fait des radios et on me donne des médicaments.
Sur mon transfert à la Haye, Madame je suis très surpris par certains comportements. Si on me dit Gbagbo, tu vas aller à la Haye, je vais, je monte dans l’avion et je vais à La Haye. Là encore, on nous a trompés. On m’a appelé pour me dire que je vais rencontrer un magistrat à Korhogo et on a attiré mes avocats là-bas. Et pendant qu`on discutait, le juge des applications des peines est arrivé avec un papier que je n’ai d’ailleurs pas lu. Voilà le mandat d`arrêt. Donc immédiatement, il faut qu’on fasse une séance, alors que mes avocats n’étaient pas préparés à ça, que moi-même je n’étais pas préparé à ça, ils ont improvisé là une séance de jugement pour que la cour donne son autorisation à mon enfermement. Madame je ne regrette pas d’être là, je suis là et on va aller jusqu’au bout. Mais on peut faire les choses de façon plus normale, on n’a pas besoin de se cacher. J’ai dirigé ce pays pendant 10 ans et je n`ai pas fait ça.
Et quand cette séance volée s’est achevée, mon geôlier m’a pris dans la voiture pour me ramener à mon lieu de détention. Et puis je vois qu’on dépasse mon lieu de détention et je lui dis « mais on a dépassé l’endroit ». Il me dit qu`on va à l’aéroport et que l’aéroport n’étant pas éclairé à partir de 18 h 30, il faut que l’avion s’envole. J’ai dit, je vais où en avion ? Il n’a même pas eu le courage de me dire. Il me dit : « vous allez à Abidjan ». Alors j’ai ri parce que j’avais compris. Et c’est comme ça que je suis venu sans rien, sauf mon pantalon et ma chemise. Je signale cela pour que vous puissiez prendre des précautions pour que prochainement, dans d`autres pays, dans d’autres cas, cela ne se répète pas. Ça ne sert à rien. Ça fait croire qu’il y a des gens qui sont de mauvaise volonté, qu’ils n’ont pas envie de comparaître. Si on m’accuse, c’est qu’on a réellement des éléments de preuve pour m’accuser. Donc, je comparais, je vais voir ces éléments de preuve, je vais les confronter à ma vérité à moi et vous jugerez. Mais, ce n est pas bon qu’on joue à des petits tours de passe-passe. Madame, voilà ce que j’ai voulu dire sur mes conditions d’arrestation, de détention et de transfert.
Ici, je n’ai pas de problème. Voilà Madame. »

Propos recueillis par Koné Modeste



abidjan.net/

Les islamistes d'Ansar Dine s’installent dans le Nord du Mali


Des soldats d'Ansar Dine, à Gao, le 18 juin 2012.
Des soldats d'Ansar Dine, à Gao, le 18 juin 2012. (Photo Reuters)

Le groupe armé a pris la ville de Léré, près de la frontière mauritanienne, sans combats. Les combattants du MNLA ont dû fuir.

Le groupe islamiste armé Ansar Dine, occupant le nord du Mali depuis huit mois avec des jihadistes, s’est installé mercredi sans combats dans la localité de Léré, à une soixantaine de kilomètres de la frontière avec la Mauritanie, a appris l’AFP de sources concordantes.
Quelques dizaines d’hommes de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, laïc), qui étaient sur place, ont été chassés sans combats, ont indiqué un habitant de Léré, une source sécuritaire régionale et un élu local joints au téléphone depuis Bamako.
«Les combattants d’Ansar Dine sont actuellement dans la ville. Il n’y a pas eu de combats. Ils ont chassé les quelques combattants du MNLA, qui étaient là», a déclaré l’habitant de Léré, petite ville située à 65 km de la frontière mauritanienne. «On voit actuellement des véhicules avec les drapeaux d’Ansar Dine circuler», a ajouté l’homme, contacté par téléphone satellitaire, les lignes téléphoniques régulières ne fonctionnant plus depuis plusieurs mois à Léré.
La prise de la ville sans combats a été confirmée par une source sécuritaire régionale. «Les combattants d’Ansar Dine occupent actuellement la localité de Léré. Ils ont même réuni les habitants pour notamment leur dire qu'à compter d’aujourd’hui, il n’y aura plus de taxe sur les produits vendus au marché, parce que l’islam interdit le paiement de taxe», a affirmé cette source.
Selon un élu de la localité, «c’est la police islamiste qui a désormais la gestion de la ville. Les quelques combattants du MNLA, qui étaient sur place, ont fui» en direction de Foïta, une localité malienne à 18 km de la frontière mauritanienne.
Léré a été abandonnée il y a plusieurs mois par l’armée malienne qui était confrontée depuis mi-janvier à des offensives de rebelles touareg et d’islamistes dans le nord du Mali. Elle est située à une centaine de kilomètres de la localité mauritanienne de Mbera qui abrite un camp de réfugiés maliens ayant fui le conflit.
Depuis qu’Ansar Dine, le MNLA et les jihadistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) ont pris, entre fin mars et début avril, le contrôle des trois régions administratives formant le nord du Mali, c’est la première fois que les islamistes s’installent aussi près de la Mauritanie.
Chassés mi-novembre de la ville de Ménaka (nord-est) où ils tentaient de se reconstituer une base pour combattre les islamistes, quelques dizaines de membres du MNLA avaient rallié Léré, où se trouvaient déjà d’autres hommes du même groupe, d’après des sources concordantes.
(AFP)

