14 janvier, 2012

L'UE appelle à enrayer la colonisation en Cisjordanie

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Un rapport interne s'inquiète de l'extension des colonies qui rend «plus improbable que jamais» l'établissement d'un État palestinien viable dans les frontières d'avant 1967.

Entre Intifada, négociations avortées et conditions préalables , le processus de paix israélo-palestinien est depuis plusieurs années un dialogue de sourds complètement bloqué. Mais la colonisation israélienne en Cisjordanie s'est pendant ce temps poursuivie inexorablement. Un récent rapport interne de l'Union européenne, dont Le Figaro et plusieurs médias ont pris connaissance, tire le signal d'alarme et appelle à des mesures pour enrayer ce processus. «Si on n'arrête pas et n'inverse pas cette évolution, l'établissement d'un État palestinien viable dans les frontières d'avant 1967 semble plus improbable que jamais», souligne le rapport.

Souvent frustrés de l'attitude de leurs gouvernements, qui préfèrent éviter de se heurter de front aux autorités israéliennes et se contentent d'appeler à la paix et au dialogue, les représentants de l'UE à Jérusalem ont régulièrement recours à des «fuites» à destination des médias pour rendre publiques leurs conclusions. En 2005 et en 2008, deux rapports avaient été consacrés à l'absorption des quartiers palestiniens de Jérusalem-Est dans le vaste ensemble du Grand Jérusalem, considéré par la loi israélienne comme la «capitale éternelle et indivisible» de l'État. Le nouveau rapport est consacré à la colonisation de la Cisjordanie, un territoire divisé depuis les accords d'Oslo de 1995 en trois zones .

310.000 colons israéliens en 2010 La zone A, placée sous le contrôle de l'Autorité palestinienne, est la plus peuplée et la moins étendue, avec 18 % de la superficie totale et 55 % de la population. Elle comprend les grandes villes palestiniennes, Djenin, Naplouse, Ramallah, Bethléem, Jéricho et Hébron. La zone B, sous contrôle mixte israélien et palestinien, comprend 41 % de la population et représente 20 % du territoire. La zone C est sous (...) Lire la suite sur Figaro.fr

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