16 janvier, 2012

SMARTY, ARTISTE MUSICIEN : « Le groupe Yeleen n’est pas disloqué »

L’artiste musicien Smarty du groupe yeleen mettra bientôt à la disposition de ses fans sa nouvelle création faite de rythmes traditionnels et modernes. Une création qui a connu la collaboration d’autres artistes. Un échantillon de ladite création sera présenté au public le samedi 28 janvier 2012 à l’occasion de la 4e édition du salon de la musique africaine dénommé la SAGA MUSIK. L’annonce a été faite par l’artiste le samedi 14 janvier 2012 à l’Institut français de Ouagadougou au cours d’une conférence de presse. Conférence au cours de laquelle il a affirmé avec insistance que le groupe Yeleen n’est pas disloqué.

« Le groupe Yeleen n’est pas disloqué. Mandoé l’a dit sur Radio France internationale et moi je le confirme aujourd’hui ». C’est ce qu’a déclaré Smarty le samedi 14 janvier 2012 au cours d’une conférence de presse. Cette déclaration a été accueillie avec beaucoup de scepticisme par les journalistes présents dans la salle du petit Méliès de l’Institut français de Ouagadougou. Une position que l’on comprend aisément si l’on sait que Mandoé, l’un des membres du groupe, a rejoint son pays, le Tchad, suite à des mésententes entre les deux. Mieux, ce dernier a fait sortir un album dans le mois de décembre baptisé « daari » dont la dédicace a eu lieu le 23 décembre, dédicace à laquelle Smarty n’a pas pris part. Suite à une telle déclaration, à laquelle aucun journaliste présent dans la salle ne croyait, plusieurs questions ont été posées.

Pour quelle raison il a publié sur sa page Facebook que « c’était fini pour le groupe Yeleen » ? Pourquoi n’a-t-il pas été à la dédicace de son acolyte Mandoé ? A quand le prochain album du groupe Yeleen ? Ce sont là des questions auxquelles Smarty, que l’on dit ne pas être tendre avec la presse, était obligé d’apporter des réponses. Concernant la raison qui l’a amené à déclarer que le groupe Yeleen n’était plus, Smarty a répondu que, par respect pour le groupe, pour Mandoé et pour lui-même, il préfère ne pas la dévoiler. « Mandoé m’a appelé le 13 décembre pour m’inviter à sa dédicace. Je lui ai répondu que je vais le rappeler le lendemain pour le situer parce que j’avais à l’époque des engagements.

Smarty promet de changer de caractère

Je travaillais avec Tiken Jah Fakoly. En effet, le lendemain je l’ai rappelé pour lui dire que j’aurais bien aimé participer à sa dédicace mais j’ai pris des engagements que je dois honorer. Je lui ai fait savoir que s’il a besoin de moi pour quoi que ce soit, de me faire signe et j’ai souhaité plein succès à son album » ; c’est en ces termes que Smarty a justifié sa non- participation à la dédicace de son coéquipier Mandoé. Quant à la dernière question, celle de savoir à quand on devait s’attendre au prochain album de Yeleen, il répond : « Mandoé vient de faire sortir un album. Avec tout ce que cela implique en matière de promotion, je crois que le prochain album de Yeleen va prendre un peu de temps. Cela peut atteindre une année ou une année et demie ».

Il a, en outre, reconnu qu’il n’a pas toujours été tendre avec la presse. Un comportement qu’il a justifié par son caractère impulsif ; il a promis de changer. Ces réponses n’ont pas convaincu les journalistes qui sont allés jusqu’à dire que Smarty ne dit pas la vérité sur cette affaire. Qu’à cela ne tienne, Smarty a fait savoir qu’il présentera un échantillon de sa nouvelle création musicale le samedi 28 décembre 2012 à l’institut français de Ouagadougou. Une création née d’une fusion de rythmes traditionnels et modernes qu’il a composés avec les artistes Papa, Rundé, Sangaré et Roland et qui aboutira à un album en avril 2012. Dans cette création, on retrouvera Smarty chanteur et non seulement rappeur comme il le fait d’habitude.Il a affirmé que c’est une belle expérience qui sera mise au profit du prochain album du groupe Yeleen.

Les organisateurs de la SAGA MUSIK ont, au cours de la conférence, donné les grandes lignes de la 4e édition de l’évènement. Une édition qui proposera au public deux grandes soirées (les 27 et 28 janvier 2012) à l’Institut français de Ouagadougou, avec des artistes africains de renom et les dernières révélations de la scène burkinabè.

Yannick SANKARA

Le Pays

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