Affaire Franck Biya - Fame Ndongo : Au nom du père et du fils


Dans une tribune libre, le secrétaire à la communication du Rdpc s’improvise hagiographe du rejeton de Paul Biya.
Comme dans le feuilleton des lettres de Marafa Hamidou Yaya, Jacques Fame Ndongo a certainement le mérite d’être le tout premier membre du gouvernement à défendre, à visage découvert, le fils du président de la République, Franck Biya, dont le nom est cité dans une scabreuse affaire de 100 milliards Fcfa. Bien que ce soit en qualité de secrétaire à la communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc, présidentiel), que Fame Ndongo s’attaque, dans la tribune libre publiée hier dans le quotidien Cameroon Tribune, à «certaines personnes [qui] ont choisi (…) comme activité principale de médire et de détruire sans fondement irréfutable» Franck Biya. Personnage que le porte-parole du parti au pouvoir présente comme «un jeune homme paisible qui, après une solide formation universitaire et professionnelle, s’est lancé avec pugnacité et perspicacité dans le secteur privé où compétitivité rime avec inventivité, ténacité et parfois férocité».
Fame Ndongo rappelle surtout aux «Robespierre tropicaux» que «le Rdpc préfère laisser à la justice, (qui est indépendante et rend ses jugements au nom du peuple souverain), le soin de juger les citoyens fautifs, pour autant que l’infraction soit dûment établie et tout en laissant au prévenu la possibilité légale de se défendre, afin que la vérité sorte des ténèbres».
Sur le fond de l’affaire mettant en cause Franck Biya, celui qui détient par ailleurs le maroquin de ministre de l’Enseignement supérieur estime que «l’opération financière querellée par certains contempteurs du Renouveau (qui avancent masqués, mais dont l’identité est connue) et relayée par quelques médias, participe d’une initiative normale que peut entreprendre une entrepreneur, quel qu’il soit (s’appelât-il Franck Biya ou M. Dupont), pour maximiser ses ressources financières, en toute honnêteté et dans le strict respect des règles imputrescibles du droit commercial ».
Exhortation
Par la suite, Fame Ndongo brosse un portrait dithyrambique du fils de Paul Biya, celui-là même qu’il présente comme son créateur. « M. Franck Biya est un jeune homme brillant et pondéré qui se situe aux antipodes de l’ogre économique que l’on veut bien présenter aux Camerounais pour le jeter en pâture aux carnassiers sinon aux charognards de l’Histoire (…). Peut-on lui reprocher, par jalousie, de s’être donné la peine de naître », comme l’écrit Beaumarchais dans Le mariage du Figaro ? Que non ! Il s’est donné la peine d’étudier ses leçons avec application et méthode, confient ses camarades et professeurs ».
Jacques Fame Ndongo ouvre aussi le feu contre ceux qui désignent Franck Biya comme le dauphin ou le successeur putatif de Paul Biya : « En vérité, je vous le dis de manière péremptoire et apodictique : il n y a pas de dauphin au Cameroun. Le dauphinat relève de la monarchie (…). Le Cameroun n’est pas une monarchie. C’est une République démocratique et libérale. L’accession à la charge suprême de président de la République obéit aux mécanismes prévus par la Constitution », pontifie le chancelier des ordres académiques. En somme, la sortie de Fame Ndongo pourrait se résumer en une phrase, servie fort opportunément par le membre du bureau politique du Rdpc, en conclusion de son propos : «Laissons (…) M. Franck Biya tranquille. Il ne demande qu’à travailler dans la paix et l’amour de la patrie, comme tout citoyen camerounais». Pas sûr que cette exhortation de «Saint Jacques» sera accueillie comme La bonne nouvelle.

