26 mars, 2012

Coup d’Etat au Mali : il faut en finir avec la Françafrique


Dans la nuit du mercredi 21 mars au jeudi 22 mars, le chef d’Etat malien Amadou Toumani Touré (surnommé « ATT ») a été renversé par un coup d’Etat militaire organisé par des militaires rassemblé dans un Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE). Ceux ci affirment protester notamment contre le non paiement des soldes et les échecs répétés face à la rébellion touareg qui s’est développé au Nord du pays.
Alors que la situation sociale, économique et sanitaire du pays est très dure pour la population, le conflit opposant l’Etat et les rebelles a été amplifié par les conséquences de l’intervention de l’OTAN en Libye.
Officiellement, Alain Juppé, le ministre français des affaires étrangères a protesté contre le coup d’Etat subi par le dirigeant malien. Mais cette évolution n’est pas sans déplaire au gouvernement français qui reprochait à ATT d’être trop laxiste dans la lutte contre l’organisation terroriste AQMI, de refuser la présence de militaires français sur le sol malien, et de ne pas avoir signé les accords de « gestion des flux migratoires » avec la France.
Le 26 février 2012, Alain Juppé avait même provoqué des réactions scandalisées au Mali, en saluant les « victoires » remportées par cette rébellion, (il s’agissait en fait du massacre de soldats maliens prisonniers) et en « conseillant » au gouvernement malien de négocier.
De toute évidence, le gouvernement français cherche a maintenir son influence néo coloniale dans cette région, au détriment des intérêts du peuple malien.

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