18 septembre, 2012

L'Allemagne embarrassée par les révélations sur les néonazis


L'office criminel fédéral allemand estime "important" le danger du terrorisme d'extrème-droite outre Rhin, alors que les révélations sur le tro de Zwickau, responsable de la mort de 10 personnes entre 2000 et 2006 sont de plus en plus dérangeantes. Au début des années 1990, Quand une vague de violences néonazies secoua l'Allemagne, les autorités de l'époque n'ont cessé de temporiser: il ne s'agissait que de quelques groupuscules isolés, disait-on à l'époque, qui récupèrent des jeunes Allemands de l'Est désoeuvrés et déboussolés par la réunification. Aujourd'hui, le discours a changé.
Selon un document confidentiel datant de juillet 2012 et cité récemment par l'hebdomadaire Der Spiegel, l'office criminel fédéral (BKA) estime "important" le danger du terrorisme d'extrème-droite outre Rhin. Non seulement les risques d'agression envers des étrangers, des lieux ou des institutions juives sont "élevés", estime l'organisation, mais des attentats ne seraient pas à exclure contre des représentants de la République fédérale, tels des hommes politiques, des fonctionnaires de police ou des personnalités de la vie publique.
Ce revirement s'explique par une affaire qui secoue la vie politique allemande depuis près d'un an: les meurtres racistes commis très vraisemblablement par trois jeunes Allemands de l'Est. Tous trois fréquentaient, au début des années 90, un centre pour la jeunesse de Jena et ils ont pu passer à l'époque pour de simples adolescents à la dérive dans une société en plein bouleversement. Mais en fait, Beate Zschäpe, Uwe Mundlos et Uwe Böhnhardt ont crée une cellule terroriste, répondant au nom de "Underground national socialiste", ("Nationalsozialistischer Untergrund", NSU), et sont soupçonnés d'être à l'origine de la mort de dix personnes entre 2000 et 2006. Passé à la clandestinité en 1998, ils ont abattu de sang froid huit Turcs et un Grec, petits commerçants, ainsi qu' une policière allemande. Uwe Mundlos et Uwe Böhnhardt se sont donnés la (...) Lire la suite sur lexpress.fr

Film anti islam: L'Egypte va juger sept coptes et le pasteur Jones


L'Egypte va juger pour insulte envers l'islam sept coptes égyptiens expatriés et le pasteur évangéliste américain Terry Jones en raison de leur implication présumée dans la diffusion du film moquant le prophète Mahomet, a annoncé ce mardi le parquet égyptien.
Les accusés pourraient être passibles de la peine de mort et l'Egypte réclame leur extradition, a ajouté le parquet, qui ne précise pas où vivent les sept coptes expatriés. Parmi eux figure Morris Sadek, un copte installé aux Etats-Unis. Ce président de la National American Coptic Assembly a revendiqué une participation dans la promotion du film «L'Innocence des Musulmans».

>>Suivez les développements de la journée dans le monde arabo-musulman, par ici

Elia Basseley, également connu sous le nom de Nakoula Basseley Nakoula selon le parquet, sera aussi jugé. Cet homme de 55 ans a été interrogé par des enquêteurs fédéraux américains pour de possibles violations des conditions de sa probation aux Etats-Unis.
La date du procès sera fixée ultérieurement par un tribunal, a-t-on appris de source judiciaire. Tout en condamnant fermement ce film, le gouvernement américain insiste sur le fait qu'il ne peut empêcher sa diffusion sans bafouer le principe de la liberté d'expression.
Les huit accusés vont aussi être jugés pour incitation à la division de la société égyptienne. Illustration de la manière dont la justice égyptienne traite ce genre de dossiers, un copte du gouvernorat de Sohag, au sud du Caire, a été condamné mardi à six ans de prison, dont trois pour insultes envers l'islam et Mahomet, a rapporté l'agence de presse Mena.
Professeur d'anglais, Bichoï Kamil a été déclaré coupable de publication sur Facebook de photos jugées blasphématoires. Il a aussi été condamné pour outrage au chef de l'Etat et injure publique.
Reuters