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Autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou : L’UEMOA contribue à hauteur de plus d’un milliard de FCFA


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Assemblées annuelles 2012 du FMI et de la Banque mondiale
Le ministre des finances du Burkina Lucien Marie Noël Bembamba (gauche), le ministre des finances de Cote d`Ivoire Charles Koffi Diby (centre)et le PCA de la BNI, Kablan Yao Sahi (droite)

Le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba, a procédé, le mercredi 28 novembre 2012, à la signature de deux conventions dont la première, d’un montant d’un milliard 291 millions 500 mille FCFA, avec l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), et la seconde, d’une valeur de 20 milliards 175 millions 440 FCFA avec le Royaume du Danemark.

Avec le président de la commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), Cheikhe Hadjibou Soumaré, le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba, a signé la convention de maitrise d’ouvrage déléguée pour le financement des études de faisabilité de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou. D’un coût global d’un milliard 291 millions 500 milles FCFA, cette convention, à en croire le président de la commission de l’UEMOA, s’inscrit dans la poursuite de la mise en œuvre des chantiers engagés par la commission de l’UEMOA, notamment dans le domaine des infrastructures routières. « Elle est relative à la réalisation des études de faisabilité technique, économique, environnementale et sociale et à la mise en concession du tronçon Bobo Dioulasso-Banfora-frontière Côte d’Ivoire », a indiqué Hadjibou Soumaré. Les études à réaliser, a expliqué Jean Bertin Ouédraogo, ministre des Infrastructures et du Désenclavement, « permettront de proposer des variantes de tracé et d’en déterminer, concevoir et quantifier la nature des interventions à appliquer sur chacune des variantes ». « Elles devront permettre, à terme, d’aboutir à l’évaluation de la rentabilité économique du projet, à la proposition d’un plan de gestion environnementale et sociale, y compris un plan de compensation et de relocalisation des personnes affectées, à la proposition d’un tracé optimal pour l’alternative la plus crédible économiquement et socialement », a ajouté le ministre Jean Bertin Ouédraogo pour qui, la liaison autoroutière entre Ouagadougou et Yamoussoukro permettra de développer les échanges socio-économiques et culturels entre les deux pays.

Aussi contribuera-t-elle à la suppression des barrières commerciales non tarifaires liées à l’exploitation de la route. Longue d’environ 1 300 km, cette liaison permettra d’améliorer la compétitivité de l’économie des deux pays et partant de la sous-région en assurant une circulation plus fluide des personnes, des biens et des productions agro-pastorales. ‘’Faisant partie du projet d’autoroute régionale desservant les pays de la sous-région, notamment ceux de l’UEMOA, cette voie contribuera à rapprocher les peuples, à développer les échanges intra-communautaires et les échanges avec le reste du monde, facilitant ainsi l’insertion de la région dans l’économie mondiale’’, a souligné le président de la commission de l’UEMOA, Cheikhe Hadjibou Soumaré.

La seconde convention signée entre Lucien Marie Noël Bembamba et l’ambassadeur du Royaume du Danemark, Bo Jensen, est destinée au financement de la troisième phase du programme d’appui macroéconomique 2012-2015. Ce financement, d’un montant de 20 milliards 175 millions 440 FCFA, en soutien à la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), est le 3e programme d’appui macroéconomique, que le gouvernement danois accorde au Burkina. Par ce financement, le Royaume du Danemark entend soutenir les efforts du gouvernement burkinabè dans le contexte de la crise économique et dans l’intensification de la lutte contre la pauvreté. Selon l’ambassadeur du Danemark, Bo Jensen, en dépit des engrangées économiques et sociales engrangés par le Burkina ces dix dernières années, le niveau de la pauvreté de la population demeure préoccupant et la lutte contre la corruption reste un défi majeur à relever. D’où l’importance de la présente convention. Il a réaffirmé le soutien de son pays quant à la mise en œuvre de la SCADD. ‘’Le gouvernement du Danemark adhère aux objectifs poursuivis, et fera des décaissements en fonction de la qualité des progrès vers les résultats attendus’’, a-t-il confié. Pour le ministre de l’Economie et des Finances, ce don est une marque de confiance de la part du Danemark, et le gouvernement burkinabè travaillera à mériter davantage cette confiance

Par Pêngd’Windé Adeline Clémence