Dans la nuit du mercredi 21 mars au
jeudi 22 mars, le chef d’Etat malien Amadou Toumani Touré (surnommé
« ATT ») a été renversé par un coup d’Etat militaire organisé par des
militaires rassemblé dans un Comité national pour le redressement de la
démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE). Ceux ci affirment
protester notamment contre le non paiement des soldes et les échecs
répétés face à la rébellion touareg qui s’est développé au Nord du pays.
Alors que la situation sociale,
économique et sanitaire du pays est très dure pour la population, le
conflit opposant l’Etat et les rebelles a été amplifié par les
conséquences de l’intervention de l’OTAN en Libye.
Officiellement, Alain Juppé, le ministre
français des affaires étrangères a protesté contre le coup d’Etat subi
par le dirigeant malien. Mais cette évolution n’est pas sans déplaire au
gouvernement français qui reprochait à ATT d’être trop laxiste dans la
lutte contre l’organisation terroriste AQMI, de refuser la présence de
militaires français sur le sol malien, et de ne pas avoir signé les
accords de « gestion des flux migratoires » avec la France.
Le 26 février 2012, Alain Juppé avait même provoqué des réactions scandalisées au Mali, en saluant les « victoires » remportées par cette rébellion, (il s’agissait en fait du massacre de soldats maliens prisonniers) et en « conseillant » au gouvernement malien de négocier.
De toute évidence, le gouvernement
français cherche a maintenir son influence néo coloniale dans cette
région, au détriment des intérêts du peuple malien.
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