La dette des clubs de football espagnols commence à baisser


Les dettes dues par les clubs de football espagnols au fisc ont baissé pour la première fois depuis des années, signe qu'ils commencent enfin à mettre de l'ordre dans leurs finances.
Les équipes professionnelles de la Liga et de la deuxième division ont une ardoise commune de 750 millions d'euros d'impôts et de taxes non acquittés, sans parler de 600 millions d'euros de cotisations sociales dues.
Enrayer l'accroissement des dettes
Devant cette situation, le gouvernement et la Ligue de football professionnel (LFP) se sont entendus en avril sur une «feuille de route» pour régler la crise.
«L'accroissement constant des dettes envers les autorités fiscales a été enrayé», a déclaré le secrétaire d'Etat aux Sports, Miguel Cardenal, à la chambre haute du Parlement.
Ce total diminue pour la première fois depuis de nombreuses décennies et la meilleure preuve en est l'absence d'achats de joueurs cet été, remplacés par des accords de prêts ou des transferts libres.
Les dépenses de transfert des 20 clubs de la Liga ont baissé de 65% au cours du dernier «mercato», à 128 millions d'euros, selon un décompte publié début septembre. Au total, les ventes de joueurs rapportées aux recrutements ont rapporté un solde net de 55 millions d'euros aux équipes de la Liga.
Avec Reuters

Nigeria : Un haut responsable abattu par des islamistes


KANO (© 2012 AFP) - Le ministre de la Justice de l'Etat de Borno, berceau de l'insurrection islamiste nigériane, a été abattu par des hommes armés, ainsi que l'ex-directeur national des prisons, ont indiqué le gouvernement local et la police mardi.
Nigeria : Un haut responsable abattu par des islamistes
© AFP/Archives Issouf Sanogo. Un policier nigérian contrôle des véhicules à Abuja
"Nous avons été informés de la mort (lundi soir) du ministre de la Justice (de l'Etat), Zannah Malam Gana", a déclaré un responsable gouvernemental sous couvert d'anonymat.
"Il a été tué par balles par des hommes armés à son domicile à 20h45 hier (lundi)", dans la ville de Bama, dans l'Etat de Borno (nord-est), a-t-il précisé.
Selon une source policière l'ancien directeur national des prisons a également été tué dans l'Etat de Bauchi (nord) alors qu'il quittait une mosquée après la prière du soir.
"L'ancien contrôleur général des prisons est mort", a annoncé le haut responsable de la police. "Il est mort des suites des blessures reçues lors de l'attaque d'hier", a-t-il ajouté.
Ces attaques sont intervenues à la suite de la mort de deux hauts responsables présumés du groupe islamiste nigérian Boko Haram, tués lundi par les forces de sécurité à Kano, la plus grande ville dans le nord du pays.
Parmi eux figurent le porte-parole de Boko Haram -connu sous le nom d'Abul Qaqa- visage médiatique du groupe islamiste radical dont il revendiquait régulièrement les actions meurtrières, ainsi qu'un "commandant de terrain" pour les Etats de Kogi (centre) et Kaduna (nord) ainsi que pour la capitale Abuja.
Ce dernier a succombé à ses blessures après avoir été touché par balle pendant l'opération menée par les militaires.
Boko Haram est accusé d'avoir tué plus de 1.400 personnes au cours de son insurrection depuis 2010.
Le groupe veut instaurer un califat islamique et imposer la charia dans l'ensemble du Nigeria, pays dont le nord est majoritairement musulman et le sud à dominante chrétienne.
La capitale de l'Etat de Borno, Maiduguri, a fréquemment été frappée par des attaques menées par Boko Haram où le groupe est basé.
Le 26 août, le gouvernement nigérian a annoncé avoir ouvert des pourparlers indirects avec des membres de la secte islamiste dans le but de mettre fin aux violences meurtrières.
Une tentative de dialogue avait échoué il y a quelques mois. Boko Haram a déclaré à plusieurs reprises qu'il excluait tout dialogue avec le gouvernement.
Les membres de Boko Haram ont des liens avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui leur fournirait un entraînement, selon les autorités nigérianes.
En juin, Washington a inscrit trois membres présumés de Boko Haram, leur chef Abubakar Shekau et deux autres militants, sur la liste des "terroristes internationaux", permettant de geler leurs avoirs aux Etats-Unis.
Pays le plus peuplé et premier producteur de brut d'Afrique, le Nigeria est divisé entre un Nord majoritairement musulman et un Sud à dominante chrétienne.

Le Mali ne saurait voir la Cédéao comme des mercenaires


Les Maliens ne doivent pas considérer les hommes de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) comme des mercenaires mais comme des frères d'armes prêts à les aider, a déclaré mardi à Paris le président burkinabé, Blaise Compaoré. Le Mali est plongé dans le chaos depuis le coup d'Etat militaire du 22 mars contre un président civil élu.
Profitant du vide du pouvoir à Bamako, des rebelles touareg se sont emparés de la moitié nord du pays, où leurs alliés islamistes ont imposé la «charia» dans les régions de Gao, Kidal et Tombouctou qu'ils contrôlent. La Cédéao souhaite déployer des forces au Mali, mais des désaccords entre les pays membres et un manque de fonds ont retardé une éventuelle intervention.

«Esprit de fraternité d'armes»

«Nous n'arrivons pas à trouver un consensus avec les autorités maliennes sur la manière de procéder», a déclaré Blaise Compaoré après un entretien de trois quarts d'heure avec le président français, François Hollande, à l'Elysée. «Nous allons poursuivre les discussions pour voir comment et dans quelle mesure nous allons pouvoir nous entendre sur une opération conjointe», a ajouté le président du Burkina-Faso, pays frontalier du Mali.
Pour Blaise Compaoré, il est «dans l'intérêt du Mali que les Maliens ne voient pas la Cédéao comme des mercenaires qui arrivent mais comme des frères d'armes, des hommes et des femmes de pays de la région» qui «partagent aussi ce sentiment d'insécurité créés par ces mouvements».
«Nous n'allons pas au Mali avec un esprit mercenaire. Il doit y avoir un esprit de fraternité d'armes entre les troupes de la Cédéao et les troupes maliennes», a-t-il ajouté.
Reuters

Afghanistan: le prince Harry a bénéficié d'une protection renforcée pendant l'attaque d'une base britannique




LONDRES (Sipa) — Le prince Harry a bénéficié d'une protection renforcée au cours de l'attaque des talibans contre sa base dans la province de Helmand, en Afghanistan, vendredi dernier, a déclaré le secrétaire d'Etat britannique à la Défense.
Philip Hammond a précisé que Harry, pilote d'hélicoptère de combat, a été déplacé dans un lieu plus sûr quand les talibans ont pénétré dans Camp Bastion.
Dans son interview à la BBC lundi soir, Philip Hammond a expliqué que le prince héritier "sert comme un officier ordinaire, mais des dispositions supplémentaires de sécurité ont été mises en place, qui prennent en compte le fait qu'il pourrait être une cible spécifique, étant donné sa position".
Deux Marines américains avaient été tués et six avions détruits au cours de l'attaque, menée par les talibans en représailles au film islamophobe et ciblant Camp Bastion parce que le prince Harry y est affecté.
ljg/AP-v180

Afghanistan: le prince Harry a bénéficié d'une protection renforcée pendant l'attaque d'une base britannique




LONDRES (Sipa) — Le prince Harry a bénéficié d'une protection renforcée au cours de l'attaque des talibans contre sa base dans la province de Helmand, en Afghanistan, vendredi dernier, a déclaré le secrétaire d'Etat britannique à la Défense.
Philip Hammond a précisé que Harry, pilote d'hélicoptère de combat, a été déplacé dans un lieu plus sûr quand les talibans ont pénétré dans Camp Bastion.
Dans son interview à la BBC lundi soir, Philip Hammond a expliqué que le prince héritier "sert comme un officier ordinaire, mais des dispositions supplémentaires de sécurité ont été mises en place, qui prennent en compte le fait qu'il pourrait être une cible spécifique, étant donné sa position".
Deux Marines américains avaient été tués et six avions détruits au cours de l'attaque, menée par les talibans en représailles au film islamophobe et ciblant Camp Bastion parce que le prince Harry y est affecté.
ljg/AP-v180